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Pascal Lamy
Le nombre de nouvelles mesures appliquées a cependant continué de baisser. Entre
juillet et décembre 2006, 19 Membres ont indiqué avoir ouvert 103 nouvelles
enquêtes au total, contre 96 ouvertures pour la période correspondante de 2005.
Au total, 15 Membres ont indiqué avoir appliqué 66 nouvelles mesures antidumping
finales entre juillet et décembre 2006, contre 76 mesures nouvelles signalées
pour la période allant de juillet à décembre 2005. Vingt-sept des 103 nouvelles
enquêtes ont été ouvertes par des Membres développés et 17 des 66 nouvelles
mesures finales ont été appliquées par des Membres développés au cours du second
semestre de 2006. Ce chiffre est à rapprocher des 23 nouvelles enquêtes ouvertes
et des 26 nouvelles mesures appliquées par des Membres développés au cours du
second semestre de 2005.
Le Membre qui a déclaré le plus grand nombre d'ouvertures nouvelles durant la
période allant de juillet à décembre 2006 est les Communautés européennes, avec
17 ouvertures, suivies par l'Inde (12), l'Argentine (dix), le Brésil (neuf), la
Malaisie (huit) et la Chine (sept). Durant la période correspondante de 2005,
les Membres qui avait signalé le plus grand nombre d'ouvertures nouvelles
avaient été l'Inde (14), la Chine (13), l'Argentine (onze), les Communautés
européennes (neuf), et le Pakistan et les États-Unis (huit chacun). Par
conséquent, durant la période allant de juillet à décembre 2006, le nombre
d'ouvertures signalées par l'Inde, l'Argentine et la Chine a baissé, tandis que
le nombre signalé par les Communautés européennes, le Brésil et la Malaisie a
augmenté par rapport à la période correspondante de 2005. Durant le second
semestre de 2006, l'Égypte, les États-Unis, le Taipei chinois, le Canada, la
Colombie, la Corée, le Mexique, le Pakistan, la Thaïlande, la Turquie,
l'Australie, le Pérou et l'Afrique du Sud ont signalé chacun un nombre
d'ouvertures d'enquête inférieur à sept.
La Chine est restée le Membre le plus fréquemment visé par de nouvelles
enquêtes, avec 36 ouvertures à l'encontre de ses exportations durant la période
allant de juillet à décembre 2006, contre 33 pour la période correspondante de
2005. L'Indonésie est arrivée en deuxième position, avec sept nouvelles enquêtes
ouvertes à l'encontre de ses exportations, contre six durant le second semestre
de 2005. Le Taipei chinois, le Japon et la Corée se sont partagé la troisième
place, avec six ouvertures chacun à l'encontre de leurs exportations, contre
respectivement quatre, trois et six durant la période allant de juillet à
décembre 2005. Le Brésil a occupé la quatrième place, avec cinq enquêtes
ouvertes, contre une durant la période correspondante de 2005. Singapour, les
États-Unis, l'Inde, la Thaïlande, l'Argentine, les Communautés européennes et
leurs États membres, le Kazakhstan, le Mexique, la Russie, l'Afrique du Sud,
l'Ukraine, l'Australie, la Bulgarie, l'Égypte, la Macédoine, les Philippines et
l'Arabie saoudite ont été visés chacun par moins de cinq ouvertures d'enquête
durant le second semestre de 2006.
Les produits le plus souvent visés par les nouvelles enquêtes signalées pour la
période allant de juillet à décembre 2006 ont été des produits chimiques (25
enquêtes), suivis par la pâte de bois et le papier (16) et les métaux communs
(16). Sur les 25 nouvelles enquêtes notifiées concernant des produits chimiques,
huit ont été signalées par les Communautés européennes, sept par la Chine et par
l'Inde, deux par la Turquie et une par l'Égypte.
En ce qui concerne l'application de nouvelles mesures antidumping finales, c'est
la Turquie qui en a notifié le plus grand nombre (dix) pour le second semestre
de 2006, soit deux fois plus que les cinq nouvelles mesures qu'elle avait
signalées pour la période correspondante de 2005. La Chine a signalé neuf
nouvelles mesures pour le second semestre de 2006, soit une augmentation de 50
pour cent par rapport aux six nouvelles mesures qu'elle avait signalées pour le
second semestre de 2005. Viennent ensuite l'Inde (huit), les Communautés
européennes et la Corée (sept chacune), et l'Égypte (cinq). Ces chiffres
représentent une diminution par rapport à la période correspondante de 2005 pour
l'Inde et les Communautés européennes et une augmentation pour la Corée et
l'Égypte. L'Afrique du Sud, l'Argentine, Israël, les États-Unis, l'Australie, la
Nouvelle-Zélande, le Taipei chinois, l'Indonésie et le Pérou ont tous déclaré
avoir appliqué moins de cinq nouvelles mesures pendant le second semestre de
2006.
Une fois encore, ce sont les exportations chinoises qui ont fait l'objet du plus
grand nombre de nouvelles mesures, avec 22 des mesures notifiées pour le second
semestre de 2006, autant que pour la période correspondante de 2005. La deuxième
place a été occupée par l'Indonésie, dont les exportations ont été visées par
sept nouvelles mesures, contre quatre pour le second semestre de 2005. L'Inde
est arrivée au troisième rang, avec six nouvelles mesures à l'encontre de ses
exportations. Le Taipei chinois, la Corée, la Thaïlande et les États-Unis ont
été visés par quatre nouvelles mesures chacun, et le Japon par trois nouvelles
mesures au cours du second semestre de 2006. La Malaisie, les Philippines,
Singapour, le Viet Nam, la Bulgarie, les Communautés européennes et leurs États
membres et la Serbie-et-Monténégro ont tous fait l'objet de moins de trois
nouvelles mesures pendant le second semestre de 2006.
En ce qui concerne les secteurs touchés, ce sont les produits textiles qui ont
été le plus souvent visés par de nouvelles mesures pendant la période allant de
juillet à décembre 2006, représentant 14 des 66 nouvelles mesures signalées au
total. Les produits en matières plastiques ont occupé la deuxième place avec 13
nouvelles mesures. Les secteurs des métaux communs et des machines se sont
partagé la troisième place, avec huit nouvelles mesures chacun. Sur les 14
nouvelles mesures notifiées concernant les produits du secteur textile, l'Inde
en a appliqué sept, la Corée trois, la Chine deux, et le Taipei chinois et le
Pérou une chacun.
Les données ci-dessus proviennent des rapports semestriels présentés par les
Membres au Comité des pratiques antidumping. Les statistiques sont fondées sur
les renseignements communiqués par les Membres ayant présenté des rapports
semestriels pour les périodes pertinentes et sont incomplètes dans la mesure où
des Membres n'ont pas présenté de rapports ou ont présenté des rapports
incomplets. Aux fins de ces statistiques, chaque enquête ou mesure visée couvre
un produit importé d'un pays ou territoire douanier.
Des rapports semestriels des Membres sur les mesures antidumping prises pendant
la période allant du 1er juillet au 31 décembre 2006 figurent dans la série de
documents portant la cote G/ADP/N/153
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