NOUVELLES: ALLOCUTIONS — DG ROBERTO AZEVÊDO


POUR EN SAVOIR PLUS:
> Allocutions: Roberto Azevêdo

  

Bonjour et bienvenue à tous. J’espère que vous avez bien profité de la pause estivale.

Je souhaite que cette réunion marque le début d’une période d’activité intense dans les prochains jours — alors j’espère que vous êtes tous bien reposés.

Je ne vais donc pas parler très longtemps cet après-midi. Je veux simplement vous donner une idée de la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui et de ce que nous pourrions avoir à faire pour aller de l’avant.

Comme nos travaux concerneront des questions relevant du CNC et d’autres questions qui ne relèvent pas de lui, je travaillerai en étroite collaboration avec le Président du Conseil général.

Par conséquent, après mes remarques, je demanderai à l’Ambassadeur Fried de dire quelques mots.

Vous vous souvenez qu’à notre réunion du 31 juillet, je vous ai demandé de profiter de l’été pour réfléchir, de prendre le temps de bien penser à la façon dont nous pourrions avancer dans tous nos domaines de travail, en particulier:

  • à la manière dont nous pourrions continuer à avancer dans la mise en œuvre des décisions de Bali, et
  • à la manière dont nous pourrions poursuivre nos efforts concernant le programme de travail de l’après-Bali.

Ce sont précisément les points que nous devons aborder. Et il est clair que la mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges sera un aspect essentiel de nos discussions sur les moyens de faire avancer le paquet de Bali.

Comme vous le savez, nous sommes arrivés à minuit le 31 juillet sans avoir obtenu de résultats.

Nous avons manqué le délai pour l’adoption du protocole d’amendement concernant l’Accord sur la facilitation des échanges, qui était le premier délai fixé par les Ministres à Bali.

En ce sens, c’était un moment très important.

À la réunion de juillet, j’ai dit que cela aurait probablement une incidence sur tous les aspects de nos travaux. J’ai dit que je pensais qu’il y aurait des conséquences, mais que ce n’était pas moi qui déciderais de ce qu’elles seraient.

C’est à vous qu’il appartiendra de le déterminer et cela pourra peut-être se faire dans les prochaines semaines.

Je sais que bon nombre d’entre vous ont réfléchi longuement à ces questions cet été. J’en ai bien sûr fait autant. Certains d’entre vous m’ont même donné des idées pour faire avancer les choses.

C’est encourageant.

Il faut maintenant que nous partagions nos réflexions.

Notre objectif devrait être de trouver des solutions concernant non seulement la mise en œuvre des résultats de Bali mais aussi la manière d’avancer sur les questions restantes relevant du PDD.

Nous devons progresser dans ces deux domaines le plus rapidement possible. Nous sommes déjà en retard — et nous ne pouvons ignorer le fait que nous avons d’autres échéances à l’horizon.

Nous savons tous que certaines questions difficiles nous attendent et que nous devrons travailler ensemble pour les résoudre.

S’agissant des décisions de Bali, il semble y avoir clairement un lien entre les préoccupations relatives aux négociations sur la détention de stocks publics à des fins de sécurité alimentaire et l’adoption du protocole d’amendement concernant l’Accord sur la facilitation des échanges.

Nous savons néanmoins qu’il ne peut pas y avoir de parallélisme strict.

Une négociation a été achevée avec la conclusion du paquet de Bali, et l’autre a démarré avec la conclusion du paquet de Bali.

C’est un fait, toutes les décisions de Bali sont assorties de calendriers très spécifiques, qui avancent à des rythmes différents.

Nous devons néanmoins trouver un moyen de rassurer ceux qui ont encore des préoccupations au sujet de la sécurité alimentaire.

Et, dans le même temps, nous devons trouver un moyen de mettre pleinement en œuvre toutes les autres décisions de Bali, y compris l’Accord sur la facilitation des échanges.

D’après les discussions que j’ai eues cet été, il semble que la solution est encore loin d’être évidente.

Mais je sens une réelle préoccupation face à la situation et une réelle volonté de trouver une solution.

Pendant la pause estivale, je me suis rendu dans sept pays: le Mexique, Cuba, El Salvador, l’Égypte, le Rwanda, le Nigéria et les Pays-Bas.

J’ai aussi rencontré certains d’entre vous qui sont restés à Genève.

À chaque fois, mes interlocuteurs ont exprimé un ferme soutien au système commercial multilatéral et à nos travaux, et le désir de poursuivre les efforts de négociation.

Je pense que ce point de vue est très largement partagé.

Voilà donc où nous en sommes aujourd’hui.

À mon avis, les Membres devraient désormais échanger entre eux leurs points de vue sur la marche à suivre.

Et, comme je l’ai dit, pour faire cela, nous devons engager dès maintenant une série de consultations intensives et approfondies, avec l’intention de progresser rapidement.

Pour ma part, je poursuivrai mes consultations. Ce matin, j’ai réaffirmé aux Présidents qu’ils devaient reprendre immédiatement leurs consultations avec les Membres sur ces questions.

Je suis content de voir que certains Présidents ont déjà prévu des réunions.

Cela montre que nous devons agir rapidement pour voir si nous sommes capables de donner un nouvel élan à nos travaux.

Le CNC se réunira le 6 octobre pour rendre compte des résultats des consultations et, je l’espère, pour annoncer collectivement que nous avons trouvé un moyen d’avancer.

En juillet, j’ai dit que le revers que nous avons subi alors signifiait que nous entrions dans une période d’incertitude concernant tous les domaines de nos travaux.

Je pense qu’il est temps de réduire cette incertitude en clarifiant l’évaluation de la situation et en vérifiant s’il y a un moyen d’aller de l’avant.

Je ne saurais trop insister sur l’importance des travaux à venir.

Les Membres me parlent avec beaucoup de franchise, ce qui n’est pas souvent le cas dans les autres instances. Selon mon jugement personnel, et d’après ce que les Membres m’ont dit, nous sommes dans une situation très précaire. Et aujourd’hui, je ne suis pas sûr que tout le monde mesure pleinement le risque.

Je vous demande donc instamment de vous écouter les uns les autres et de dialoguer entre vous, en montrant un réel engagement et un réel sentiment de l’urgence de la situation. À mon sens, nous ne pouvons pas continuer à faire comme si de rien n’était.

Je vous demande de participer activement à tous ces processus.

Je ne m’attends pas à ce qu’un échange de vues ait lieu ici et maintenant, car je pense qu’il sera plus efficace de procéder à cet exercice interactif dans le cadre de ces discussions.

Je peux évidemment vous donner la parole si vous souhaitez faire une déclaration, mais je vous en prie soyez brefs. Nous avons beaucoup de travail.

Je vous remercie de votre attention.

Je laisse maintenant la parole à l’Ambassadeur Fried.

 

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