DIRECTORES GENERALES ADJUNTOS

 

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Esta reunión ministerial fue organizada por los cuatro países productores de algodón del África Occidental: Benin, Burkina Faso, Malí y el Chad.

El Director General Adjunto dijo lo siguiente:


Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Bonjour,

C'est pour moi un immense plaisir d'être parmi vous ici, à Cotonou, pour représenter le Secrétariat de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à la cinquième réunion de coordination ministérielle du C-4 et au lancement officiel de la première édition de la foire internationale du coton africain.

Je tiens tout d'abord à rendre hommage aux efforts inlassables déployés par vous, les pays du C‑4 — Bénin, Burkina Faso, Mali et Tchad — pour défendre vos intérêts tant à Genève que dans les capitales. Grâce à ces efforts, la question du coton est aujourd'hui un sujet incontournable à l'OMC, tant dans son volet commercial que dans son volet développement.

La question du coton constitue aujourd'hui un test de la volonté des Membres de l'OMC d'obtenir des résultats véritablement axés sur le développement, en particulier en faveur des Pays les Moins Avancés (PMA). Il faut donc continuer à travailler pour réformer le système commercial mondial afin que vous puissiez être concurrentiels et bénéficier de conditions équitables sur les marchés internationaux.

L'OMC a ici un rôle crucial à jouer. Des avancées importantes et encourageantes ont été obtenues au cours des dernières années, mais il reste encore beaucoup à faire.

Quand je parle d'avancées importantes et encourageantes, je pense particulièrement aux résultats de la Conférence Ministérielle de Nairobi de 2015 sur le coton:

  • Depuis le 1er janvier de cette année, tous les engagements de la Décision Ministérielle de Nairobi sur la concurrence à l'exportation, y compris l'élimination des subventions à l'exportation, doivent être mis en œuvre pour le coton.
  • Je pense aussi, à la poursuite du processus spécifique de transparence pour examiner les faits nouveaux liés au commerce du coton.
  • Finalement, je pense à la réaffirmation de la décision d'accorder l'accès en franchise de droits et sans contingent aux exportations de coton et de produits agricoles dérivés du coton des PMA. Cet engagement a été pris par les pays développés et par les pays en développement en mesure de le faire.

Au-delà de la question du coton à proprement parler, il convient de se féliciter d'autres développements et en premier lieu, de l'entrée en vigueur de l'accord sur la facilitation des échanges le 22 février dernier. Cet accord conduira à la réduction des coûts du commerce qui est estimée à environ 15%. Cette réduction bénéficiera en priorité aux pays en développement, et surtout, aux PMA.

Je pourrai également citer l'entrée en vigueur le 23 janvier dernier de l'amendement de l’Accord sur la propriété intellectuelle, qu'avait en particulier réclamé les Membres africains de l'OMC.

Il demeure toutefois beaucoup à faire et les négociations se poursuivent. Les Ministres ont manifesté à plusieurs reprises leur volonté commune de poursuivre leurs travaux sur la question du coton en priorité. Les Membres doivent donc travailler ensemble pour veiller à ce que cet engagement soit honoré.

Un élément important fait encore défaut: les mesures relatives au soutien interne pour le coton. Tout progrès en la matière est fortement tributaire de l'avancement global des négociations agricoles et, malgré tous les efforts investis, celui‑ci reste encore très limité à ce jour. Les Membres devront donc redynamiser cet aspect du travail dans les prochaines semaines.

Au-delà du coton, d'autres questions sont à l'ordre du jour comme sur les sujets de développement, les subventions à la pêche, la réglementation intérieure dans les secteurs de services, la facilitation des investissements, la facilitation des services, le commerce électronique et les micro, petites et moyennes entreprises.

Certaines de ces questions pourraient bien se révéler très importantes pour votre région — et pour les PMA plus généralement.

Je vous encourage donc à participer activement à toutes ces discussions.

Mais bien sûr, l'OMC ne constitue pas la seule enceinte où se joue l'avenir de vos filières cotonnières. Cet avenir se joue d'abord ici, autour du développement d'une filière cotonnière d'excellence et pleinement compétitive et d'une chaîne de valeur structurée, durable et créatrice d'emplois.

Á cet égard, le projet de "route du coton" que vous devriez adopter aujourd'hui me semble être une étape importante et prometteuse. Il témoigne de votre vision stratégique sur cet enjeu majeur de votre développement. Améliorer le rendement de la production de coton, en développer la valeur ajoutée, promouvoir un cadre juridique et institutionnel favorable aux investissements et accroître la commercialisation du coton et de ses dérivés constituent en effet des objectifs primordiaux.

Excellences, Mesdames et Messieurs, l'importance du volet développement en lien avec le commerce est pleinement reconnue à l'OMC.

Tout d'abord spécifiquement dans le cadre des consultations au titre du Mécanisme du Cadre consultatif du Directeur général en faveur du coton qui se réunit deux fois par an et dont la prochaine réunion est prévue le 25 juillet 2017.

L'initiative de l'Aide pour le Commerce de l'OMC est un autre instrument pertinent et efficace qui aide les pays en développement à adapter leurs politiques commerciales, à augmenter leurs capacités productives et à renforcer leurs infrastructures. À ce titre, entre 2006 et 2014, les engagements globaux ont atteint 390 milliards de dollars US – dont 140 milliards pour l'Afrique à elle seule. Du 11 au 13 juillet 2017, le sixième Examen global de l'Aide pour le Commerce se tiendra à l'OMC. À cette occasion, les Membres se pencheront en détail sur la question de la connectivité.

Dans ce même contexte, le Cadre Intégré Renforcé aide spécifiquement les PMA à accéder à l'Aide pour le commerce en comblant l'écart entre la demande et l'offre et plus généralement à intégrer le commerce dans les stratégies nationales de développement.

En conclusion, je veux réaffirmer ici, comme le Directeur général l'avait fait à Bamako en octobre dernier, que le Secrétariat de l'OMC est disposé à vous apporter son aide sur toutes ces questions.

Les Membres ont l'occasion de parvenir à des résultats importants dans les années à venir, y compris dans la perspective de la onzième Conférence ministérielle qui se tiendra à Buenos Aires en décembre de cette année. Il faut espérer que les Membres sauront continuer à progresser pas à pas, et amplifier à l'avenir, les succès engrangés ces dernières années.

Je vous remercie pour votre attention.

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