ALLOCUTIONS — DG ROBERTO AZEVÊDO

 

Pour en savoir plus

  

Merci Monsieur l’Ambassadeur.

Bonjour à tous. Je suis très heureux d’être ici pour ouvrir cet atelier. C’est l’occasion d’examiner de plus près la question de la détention de stocks publics, le mécanisme de sauvegarde spéciale et leurs rôles respectifs dans la sécurité alimentaire.

  • premièrement, cet atelier porte sur une question qui revêt une grande importance pour tous les Membres de l’OMC: la sécurité alimentaire;
  • deuxièmement, c’est l’occasion de reconnaître une fois de plus le rôle crucial du commerce pour assurer la sécurité alimentaire; et
  • troisièmement, cet atelier témoigne de l’importance que les Membres attachent à la transparence dans la poursuite des négociations.

Étant donné que la onzième Conférence ministérielle approche à grands pas, j’ajouterais que cette activité arrive à point nommé.

La sécurité alimentaire, comme je l’ai dit, est d’une importance capitale pour tous les Membres.

Lors de la Conférence ministérielle de Bali, les Ministres ont pris des mesures décisives pour accroître la sécurité alimentaire, en adoptant une solution provisoire au problème de la détention des stocks publics. Ils nous ont par ailleurs donné un mandat clair consistant à trouver une solution permanente pour cette question avant la fin de cette année.

À Nairobi, les Ministres ont reconfirmé ce mandat et ont chargé les Membres d’aborder ce sujet lors des sessions spécifiques et en suivant un calendrier accéléré. Toutefois, bien qu’un certain nombre de sessions spécifiques aient eu lieu, je pense qu’il nous faut progresser davantage et plus vite. Cet atelier est selon moi une étape capitale dans la recherche d’une solution permanente, à trouver avant la fin de l’année.

À Nairobi, les Ministres ont aussi reconnu le droit des pays en développement Membres d’avoir recours à un Mécanisme de sauvegarde spéciale, qui doit également être négocié dans le cadre de sessions spécifiques.

Les Ministres sont convenus que les représentants devraient accorder la priorité aux travaux qui n’ont pas encore abouti à des résultats.

Toutefois, dans le cas de la détention de stocks publics comme dans de nombreux autres domaines, peu de progrès ont été accomplis compte tenu de la divergence des points de vue entre les Membres de l’OMC.

J’espère que cet atelier fournira des informations supplémentaires qui permettront de répondre aux préoccupations exprimées par les non-proposants et de rapprocher les positions des Membres.

La transparence est l’un des principes fondamentaux de l’OMC. Elle est essentielle pour instaurer la confiance et aider à prendre des décisions en connaissance de cause.

La transparence peut donc être cruciale pour inciter les Membres à revoir des positions bien arrêtées et faire mûrir de nouvelles idées sur la manière de traiter les questions en jeu. C’est un domaine dans lequel nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer les préoccupations légitimes de tous les Membres.

N’oublions pas cependant que la sécurité alimentaire n’est pas un jeu à somme nulle — c’est un enjeu pour tous les Membres.

Face à cette réalité, le meilleur moyen d’assurer la sécurité alimentaire est de mener une action collective. C’est la logique qui sous-tend les Objectifs de développement durable (ODD), qui ont appelé le monde entier, par l’intermédiaire de l’objectif 2, à éliminer la faim, à assurer la sécurité alimentaire, à améliorer la nutrition et à promouvoir l’agriculture durable.

À ce stade, il convient de rappeler que l’une des cibles de l’objectif 2 est de corriger et de prévenir les distorsions sur les marchés agricoles mondiaux, y compris par l’élimination de toutes les formes de subventions aux exportations agricoles.

Comme vous le savez, les Ministres ont adopté une décision sur ce point précis à Nairobi, demandant l’élimination des subventions à l’exportation des produits agricoles et limitant les mesures à l’exportation d’effet équivalent.

Ce fut une contribution majeure aux ODD, mais il reste évidemment beaucoup à faire.

Le commerce a une incidence sur les quatre dimensions de la sécurité alimentaire, à savoir: la disponibilité des produits alimentaires, l’accès à ces derniers, leur utilisation et leur stabilité dans le temps.

Nous devons donc nous interroger sur la manière dont le commerce peut faciliter l’accès à des produits alimentaires nutritifs pour ceux qui en ont besoin, et assurer aux populations des revenus suffisants pour se procurer ces produits où et quand elles en ont besoin.

Un succès à Buenos Aires serait une autre avancée conséquente, à l’heure où nous nous efforçons de traiter efficacement la question de la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale. Continuons donc de travailler en tenant compte de l’urgence de la situation.

J’espère que vos débats seront très fructueux et j’attends avec intérêt les résultats de cet atelier.

Merci.

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