Allocution du Directeur général, M. Roberto Azevêdo

Excellences,
Mesdames, Messieurs,

Bonjour ‒ et bienvenue à cette réception qui marque le centenaire de l'Organisation internationale du travail.

Nous accueillons aujourd'hui quelques éminents invités:

• Mme Silvia Elena Alfaro Espinosa, Présidente du Conseil d'administration de l'OIT
• Mme Catelene Passchier, Vice-Présidente, et d'autres membres du Conseil d'administration
• M. Guy Ryder, Directeur général de l'OIT
• M. Pierre Maudet, Conseiller d'État du Canton de Genève.

C'est un plaisir de vous avoir tous ici avec nous.

Permettez-moi tout d'abord de vous féliciter!

La tenue de cette réception à l'OMC revêt une importance particulière pour nous tous. Ce bâtiment, le Centre William Rappard, est l'ancien siège de l'OIT.

Quand vous arrivez par l'entrée principale, vous passez devant une œuvre d'art intitulée "Construire le futur", qui représente le texte fondateur de l'OIT issu du Traité de Versailles.

Son message est que la paix doit être fondée sur la justice sociale. Et que la justice sociale dépend elle-même des droits des travailleurs.

Cela rappelle en permanence aux Membres de l'OMC qu'ils doivent travailler au relèvement des niveaux de vie et au plein emploi dans le monde. Ces deux objectifs sont d'ailleurs également inscrits dans l'accord fondateur de l'OMC.

Nos deux organisations ont donc beaucoup en commun.

Ces dernières années, mon ami Guy Ryder et moi-même avons uni nos forces dans le cadre d'une série d'initiatives destinées à renforcer encore ce partenariat. J'en suis très fier.

À une époque de profonds bouleversements économiques, je pense que cela est plus important que jamais.

Le progrès technologique apporte des changements considérables au monde du travail ‒ de même qu'il transforme actuellement le commerce mondial.

Notre façon de nous adapter à cette révolution est un défi majeur pour nos deux organisations.

Mais, au vu de l'histoire de l'OIT, je n'ai aucun doute que nous le relèverons.

Nous célébrons en partie cette histoire dans l'exposition que vous voyez autour de vous aujourd'hui.

Cette exposition retrace l'évolution du bâtiment pendant qu'il abritait l'OIT. Il y a aussi des portraits du premier Directeur de l'OIT, Albert Thomas, et du premier Président du Conseil d'administration de l'OIT, Arthur Fontaine.

Nous avons les trois clés originelles du bâtiment, fabriquées en 1926 pour illustrer le caractère trilatéral des travaux de l'OIT. Et l'exposition comprend aussi 12 portraits de quelques véritables "citoyens du monde" qui ont consacré une partie de leur vie exceptionnelle à travailler dans l'enceinte de ce bâtiment.

Permettez-moi donc de remercier tous ceux qui ont participé à la réalisation de cette brillante exposition, et en particulier:

• Said El Hachimi
• Maria Bressi
• Jesus Galan Sanchez
• Edmundo Murray et
• de nombreux autres collègues de l'OMC qui ont contribué à ce projet.

Mes remerciements vont aussi à Antoinette Juvet-Mir et Remo Becci ainsi qu'à leur équipe de l'OIT.

Je vous encourage tous à regarder de plus près les objets exposés. Edmundo et Remo seront disponibles pour répondre à toutes les questions que vous pourrez leur poser.

J'ai le grand plaisir d'annoncer que Guy a quelques nouvelles au sujet d'une autre œuvre d'art importante que nous dévoilerons ce soir ‒ mais je le laisse vous faire part des détails à ce sujet.

Permettez-moi de conclure par une dernière réflexion.

En célébrant les 100 ans de l'OIT, nous célébrons aussi 100 ans de multilatéralisme.

Certes, le multilatéralisme n'est pas parfait. Il ne fait pas disparaître par magie nos divergences et nos désaccords. Mais il nous donne les moyens de les résoudre d'une manière pacifique et coopérative.

C'est assurément plus important aujourd'hui que jamais.

Nous abordons à présent un nouveau siècle de multilatéralisme. Travaillons ensemble pour lui donner forme et le renforcer, afin qu'il y ait encore plus à célébrer au cours des années à venir.

Je donne à présent la parole à Guy.

Merci à tous et bonne soirée!