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NOUVELLES:  COMMUNIQUÉ DE PRESSE 1997

PRESS/71
4 avril 1997

Après deux années exceptionnelles, la croissance du commerce mondial revient en 1996 à son rythme antérieur

Une accélération de la croissance des échanges est attendue cette année

En 1996, le commerce mondial des marchandises a augmenté de 4 pour cent en volume - soit une progression analogue à celle qui a été observée pendant la période 1990-1993. Cette augmentation fait suite à deux années de croissance exceptionnelle du volume des échanges mondiaux. Le taux de croissance de la production mondiale de marchandises a un peu baissé pour la deuxième année de suite mais est resté très supérieur aux taux enregistrés pendant les quatre premières années de la décennie.

On s'attend cette année à une légère accélération de la croissance du commerce, en grande partie du fait de la reprise projetée de la croissance économique et des échanges en Europe occidentale et en Asie et de la croissance toujours vigoureuse en Amérique latine. Telles sont quelques-unes des constatations formulées dans le premier rapport du Secrétariat de l'OMC sur l'évolution du commerce mondial l'année dernière et les perspectives pour l'année en cours (voir ci-dessous). Les autres grandes conclusions sont les suivantes:

· La croissance du commerce des pays d'Asie se ralentit: Depuis 1990, le commerce mondial progresse beaucoup plus rapidement que la production mondiale. L'écart s'est réduit en 1996, en grande partie par suite de l'évolution des flux commerciaux en Asie, où la croissance en volume des exportations et des importations a été inférieure à celle de la production.

· D'autres régions se portent mieux: En Amérique du Nord, en Amérique latine et en Europe occidentale, la croissance du volume des échanges est restée au moins deux fois supérieure à celle du PIB tandis que, dans les économies en transition prises en tant que groupe, elle a dépassé la moyenne mondiale malgré une nouvelle contraction de la production.

· Les exportations de marchandises dépassent 5 billions de dollars: En valeur, les exportations mondiales de marchandises ont pour la première fois passé la barre des 5 000 milliards de dollars: elles se sont chiffrées à 5 100 milliards de dollars exactement, en progression de 4 pour cent. Certes, le ralentissement de la croissance en volume a contribué à la forte décélération en valeur - de près de 20 pour cent en 1995 à 4 pour cent en 1996 -, mais celle-ci s'explique principalement par l'effet de l'appréciation du dollar l'année dernière à l'égard des monnaies des autres grandes nations commerçantes.

· Les exportations de services fléchissent mais atteignent elles aussi un nouveau sommet: Des facteurs analogues sont à l'origine du ralentissement de l'expansion en valeur des exportations mondiales de services commerciaux, qui, de 14 pour cent en 1995, est tombée à environ 5 pour cent en 1996. Ces exportations sont évaluées à 1 200 milliards de dollars au total.

· Le secteur des machines de bureau et de l'équipement de télécommunication est parmi les moins dynamiques: La décélération de la croissance en valeur des exportations a été particulièrement marquée pour les machines de bureau et l'équipement de télécommunication, le fer et l'acier et les métaux non ferreux.

· Les prix du pétrole ont pour effet d'accroître la valeur des exportations de combustibles: Sous l'effet de la hausse sensible des prix du pétrole, la valeur des exportations de combustibles a progressé de plus de 10 pour cent en 1996, ce qui est le plus gros gain enregistré depuis 1990 (29 pour cent).

· Différences régionales: L'Amérique latine et le Moyen-Orient ont enregistré une croissance de 10 pour cent ou plus en valeur de leurs exportations et importations de marchandises. Sur les sept régions géographiques, ce sont les économies en transition qui ont connu la croissance la plus rapide de leurs importations (12½ pour cent).

· L'Afrique dépasse la moyenne mondiale: Pour la première fois depuis 1990, les exportations et importations de l'Afrique ont progressé plus rapidement en valeur que le commerce mondial total, en grande partie du fait de l'augmentation des exportations de combustibles.

I. Le commerce mondial en 1996 et les perspectives pour 1997
Le commerce mondial en 1996

Il est apparu que le ralentissement de la croissance du commerce mondial au cours de l'année dernière avait été beaucoup plus marqué que ne l'avaient prévu, au début de 1996, la totalité des grands analystes. Les exportations mondiales de marchandises ont augmenté selon les estimations de 4 pour cent en volume, soit un peu moins de la moitié du taux enregistré en 1995. Toutefois, comme le montre le graphique 1, la croissance des échanges en 1994 et 1995 avait été particulièrement vigoureuse et l'augmentation de 1996 a été proche de la croissance en volume enregistrée pendant les quatre premières années de la décennie. Bien que la croissance de la production mondiale de marchandises ait continué de se ralentir très légèrement en 1996 - malgré un raffermissement de la production industrielle au cours de l'année - le gain de 2½ pour cent a été bien supérieur à la croissance enregistrée pendant la période 1990-1993.

Ainsi, l'écart important entre la croissance du commerce et celle de la production, observé chaque année depuis 1990, s'est fortement réduit en 1996. Ce changement peut être attribué principalement à l'évolution de la situation en Asie, où la croissance des échanges (exportations et importations) est devenue plus faible que celle du PIB. Si l'écart s'est aussi réduit dans d'autres régions, la croissance des échanges (exportations et importations combinées) est restée au moins deux fois plus forte que celle du PIB en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Europe occidentale. Pour les pays en transition en tant que groupe, la croissance estimative du PIB a été négative - en raison de la nouvelle contraction de la production en Russie et en Ukraine - alors que la croissance de leurs échanges a été supérieure à la moyenne mondiale.

Le ralentissement de la croissance en valeur des exportations mondiales de marchandises, qui est tombée de 20 pour cent en 1995 à 4 pour cent en 1996 (tableau 1), a été beaucoup plus net que la décélération en volume, car les prix en dollars des produits faisant l'objet d'échanges internationaux ont stagné en 1996 après avoir gagné 10 pour cent en 1995. L'évolution du taux de change du dollar EU par rapport aux monnaies de plusieurs grandes nations commerçantes (en particulier l'Allemagne, la France, le Japon et la République de Corée) ainsi que l'augmentation moindre des prix à l'exportation en monnaies nationales ont eu pour effet d'annuler les hausses de prix du pétrole brut et de certains autres produits primaires (y compris le blé et le maïs).

Les taux de croissance sont ajustés pour tenir compte des ruptures de continuité dans les statistiques dues à des changements de méthodologie.

Le commerce des produits qui, en 1995, avaient bénéficié d'une évolution particulièrement favorable de la demande et/ou des prix - machines de bureau et équipement de télécommunication, fer et acier et métaux non ferreux - a souffert de la baisse des prix et de l'affaiblissement de la demande en 1996. En conséquence, la croissance en valeur du commerce de ces produits, qui allait de 25 à 33 pour cent en 1995, a été inférieure à 5 pour cent en 1996. En revanche, les exportations de combustibles ont augmenté de plus de 10 pour cent en valeur - la plus forte progression annuelle depuis le gain de 29 pour cent enregistré en 1990 - du fait de la hausse de 19 pour cent des prix du pétrole brut en 1996.

A titre préliminaire, on estime que la valeur des exportations mondiales de services commerciaux a augmenté de 5 pour cent, pour passer à 1 200 milliards de dollars, en 1996. Le ralentissement de la progression des exportations et des importations de services commerciaux a été particulièrement marqué en Europe occidentale et en Asie. Les exportations et les importations de l'Amérique du Nord ont progressé plus vite que la moyenne mondiale en 1996, à peu près aux mêmes taux qu'en 1995. Les données disponibles pour les pays d'Amérique latine font apparaître une reprise des importations de services - due en grande partie au Mexique - et une croissance des exportations supérieure à la moyenne. Globalement, le ralentissement de la croissance en valeur des échanges mondiaux de services commerciaux en 1996 peut être attribué d'une part à l'effet de l'appréciation du dollar par rapport à plusieurs grandes monnaies et d'autre part à l'atonie de l'activité économique en Europe occidentale qui, à elle seule, contribue pour moitié aux échanges mondiaux de services commerciaux.

Des renseignements préliminaires sur la valeur en 1996 des exportations de services commerciaux des trois principaux secteurs montrent que ce sont les transports qui ont enregistré le taux de croissance le plus faible, que les voyages ont progressé à peu près au taux moyen et que les "autres services" (y compris les services financiers, les assurances, les redevances et droits de licence, les services du bâtiment et les autres services aux entreprises) restent le secteur le plus dynamique. Pour ces trois secteurs, les tendances manifestes depuis le début de la décennie se sont donc poursuivies.

Perspectives pour 1997

D'après des prévisions récentes pour 1997, il devrait y avoir une reprise économique en Europe occidentale, une croissance pour ainsi dire inchangée en Amérique du Nord et une légère décélération de la croissance du PIB au Japon. Dans la zone de l'OCDE prise dans son ensemble, le PIB devrait, selon les projections, croître en 1997 au même taux qu'en 1996. En Chine et dans le groupe des six partenaires commerciaux d'Asie de l'Est, où le taux de croissance du PIB est de deux à trois fois plus élevé que dans la zone de l'OCDE, la croissance devrait, selon les projections, s'accélérer très légèrement. Une accélération nettement plus forte de la croissance de la production est prévue en Russie - où elle devrait être positive pour la première fois depuis plusieurs années - et en Amérique latine.

Si ces prévisions concernant la croissance du PIB se réalisent, le volume du commerce mondial devrait progresser cette année un peu plus rapidement qu'en 1996, où il s'est accru de 4 pour cent, du fait de l'amélioration des résultats commerciaux en Europe occidentale et d'une expansion des importations en Amérique latine et dans les pays en développement d'Asie. L'accroissement des recettes d'exportation des pays exportateurs de pétrole devrait aussi entraîner une augmentation des importations.

II. Commerce mondial des marchandises en 1996 par région et par grande entité commerçante
Evolution en volume, par région

Dans chacune des sept régions géographiques employées dans les statistiques du Secrétariat, la croissance du volume des exportations de marchandises a été moins prononcée en 1996 qu'en 1995, mais l'ampleur du ralentissement a été très variable selon les régions. Le taux de croissance des exportations de l'Europe occidentale, de l'Asie et des pays en transition a été compris entre le quart et la moitié des taux enregistrés en 1995, mais la décélération a été moins marquée en Amérique du Nord et minime en Amérique latine (tableau 2).

L'expansion exceptionnelle des exportations de l'Amérique latine (taux de croissance près de trois fois plus élevé que la moyenne mondiale) peut être attribuée en grande partie au Mexique, dont les exportations en volume ont augmenté de plus de 20 pour cent pour la deuxième année consécutive. Pour le reste de l'Amérique latine, les exportations ont progressé de 5 pour cent en 1995 comme en 1996. Le volume des exportations brésiliennes a stagné ces deux dernières années.

Les importations de l'Amérique latine, qui n'avaient progressé que de 3 pour cent en 1995 en raison de la sévère récession subie par le Mexique et l'Argentine, se sont nettement redressées en 1996, augmentant de 10½ pour cent. Les importations de l'Argentine étaient en hausse de 17 pour cent et celles du Mexique de 24 pour cent, ce qui signifie que la forte contraction provoquée par la récession en 1995 a été complètement effacée. On a observé une décélération particulièrement prononcée au Brésil: le volume des importations, qui avait augmenté de plus de 25 pour cent par an entre 1993 et 1995, n'a progressé que de 6 pour cent environ en 1996.

Tableau 2
Croissance du volume du commerce mondial des marchandises, pour diverses régions, 1990-1996

(Variation annuelle en pourcentage)

Exportations

 

Importations

Moyenne

1990-1996

1995

1996 

 

Moyenne

1990-1996

1995

1996

5,5

8,5

4,0 

 Monde

6,0

8,5

4,5

7,0

9,5

5,5 

 Amérique du Norda

7,0

8,0

5,5

8,5

12,0

11,0 

 Amérique latine

11,0

3,0

10,5

5,0

7,5

4,0 

 Europe occidentale

4,0

6,5

3,0

5,0

8,0

4,0 

Union européenne (15)

4,0

6,0

2,5

3,5

14,5

3,5 

 Pays en transition

2,5

11,5

12,0

7,0

9,5

2,5 

 Asie

9,5

14,0

4,5

1,0

3,5

-0,5 

Japon

6,0

12,5

2,5

10,0

14,5

3,5 

Six exportateurs d'Asie de l'Estb

10,5

15,5

4,0

a Canada et Etats-Unis.

b Hong Kong, Malaisie, République de Corée, Singapour, Taipei chinois, Thaïlande.

Les exportations des pays en transition, qui avaient été les plus dynamiques en 1995 (+14½ pour cent) n'ont augmenté que de 3½ pour cent en 1996, soit un peu moins que la moyenne mondiale de 4 pour cent. En revanche, leurs importations ont été très soutenues et ont progressé de 12 pour cent en 1996, soit davantage que dans toutes les autres grandes régions.

Le taux de croissance du volume des exportations et des importations de l'Amérique du Nord est tombé à 5½ pour cent en 1996, mais il est resté supérieur à la moyenne mondiale. La décélération a été prononcée, tant pour les exportations que pour les importations, dans le cas du Canada, mais modérée dans le cas des Etats-Unis. Un des principaux facteurs qui explique le ralentissement du commerce extérieur du Canada a été la baisse du taux de croissance des exportations et importations de machines et équipements (à l'exclusion des produits automobiles), jusqu'alors très dynamique.

Pour ce qui est de l'Europe occidentale, en raison de l'atonie de la demande, les importations n'ont augmenté que de 3 pour cent en 1996, taux inférieur à la moitié de celui enregistré en 1995 et inférieur à la moyenne mondiale pour la cinquième année consécutive. Comme la part de cette région dans le commerce mondial des marchandises est d'environ 40 pour cent, cela a eu un impact notable sur les chiffres globaux, et comme les échanges intrarégionaux représentent environ deux tiers des importations des pays de la région, cela a aussi pénalisé la croissance de l'ensemble de leurs exportations. En 1996, alors que les exportations intra-UE ont stagné, les exportations vers les pays tiers ont augmenté de plus de 5 pour cent, soit nettement plus que les importations en provenance de ces pays. Comme en 1995, la demande extérieure a contribué à soutenir la production et l'emploi dans l'UE en 1996.

En ce qui concerne l'évolution du commerce extérieur par région en 1996, la surprise est venue de l'Asie. Le taux de croissance économique de la région a quelque peu baissé, mais il est resté supérieur à 5 pour cent si l'on exclut le Japon (avec le Japon, il reste proche de 5 pour cent puisque le PIB japonais a progressé de 3½ pour cent). Alors que l'expansion de la production de cette région est restée nettement supérieure à celle des six autres régions, la croissance de ses exportations a été non seulement inférieure à la croissance de sa production, mais aussi plus faible que dans toutes les autres régions. Les importations ont mieux résisté: leur taux de croissance a été égal à la moyenne mondiale et a dépassé celui des exportations de 2 points de pourcentage. Les exportations du Japon ont diminué et en Chine, à Hong Kong, au Taipei chinois, en Thaïlande et en Malaisie, le taux de croissance des exportations comme celui des importations ont été nettement inférieurs au taux de croissance estimatif du PIB. Ce ralentissement était inattendu, étant donné que la croissance économique est restée vigoureuse dans toute la région et que le commerce intrarégional représente plus de la moitié du total du commerce de marchandises de l'Asie. A cet égard, il convient de noter que les échanges entre la Chine d'une part et Hong Kong, le Taipei chinois et Macao d'autre part se sont fortement contractés en 1996.

On ne pourra pleinement expliquer cette évolution du commerce extérieur des pays d'Asie que lorsqu'on disposera de données plus détaillées pour 1996. Apparemment, l'explication tient en partie au fait que le matériel de bureau et de télécommunication a une part supérieure à la moyenne dans les exportations de ces pays, si bien que le caractère cyclique de ce secteur a eu un impact plus fort dans cette région qu'ailleurs. En outre, l'évolution des taux de change et en particulier le raffermissement du dollar EU ont rendu les pays dont la monnaie est alignée sur le dollar moins compétitifs au Japon et en Europe occidentale.

Le tableau 2 donne des indications sur la croissance du volume des exportations depuis le début des années 90. Il met en évidence trois faits marquants. Premièrement, les groupes dont la croissance du commerce a été la plus soutenue (tant à l'exportation qu'à l'importation) sont ceux des six exportateurs d'Asie de l'Est et des pays d'Amérique latine. Deuxièmement, bien qu'ils aient enregistré des résultats supérieurs à la moyenne au cours des deux dernières années, les pays en transition sont ceux dont les exportations et les importations ont augmenté le moins rapidement depuis 1990. Troisièmement, le Japon est de loin le pays dans lequel il y a eu la plus forte divergence entre la croissance des exportations et celle des importations durant cette période: en volume, ses importations ont progressé six fois plus vite que ses exportations.

Evolution en valeur, par région

Lorsqu'on analyse l'évolution de la valeur des échanges en 1996, il importe de ne pas oublier que l'effet de change lié à l'appréciation du dollar a été très différent selon les régions et pays. Il est infime en ce qui concerne les statistiques relatives à l'Amérique du Nord et à l'Amérique latine, alors qu'il est considérable dans le cas du Japon et de l'Europe occidentale. Dans les autres régions, il dépend du degré auquel les monnaies des différents pays sont alignées sur l'une ou l'autre des grandes devises internationales et du degré auquel les exportations sont facturées en dollars EU, en yen ou en devises d'Europe occidentale.

La croissance nominale de la valeur du commerce des marchandises a été moins rapide en 1996 qu'en 1995 dans les sept régions (tableau 3). Cela s'explique évidemment en partie par le ralentissement de la croissance en volume. Toutefois, la comparaison des tableaux 2 et 3 montre aussi que l'évolution du commerce extérieur des sept régions en 1996 a été beaucoup plus divergente en valeur qu'en volume. Cela vaut tant pour les taux de croissance enregistrés en 1996 que pour le ralentissement de la croissance entre 1995 et 1996.

Tableau 3
Croissance de la valeur du commerce mondial des marchandises par région, 1990-1996

(Milliards de dollars et pourcentage)

Exportations (f.a.b.)

 

Importations (c.a.f.)

Valeur

Variation annuelle

 

Valeur

Variation annuelle

1996

1990-1996

1995

1996

 

1996

1990-1996

1995

1996

5 100

7,0

19,5

4,0 

 Monde

5 240

7,0

19,0

4,0

826

8,0

14,5

6,5 

 Amérique du Nord

995

7,5

11,0

5,5

250

9,5

21,5

11,5 

 Amérique latine

272

13,5

11,5

11,0

96

15,0

31,0

20,5 

Mexique

90

14,5

-10,0

23,5

154

6,5

17,0

6,5 

Autres pays d'Amérique latine

182

13,5

24,5

5,5

2 271

5,5

22,5

3,0 

 Europe occidentale

2 210

4,5

21,0

1,5

2 103

5,5

23,0

3,0 

Union européenne (15)

2 031

4,5

20,5

1,0

171

7,0

29,0

6,0 

 Pays en transition

172

5,5

25,0

12,5

81

6,5

26,5

2,0 

Europe centrale et orientale

109

12,0

29,5

12,5

113

1,5

12,5

8,5 

 Afrique

127

5,0

18,0

5,5

28

3,0

10,5

2,0 

Afrique du Sud

30

8,5

30,5

-0,5

160

3,0

13,0

12,5 

 Moyen-Orient

146

6,5

13,0

10,0

1 310

10,0

18,0

1,0 

 Asie

1 315

11,0

23,0

4,5

413

6,0

11,5

-7,0 

Japon

350

7,0

22,0

4,0

151

16,0

23,0

1,5 

Chine

139

17,5

14,0

5,0

531

12,0

23,0

3,0 

Six exportateurs d'Asie de l'Esta

580

13,0

26,0

3,0

a Hong Kong, Malaisie, République de Corée, Singapour, Taipei chinois et Thaïlande.

 

Cela tient principalement à deux facteurs. Le premier est l'appréciation du dollar contre un certain nombre de devises et notamment le yen et l'écu. Comme on l'a relevé plus haut, ce facteur explique par exemple en grande partie l'évolution des chiffres relatifs à l'Europe occidentale et au Japon comparée à celle des chiffres relatifs à l'Amérique du Nord et à l'Amérique latine. Le second est l'augmentation du prix du pétrole, qui a progressé de 19 pour cent en 1996. Ce facteur a beaucoup contribué à l'amélioration relative du commerce extérieur du Moyen-Orient et de l'Afrique - en 1996, la croissance des exportations et importations de cette dernière a dépassé la moyenne mondiale pour la première fois depuis 1990, et il en est allé de même pour la croissance des exportations du Moyen-Orient - puisque la part des produits énergétiques dans les exportations de marchandises de ces deux régions est d'environ 70 et 40 pour cent respectivement. En ce qui concerne l'Asie, il convient de noter aussi que la demande de matériel de bureau et de télécommunication a beaucoup diminué, de même que les prix de ces produits.

Le tableau 3 montre que la croissance des importations a été largement supérieure à celle des exportations dans la région de l'Asie (ce qui est dû principalement au fait que les importations ont progressé beaucoup plus rapidement que les exportations au Japon et en Chine) et dans les pays en transition, et légèrement supérieure en Amérique latine.

Commerce des pays les moins avancés

Les statistiques commerciales communiquées par les pays les moins avancés pour 1996 sont extrêmement lacunaires et celles de leur principal partenaire commercial - l'Union européenne - sont encore incomplètes. On dispose néanmoins de quelques indicateurs. L'environnement extérieur d'un grand nombre des pays les moins avancés s'est détérioré en raison du déclin des prix de plusieurs de leurs principaux produits d'exportation traditionnels, notamment le coton, le café et le cuivre, qui n'a été que partiellement compensé par le renchérissement du thé et du jute. L'Angola et le Yémen, qui sont les deux seuls exportateurs de pétrole dans cette catégorie de pays, ont bénéficié de la fermeté du prix du pétrole, et l'Angola a en plus réussi à accroître sa production pétrolière.

Malgré l'évolution généralement défavorable des prix des produits primaires et la faiblesse des importations de l'Europe occidentale, les quelques pays les moins avancés d'Afrique pour lesquels on dispose de données ont accru leurs exportations de 5 à 12 pour cent (en dollars) l'année dernière. Les Etats-Unis et le Japon, qui à eux deux achètent environ un tiers des marchandises exportées par les pays les moins avancés, ont accru leurs achats à ce groupe de pays d'environ 15 pour cent en valeur en 1996 (alors que la croissance globale du commerce mondial des marchandises n'a atteint que 4 pour cent). En revanche, leurs exportations vers ce groupe de pays (qui représentent environ un dixième des importations de ces derniers) ont reculé d'environ 5 pour cent. Globalement, pour l'ensemble des pays les moins avancés, on estime qu'en 1996 la valeur des exportations de marchandises a progressé un peu plus rapidement que celle du commerce mondial. Toutefois, la croissance des importations paraît avoir été moins dynamique que celle des exportations.

Commerce extérieur des membres de certains arrangements d'intégration régionale

Mesurés en dollars, les échanges intrarégionaux de l'Union européenne (15) - qui est de loin l'accord d'intégration régionale le plus important et dont le total des exportations et des importations représente 40 pour cent du commerce mondial des marchandises - ont stagné en 1996. Comme les exportations vers les pays tiers ont progressé de 6½ pour cent et les importations en provenance de ces pays de 2½ pour cent, la part du commerce intrarégional dans le total du commerce des marchandises (exportations plus importations) est tombée à 63 pour cent, après avoir culminé à 65 pour cent en 1992. L'évolution des prix, la faiblesse de la demande intérieure et la dépréciation des monnaies d'Europe occidentale par rapport au dollar EU expliquent cette légère diminution de l'importance relative du commerce intrarégional.

En 1996, les exportations intrarégionales des pays de l'ALENA ont augmenté d'un peu plus de 10 pour cent tandis que leurs exportations vers les pays tiers n'ont progressé que de 5 pour cent. Les exportations intrarégionales - qui en 1996 représentaient près de 9 pour cent des exportations mondiales de marchandises - sont estimées à près de 480 milliards de dollars, soit presque 48 pour cent des exportations totales de ces pays, niveau proche du précédent record atteint en 1994 avant la crise du peso mexicain. Du côté des importations, la part du commerce intrarégional a atteint un niveau record non seulement pour l'ensemble de l'ALENA (près de 40 pour cent), mais aussi pour chacun des trois membres (les importations de l'ALENA en provenance des pays tiers ont augmenté de 4 pour cent l'année dernière). La part des importations intrarégionales va de près de 30 pour cent dans le cas des Etats-Unis à environ 70 pour cent dans le cas du Canada et près de 80 pour cent dans le cas du Mexique.

En 1996 comme l'année précédente, le commerce extérieur des quatre pays membres du MERCOSUR a évolué de façon assez divergente. En raison de la vigueur des importations des deux principaux pays (en valeur, elles ont progressé de 18 pour cent en Argentine et de près de 7 pour cent au Brésil), le commerce intrarégional a été très dynamique et l'on estime qu'il a atteint environ 17 milliards de dollars, soit 0,3 pour cent des exportations mondiales. La part des échanges intrarégionaux dans le total des exportations du MERCOSUR a atteint un niveau sans précédent de 22½ pour cent, tandis que leur part dans les importations est remontée au niveau record de près de 20 pour cent enregistré en 1993.

Evolution en valeur par entité commerçante

Le tableau 1 de l'Appendice donne les chiffres pour 1996 du commerce extérieur des 30 premiers exportateurs et importateurs de marchandises. Les pays qui ont enregistré une forte croissance des exportations sont notamment des exportateurs de pétrole comme le Mexique (+20½ pour cent), la Fédération de Russie (8½ pour cent), l'Arabie saoudite (14 pour cent), l'Indonésie (10 pour cent) et la Norvège (17 pour cent). Les autres pays dont la croissance des exportations mesurée en dollars a été nettement supérieure à la moyenne mondiale en 1996 sont les Etats-Unis (7 pour cent), le Royaume-Uni (7 pour cent), l'Italie (7 pour cent), l'Espagne (11½ pour cent), la Suède (6 pour cent), la Malaisie (6 pour cent), l'Australie (14 pour cent) et l'Irlande (12½ pour cent).

Il est clair que les chiffres exprimés en dollars reflètent non seulement le ralentissement de la croissance du volume des exportations l'année dernière, mais aussi l'effet de change (appréciation du dollar contre le yen et l'écu) et, surtout en ce qui concerne les exportations, la forte hausse du prix du pétrole. Le Japon, quatre pays d'Europe occidentale (Allemagne, Belgique-Luxembourg, Suisse et Danemark) et la Thaïlande ont enregistré une baisse de la valeur en dollars de leurs exportations de marchandises. Cinq pays d'Europe occidentale (Allemagne, France, Pays-Bas, Suisse et Danemark) ainsi que le Taipei chinois et la Thaïlande ont enregistré une baisse de la valeur en dollars de leurs importations.

La croissance des importations a été supérieure au double de la moyenne mondiale (4 pour cent) dans sept pays, de la Pologne et du Mexique (+25 pour cent environ) à l'Inde (+8½ pour cent), en passant par la Turquie, la République de Corée, l'Irlande et la Fédération de Russie.

Le tableau 2 de l'Appendice donne la liste des 30 premiers exportateurs et importateurs de marchandises, le commerce intra-UE étant exclu des statistiques relatives à l'Union européenne et au commerce mondial et l'UE étant considérée comme une seule entité commerciale (le tableau 1 de l'Appendice donne le détail pour les 15 pays membres de l'UE). Sur cette base, l'UE est le premier exportateur et les Etats-Unis sont le premier importateur, tandis que le Japon occupe la troisième place tant pour les exportations que pour les importations.

Evolution du commerce en valeur depuis le début des années 90

Les chiffres du tableau 4 (évolution de la valeur en dollars) indiquent quelles sont les entités dont le commerce extérieur a été le plus dynamique depuis le début des années 90. Neuf d'entre elles - Argentine, Chine, Indonésie, République de Corée, Malaisie, Mexique, Philippines, Singapour et Thaïlande - apparaissent tant parmi les exportateurs que parmi les importateurs. Parmi les 21 entités qui figurent dans le tableau, il n'y a que cinq membres de l'OCDE: l'Irlande, l'Espagne et la Turquie, ainsi que le Mexique et la République de Corée (qui sont tous deux des membres récents).

Tableau 4
Les exportateurs et importateurs les plus dynamiques en 1990-1996a

(Taux de croissance annuelle moyen sur la base de la valeur en dollars)

Exportateurs

Importateurs

Malaisie

18

Argentine

34

Philippines

17

Pologne

22

Chine

16

Malaisie

18

Thaïlande

16

Philippines

18

Singapour

15

Chine

17

Mexique

15

Brésil

17

Irlande

13

Colombie

16

Koweït

12

Emirats arabes unis

15

Corée, Rép. de

12

Chili

15

Indonésie

12

Mexique

14

Argentine

12

Singapour

14

Inde

11

Corée, Rép. de

14

Espagne

11

Thaïlande

13

   

Indonésie

12

   

Turquie

11

   

Israël

11

   

Taipei chinois

11

a Les entités qui figurent sur la liste répondent aux deux conditions suivantes: i) leurs importations ou leurs exportations dépassaient 10 milliards de dollars en 1996, et ii) le taux de croissance de leurs exportations et de leurs importations était égal à au moins 1,5 fois la moyenne mondiale de 7 pour cent enregistrée sur la période 1990-1996.

III. Commerce mondial des services commerciaux en 1996

On estime que la valeur des exportations mondiales de services commerciaux a augmenté de 5 pour cent en 1996, contre 14 pour cent en 1995. Le ralentissement était particulièrement prononcé en Europe occidentale et en Asie. En partie à cause des effets de change, le taux de croissance du commerce des services commerciaux de ces deux régions a diminué des deux tiers en 1996. L'Europe occidentale, qui en 1995 avait fourni la moitié des exportations de services commerciaux du monde, a enregistré une croissance inférieure à la moyenne en 1996. On estime que les exportations de services commerciaux de l'Amérique du Nord et de l'Amérique latine ont progressé à peu près au même rythme qu'en 1995 (6 et 8 pour cent respectivement), ce qui en 1996 était supérieur à la moyenne mondiale.

Les importations de services commerciaux de l'Europe occidentale n'ont crû que de 5 pour cent en 1996 (soit nettement moins que la moyenne mondiale), contre 15 pour cent en 1995, ce qui est dû à la faiblesse de l'activité économique dans la région. En Asie, les importations ont progressé beaucoup moins rapidement que l'année précédente mais leur taux de croissance est resté supérieur à la moyenne mondiale. Toutefois, au Japon, la décélération a été encore plus prononcée qu'en Europe occidentale et le taux de croissance est tombé de 15 pour cent en 1995 à quelque 2 pour cent en 1996. Les importations de services commerciaux de l'Amérique du Nord se sont accrues d'environ 6 pour cent, soit à peine moins qu'en 1995, et ont atteint près de 170 milliards de dollars. En Amérique latine, les importations de services commerciaux ont augmenté plus rapidement en 1996, car la vigueur de la reprise au Mexique a plus que compensé le ralentissement de la croissance des importations du Brésil, premier importateur de services de la région.

On trouvera au tableau 3 de l'Appendice des données relatives aux 30 premiers exportateurs et importateurs de services commerciaux pour 1995 (dernière année pour laquelle on dispose de données relativement complètes).

Tableau 1 de l'Appendice
Commerce mondial des marchandises: principaux exportateurs et importateurs, 1996

(Milliards de dollars et pourcentage)

Rang

EXPORTATEURS

Valeur

(f.a.b.)

Part

Variation annuelle

Rang

IMPORTATEURS

Valeur (c.a.f.)

Part

Variation annuelle

1

Etats-Unis

624,8

11,9

6,8

1

Etats-Unis

817,8

15,2

6,1

2

Allemagne

521,2

9,9

-0,3

2

Allemagne

456,3

8,5

-1,5

3

Japon

412,6

7,9

-6,9

3

Japon

349,6

6,5

4,1

4

France

290,3

5,5

1,3

4

Royaume-Uni

278,6

5,2

5,0

5

Royaume-Uni

259,1

4,9

7,0

5

France

275,3

5,1

-0,2

6

Italie

250,7

4,8

7,1

6

Italie

207,0

3,8

0,4

7

Canada

201,2

3,8

4,7

7

Hong Kong

202,0

3,7

3,0

8

Pays-Bas

197,1

3,8

0,9

 

- Importations définitivesb

48,5

0,9

-7,0

9

Hong Kong

180,9

3,4

4,0

8

Canada

175,0

3,2

3,9

 

- Exportations de produits indigènes

27,4

0,5

-8,4

9

Pays-Bas

174,1

3,2

-1,0

10

Belgique-Luxembourg

166,7

3,2

-1,8

10

Belgique-Luxembourg

154,6

2,9

-0,4

11

Chine

151,1

2,9

1,5

11

Corée, Rép. de

150,3

2,8

11,2

12

Corée, Rép. de

129,8

2,5

3,8

12

Chine

138,8

2,6

5,1

13

Singapour

125,1

2,4

5,8

13

Singapour

131,5

2,4

5,6

 

- Exportations de produits indigènes

73,6

1,4

5,7

 

- Importations définitivesb

79,9

1,5

5,4

14

Taipei chinois

116,0

2,2

3,9

14

Espagne

121,9

2,3

6,1

15

Espagne

102,1

1,9

11,4

15

Taipei chinois

102,5

1,9

-1,1

16

Mexique

95,9

1,8

20,6

16

Mexique

90,3

1,7

23,6

17

Suède

84,2

1,6

5,8

17

Malaisie

78,6

1,5

1,0

18

Suisse

80,0

1,5

-2,0

18

Suisse

78,5

1,5

-2,1

19

Malaisie

78,4

1,5

5,8

19

Thaïlande

68,3

1,3

-3,5

20

Fédération de Russiea

70,4

1,3

8,6

20

Autriche

66,0

1,2

1,0

21

Australie

59,9

1,1

13,8

21

Suède

65,8

1,2

2,0

22

Autriche

58,0

1,1

1,0

22

Australie

65,5

1,2

6,9

23

Arabie saoudite

56,3

1,1

13,9

23

Brésil

57,5

1,1

6,9

24

Thaïlande

54,8

1,0

-2,9

24

Fédération de Russiea

44,4

0,8

9,9

25

Irlande

50,0

1,0

12,3

25

Danemark

43,2

0,8

-0,7

26

Indonésie

49,9

0,9

9,8

26

Indonésie

42,8

0,8

4,5

27

Norvège

48,7

0,9

16,8

27

Turquie

42,0

0,8

17,6

28

Danemark

48,1

0,9

-1,4

28

Pologne

38,3

0,7

26,0

29

Brésil

47,8

0,9

2,7

29

Inde

37,5

0,7

8,5

30

Finlande

40,5

0,8

1,3

30

Irlande

36,1

0,7

10,0

 

Totalc

4 651,0

88,5

3,3

 

Totalc

4 590,0

85,2

3,7

 

Mondec

5 254,0

100,0

3,8

 

Mondec

5 390,0

100,0

4,1

a Non compris le commerce avec les pays baltes et la CEI. S'il était inclus, les exportations et importations russes passeraient à 89,6 et 64,3 milliards de dollars, respectivement.

b Les importations définitives s'entendent des importations moins les réexportations.

c Y compris d'importantes réexportations ou importations pour la réexportation.

Tableau 2 de l'Appendice
Commerce mondial des marchandises: principaux exportateurs et importateurs (non compris les échanges intra-Union européenne), 1996

(Milliards de dollars et pourcentage)

Rang

EXPORTATEURS

Valeur

(f.a.b.)

Part

Variation annuelle

Rang

IMPORTATEURS

Valeur

(c.a.f.)

Part

Variation annuelle

1

Union européenne (15)

800,0

20,2

6,5

1

Etats-Unis

817,8

20,0

6,1

2

Etats-Unis

624,8

15,8

6,8

2

Union européenne (15)

725,0

17,8

1,7

3

Japon

412,6

10,4

-6,9

3

Japon

349,6

8,6

4,1

4

Canada

201,2

5,1

4,7

4

Hong Kong

202,0

4,9

3,0

5

Hong Kong

180,9

4,6

4,0

 

- Importations définitivesb

48,5

1,2

-7,0

 

- Exportations de produits indigènes

27,4

0,7

-8,4

5

Canada

175,0

4,3

3,9

6

Chine

151,1

3,8

1,5

6

Corée, Rép. de

150,3

3,7

11,2

7

Corée, Rép. de

129,8

3,3

3,8

7

Chine

138,8

3,4

5,1

8

Singapour

125,1

3,2

5,8

8

Singapour

131,5

3,2

5,6

 

- Exportations de produits indigènes

73,6

1,9

5,7

 

- Importations définitivesb

79,9

2,0

5,4

9

Taipei chinois

116,0

2,9

3,9

9

Taipei chinois

102,5

2,5

-2,2

10

Mexique

95,9

2,4

20,6

10

Mexique

90,3

2,2

23,6

11

Suisse

80,0

2,0

-2,0

11

Malaisie

78,6

1,9

1,0

12

Malaisie

78,4

2,0

5,8

12

Suisse

78,5

1,9

-2,1

13

Fédération de Russiea

70,4

1,8

8,6

13

Thaïlande

68,3

1,7

-3,5

14

Australie

59,9

1,5

13,8

14

Australie

65,5

1,6

6,9

15

Arabie saoudite

56,3

1,4

13,9

15

Brésil

57,5

1,4

6,9

16

Thaïlande

54,8

1,4

-2,9

16

Fédération de Russiea

44,4

1,1

9,9

17

Indonésie

49,9

1,3

9,8

17

Indonésie

42,8

1,0

4,5

18

Norvège

48,7

1,2

16,8

18

Turquie

42,0

1,0

17,6

19

Brésil

47,8

1,2

2,7

19

Pologne

38,3

0,9

26,0

20

Inde

33,3

0,8

8,3

20

Inde

37,5

0,9

8,5

21

Afrique du Sud

28,5

0,7

1,8

21

Philippines

34,5

0,8

21,8

22

Emirats arabes unis

25,4

0,6

14,1

22

Norvège

33,9

0,8

3,5

23

Pologne

24,7

0,6

8,0

23

Israël

31,1

0,8

5,3

24

Argentine

23,8

0,6

13,7

24

Afrique du Sud

30,4

0,7

-0,7

25

Venezuela

22,2

0,6

20,5

25

Arabie saoudite

29,8

0,7

8,5

26

Turquie

22,0

0,6

1,9

26

Rép. tchèquec

27,8

0,7

10,1

27

Rép. tchèque

21,9

0,6

1,2

27

Emirats arabes unis

26,5

0,6

12,5

28

Philippines

20,7

0,5

18,2

28

Argentine

23,8

0,6

18,0

29

Israël

20,2

0,5

6,2

29

Chili

17,5

0,4

9,7

30

Iran, Rép.

islamique d'

18,3

0,5

15,1

30

Hongrie

16,3

0,4

4,1

 

Totald

3 645,0

92,2

4,7

 

Totald

3 706,0

90,8

5,1

 

Monded

3 950,0

100,0

4,8

 

Monded

4 084,0

100,0

5,3

a Non compris le commerce avec les pays baltes et la CEI. S'il était inclus, les exportations et importations russes passeraient à 89,6 et 64,3 milliards de dollars, respectivement.

b Les importations définitives s'entendent des importations moins les réexportations.

c Importations f.a.b.

d Y compris d'importantes réexportations ou importations pour la réexportation.

Tableau 3 de l'Appendice
Commerce mondial des services commerciaux: principaux exportateurs et importateurs, 1995

(Milliards de dollars et pourcentage)

Rang

EXPORTATEURS

Valeur

Part

Variation annuelle

Rang

IMPORTATEURS

Valeur

Part

Variation annuelle

1

Etats-Unis

189,5

16,2

8

1

Allemagne

130,3

10,7

20

2

France

96,0

8,2

8

2

Etats-Unis

128,3

10,5

7

3

Allemagne

79,5

6,8

25

3

Japon

121,6

10,0

15

4

Royaume-Uni

69,4

5,9

13

4

France

76,9

6,3

11

5

Italie

64,7

5,5

17

5

Italie

62,9

5,2

17

6

Japon

63,9

5,4

13

6

Royaume-Uni

57,8

4,7

10

7

Pays-Bas

47,2

4,0

12

7

Pays-Bas

45,3

3,7

11

8

Espagne

39,6

3,4

17

8

Belgique-Luxembourga

33,7

2,8

...

9

Hong Kong

36,1

3,1

16

9

Canada

29,3

2,4

4

10

Belgique-Luxembourga

35,3

3,0

...

10

Corée, Rép. de

27,5

2,3

36

11

Autricheb

31,5

2,7

...

11

Chine

24,6

2,0

57

12

Singapour

29,3

2,5

26

12

Taipei chinois

23,8

2,0

13

13

Suisse

26,1

2,2

14

13

Autricheb

23,1

1,9

...

14

Corée, Rép. de

25,1

2,1

33

14

Espagne

21,6

1,8

17

15

Canada

21,2

1,8

10

15

Hong Kong

21,2

1,7

17

16

Chine

18,4

1,6

14

16

Fédération de Russiea

20,2

1,7

31

17

Taipei chinois

15,6

1,3

15

17

Thaïlande

18,6

1,5

22

18

Suède

15,2

1,3

13

18

Australie

17,2

1,4

12

19

Australie

15,1

1,3

13

19

Suède

17,1

1,4

17

20

Thaïlande

14,7

1,2

28

20

Singapour

16,5

1,4

23

21

Turquie

14,5

1,2

35

21

Norvègeb

15,9

1,3

...

22

Danemark

14,3

1,2

4

22

Suisse

15,4

1,3

21

23

Norvègeb

14,2

1,2

...

23

Danemark

14,0

1,1

17

24

Fédération de Russie

11,6

1,0

30

24

Indonésie

13,2

1,1

18

25

Grèce

9,5

0,8

4

25

Brésil

13,2

1,1

34

26

Philippines

9,3

0,8

38

26

Malaisie

10,6

0,9

21

27

Mexique

8,8

0,7

1

27

Irlande

10,5

0,9

27

28

Pologne

8,6

0,7

92

28

Finlande

9,7

0,8

39

29

Egypte

8,3

0,7

7

29

Mexique

9,3

0,8

-27

30

Portugal

8,1

0,7

21

30

Israël

9,2

0,8

14

 

Total

1 040,0

88,8

14

 

Total

1 039,0

85,2

15

 

Monde

1 170,0

100,0

14

 

Monde

1 220,0

100,0

14

a Chiffre non comparable à ceux des années précédentes en raison d'un changement de méthode.

b Estimation.