Découvrir ce qui se passe à l'OMC

NOUVELLES:  COMMUNIQUÉS DE PRESSE 1995

PRESS/23
29 septembre 1995

La Norvège offre 2,5 Millions de Dollars pour la création du fonds de l'OMC pour les pays les moins avancés

Le gouvernement de la Norvège a annoncé cette semaine qu'il verserait 2,5 millions de dollars dans un fonds d'assistance technique destiné à aider les pays les moins avancés et les plus démunis, notamment en Afrique, à participer aux travaux de l'Organisation mondiale du commerce et à profiter des nouvelles possibilités qu'offre le commerce international.

Cette annonce a été faite à l'occasion d'une visite officielle qu'effectuait à Oslo M. Renato Ruggiero, Directeur général de l'OMC.

Lors de la visite qu'il a rendue au Ministre du commerce, Mme Grete Knudsen, et au Ministre de la coopération, Mme Kari Nordheim-Larsen, il a été annoncé que la première contribution de 2,5 millions de dollars serait administrée par l'OMC. “Le fonds a pour but, ont dit les Ministres, d'aider les pays les moins avancés et les plus démunis à participer activement aux travaux de l'OMC et à profiter du régime commercial et des nouveaux débouchés offerts par le nouvel accord. Nous espérons que d'autres pays se joindront très bientôt à la Norvège pour contribuer à ce fonds”. Les Ministres ont également exhorté l'OMC à collaborer avec toutes les institutions concernées pour mettre en place ce fonds d'assistance, en particulier avec le Centre du commerce international et la CNUCED.

M. Ruggiero a salué cette généreuse contribution en déclarant qu'elle témoignait de la hauteur de vues de la Norvège et de son sens de l'initiative. Il a ajouté que la Norvège, l'OMC et d'autres organisations discuteraient dans les semaines à venir de la façon dont le fonds serait utilisé. Il a déclaré: “Bien que l'ensemble des nations s'entendent pratiquement pour dire que le développement des échanges commerciaux est le moteur de la croissance et qu'un système multilatéral fondé sur des règles est indissociablement lié au maintien de la croissance et à la prévisibilité des marchés, un autre consensus est en train de se faire jour: à savoir que la situation des pays les moins avancés, notamment en Afrique, mérite une attention particulière. Permettre à ces pays de mieux bénéficier des retombées du système commercial mondial représente donc une priorité absolue”.