La pêche et le commerce de poisson à la Trinité-et-Tobago — en images

 

Une équipe du Secrétariat de l'OMC s'est rendue à la Trinité-et-Tobago du 17 au 19 janvier 2023 pour la tenue d'un atelier avec des fonctionnaires des Caraïbes sur l'Accord sur les subventions à la pêche. Elle a profité de l'occasion pour découvrir de près les installations de pêche locales. Les photos ci-après donnent un aperçu de l'importance de la pêche en mer et du commerce de poisson à la Trinité-et-Tobago.


Dans le port privé de Chaguaramas, au nord-ouest, l'équipe a rencontré Rema, un ressortissant jamaïcain qui a déménagé sur l'île pour travailler sur un navire de pêche. Il a indiqué que ce travail lui permettait d'envoyer de l'argent à sa famille.
Chaguaramas est un pôle de réexportation pour les navires de pêche dans la région des Caraïbes. En période de pointe, le port compte jusqu'à 18 palangriers par jour qui débarquent leurs prises de thon. Au port, des contrôles sanitaires et phytosanitaires ainsi que des contrôles douaniers sont effectués pour toutes les prises destinées aux marchés étrangers.
La Trinité-et-Tobago a ratifié l'Accord relatif aux mesures du ressort de l'État du port en 2019, qui est actuellement soumis au Parlement. Dans l'intervalle, le pays met en application certaines prescriptions de l'Accord, telles que la notification préalable des navires entrant dans le port et la mise en place d'un guichet électronique unique pour les procédures douanières.
À proximité de Chaguaramas se trouve le centre de pêche Carenage. Ce centre a été créé par le gouvernement de la Trinité-et-Tobago en 2019 afin de mettre des installations à la disposition des pêcheurs pratiquant la pêche à petite échelle et artisanale, y compris des machines à glace, des installations de stockage ainsi qu'un atelier de réparation et un espace de nettoyage pour les bateaux.
L'équipe a rencontré David, qui dit que ce sont ses parents qui lui ont appris à pêcher pour gagner sa vie. Il a grandi sur l'eau et subvient aux besoins de sa famille grâce à la pêche depuis plus de 30 ans. Il dit qu'il a pu observer l'épuisement progressif des stocks de poissons et qu'il s'inquiète pour les générations futures qui n'auront pas la possibilité de profiter de l'océan comme il l'a fait.
Pour David, la pêche est un mode de vie et il n'imagine pas faire autre chose. Il raconte que le centre l'a aidé à améliorer la qualité du poisson destiné au marché local.