EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES:

Remarques finales du Président

Voir aussi:
Examen des politiques commerciales: Géorgie
  

Ce premier examen des politiques commerciales de la Géorgie nous a permis de bien mieux comprendre l’évolution des politiques commerciales du pays depuis son accession à l’OMC, ainsi que les défis auxquels il doit faire face. Je remercie Mme Kovziridze et sa délégation et souhaiterais également saluer la précieuse contribution du présentateur, M. Krzysztof Januszek (Pologne), et des Membres pour leur participation active et clairvoyante à cet exercice. Les rapports des autorités géorgiennes et du Secrétariat ainsi que les réponses détaillées apportées par la délégation de la Géorgie aux nombreuses questions posées ont favorisé la transparence, tant pour la Géorgie elle-même que pour l'ensemble des Membres de l’OMC.

Les Membres ont félicité la Géorgie pour son engagement en faveur de l'ouverture des échanges et des investissements étrangers, ainsi que pour les progrès récemment accomplis en matière de libéralisation économique. Ils ont loué la Géorgie pour les résultats économiques remarquables enregistrés au cours de la plus grande partie de la période considérée, le taux annuel moyen de croissance du PIB étant de 9-10%, en grande partie grâce aux réformes, ce qui a été largement reconnu. Des réformes commerciales d’ampleur ont en particulier été mises en œuvre dans les domaines des droits de douane, de l’amélioration des douanes, des régimes de licences commerciales et de l’adoption d’une législation commerciale compatible avec les normes internationales. Cependant, la Géorgie n’a que partiellement réussi à améliorer la compétitivité extérieure du secteur privé; à cet égard, le pays a été encouragé à poursuivre ses réformes structurelles afin de rendre ses marchés plus flexibles, d’attirer l’investissement dans les activités d’exportation, d’améliorer la productivité et la compétitivité, et de contribuer ainsi à la croissance.

Les Membres ont fait l’éloge du régime commercial libéral de la Géorgie, qui se caractérise par une structure tarifaire simple et l’un des taux moyens de droits NPF appliqués les plus faibles au monde; quasiment 85% des importations entrent en Géorgie en franchise de droits. Il a également été noté que la Géorgie n’avait eu recours à aucune mesure de restriction depuis le début de la crise économique. L’engagement de la Géorgie à l'égard du système de l’OMC a été souligné et le pays a été instamment prié de concrétiser sa volonté d’accéder à l’Accord sur les marchés publics. La Géorgie a également été encouragée à améliorer ses notifications à l’OMC dans un certain nombre de domaines. Concernant la mise en conformité avec les normes et pratiques internationales, les Membres ont noté que des améliorations étaient possibles dans divers domaines tels que les mesures SPS, les réglementations techniques, la politique de concurrence et le respect des droits de propriété intellectuelle, ce qui soulève le problème plus vaste, et s’inscrivant dans une perspective plus longue, du renforcement des capacités de manière générale.

Les Membres ont noté que la croissance des exportations, qui représentent environ un cinquième du PIB de la Géorgie, n’avait pas été à l’image de la forte croissance économique globale lors de la période considérée. Les principales exportations de la Géorgie restent dominées par quelques produits à faible valeur ajoutée, ce qui reflète l’aboutissement seulement partiel des efforts déployés pour diversifier les exportations. Les Membres ont interrogé la Géorgie sur les politiques et les mesures qu'elle envisageait pour stimuler ses exportations au cours des années à venir.

Les Membres se sont déclarés satisfaits des réponses apportées par la délégation de la Géorgie et attendaient avec intérêt de recevoir de nouveaux éléments de réponse. Pour conclure, les nombreuses questions posées et le débat animé reflètent l’importance que les Membres attachent à cet examen. J’encourage la Géorgie à prendre à cœur les préoccupations des Membres et j’espère qu’elle poursuivra son processus de réforme, qui s’est jusqu’ici traduit par de bons résultats économiques et a aidé le pays à s’imposer comme un corridor commercial régional important. J’invite par ailleurs les Membres à venir en aide à la Géorgie, en lui fournissant l’assistance technique nécessaire, y compris dans le domaine du renforcement des capacités, et en ouvrant davantage leurs marchés aux exportations géorgiennes.

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