WT/LDC/HL/16
(97-4674)
24 octobre 1997
Colloque des ONG organisé conjointement par l'OMC et la CNUCED
Réunion de haut niveau sur les mesures intégrées en faveur du développement du commerce des pays les moins avancés
Rapport
et recommandations adoptees a lissue du colloque
des ong sur les questions liees au commerce qui affectent
les pays les moins avances organise conjointement par
LOMC et la CNUCED
Recommandations de la societe civile a la reunion de haut
niveau sur les mesures integrees en faveur du
developpement du commerce des pays les moins avances
Préambule Haut de page
1. Suite à notre réunion à Genève les 25 et 26 septembre 1997, à linvitation des secrétariats de lOMC et de la CNUCED, nous, les organisations non gouvernementales (ONG) participantes énumérées plus loin, faisons part des considérations suivantes à la Réunion de haut niveau:
- Nous sommes préoccupées par l'appauvrissement des 48 pays les moins avancés et leur marginalisation progressive dans le système commercial mondial. Ces pays représentent 12 pour cent de la population mondiale mais moins dun demi pour cent des échanges mondiaux. En outre, la situation de certaines catégories de la population de ces pays - notamment les femmes - a tendance à se détériorer de façon inacceptable.
- Nous sommes préoccupées par le recul en termes réels de lAPD, alors que celle-ci représente les deux tiers du total des flux dinvestissements vers les PMA, bien que les gouvernements se soient engagés à l'accroître, notamment dans des résolutions successives adoptées lors des sommets mondiaux postérieurs à la CNUED tenue à Rio en 1992.
- Nous nous félicitons que les Membres de lOMC se soient engagés à mettre intégralement en oeuvre le plan daction intégré adopté à Singapour et espérons que la collaboration sans précédent engagée entre lOMC et la CNUCED se poursuivra.
- Nous nous félicitons que les pays Membres aient décidé dorganiser la Réunion de haut niveau et que lOMC, la CNUCED et les autres organisations participantes ainsi que la communauté des donateurs soient résolues à mieux définir, coordonner et mettre en oeuvre des actions visant à remédier à cette marginalisation, à cet appauvrissement et à cette régression.
- Nous sommes heureuses davoir loccasion, en tant qu'ONG, de contribuer à ce processus et nous nous félicitons de ces premières mesures visant à nous y associer. Dans ce même esprit, nous espérons aussi être invitées à contribuer à ce processus au niveau national. Nous sommes convaincues quune plus grande participation des ONG favorisera un processus de prise de décisions plus responsable et plus démocratique et des stratégies de commerce et dinvestissement plus fécondes.
- Soulignant que le commerce international et linvestissement étranger direct ne sont pas des fins en soi mais des moyens darriver à un développement durable, la priorité absolue devant être léradication de la pauvreté, nous prions instamment les gouvernements et les six organisations participantes de donner suite aux recommandations ci-après.
Recommandations Haut de page
Concernant la capacité déchanges
2. Lassistance technique pour le développement des échanges des pays les moins avancés doit respecter les priorités de développement national du pays récipiendaire en ce qui concerne la promotion de son économie intérieure et de ses échanges internationaux. Elle doit répondre à lévaluation que fait le pays de ses propres besoins en matière de développement et de commerce et viser tous les acteurs du processus de développement, y compris les organisations non gouvernementales et le secteur des affaires. La fourniture de lassistance technique devrait, dans tous les cas, suivre les lignes directrices internationales généralement admises, telles que celles élaborées au sein du CAD. En outre, nous recommandons:
3. Que les programmes de développement des échanges entrepris par le CCI, la Banque mondiale, le PNUD et la CNUCED se concentrent sur le renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises (PME), des coopératives et des micro-entreprises et des capacités régionales par le biais de la création, du développement ou de lamélioration:
a) de services de vulgarisation fournissant des conseils, une information et une coopération aux entreprises, aux agriculteurs et à dautres acteurs-clés de la production intérieure et internationale. Il faut notamment les aider à satisfaire aux normes de qualité et de quantité et leur offrir une formation en matière de gestion et de développement dentreprises et en économie.
b) dinstitutions de microcrédit; l'implantation locale de ces institutions (qui sont souvent des ONG) est un facteur positif; néanmoins, les organisations internationales sont instamment priées de leur fournir une assistance adaptée en matière dinformation et de gestion et, plus généralement, de renforcer leur capacité de rendre service aux PME.
c) de services de formation et déducation axés sur le renforcement des connaissances locales au-delà des rangs des pouvoirs publics, en direction des institutions de la société civile, notamment les associations de femmes et d'agriculteurs dont les efforts sont la pierre angulaire de nos sociétés et dont les moyens de subsistance sont souvent compromis par la libéralisation des échanges. Laccent devrait être mis sur le développement de produits, le transfert de technologies, le développement de technologies appropriées et la connaissance des règles et des procédures commerciales.
4. Etant donné que le rôle de lOMC ne se limite pas à la mise en oeuvre des accords mais comprend également lélaboration de règles et le règlement de différends, ainsi que lexamen, lévaluation et lorientation des politiques multilatérales:
a) le Secrétariat de lOMC, en association avec la CNUCED et avec le concours du PNUD, devrait élaborer des programmes intégrés de renforcement des capacités visant principalement à aider les PMA à:
i) participer efficacement à toutes les négociations commerciales multilatérales;
ii) tirer parti du mécanisme de règlement des différends de lOMC;
iii) participer de façon réaliste à l'élaboration et à l'analyse des politiques;
b) les gouvernements sont priés de charger le Secrétariat de lOMC:
i) d'analyser lincidence sur les PMA de la mise en oeuvre de lAccord sur les ADPIC, en accordant une attention particulière à la sécurité alimentaire, en associant à ce travail les ONG, la communauté des affaires et dautres participants immédiatement concernés. Cette analyse devra déboucher sur la formulation de recommandations à l'intention des organes compétents de lOMC quant aux moyens de mieux combattre les effets négatifs que lAccord sur les ADPIC pourrait avoir sur le développement des PMA;
ii) de fournir, en association avec le PNUD, la Banque mondiale et la CNUCED, une assistance immédiate aux pays les moins avancés pour quils puissent participer de façon efficace à:
- la future révision de larticle 27.3 b) de lAccord sur les ADPIC;
- la définition des mandats de négociation dans le cadre du cycle de libéralisation du commerce agricole qui devrait commencer en 1999;
iii) de recenser les secteurs dans lesquels des pratiques commerciales restrictives et anticompétitives affectent les échanges internationaux de produits de base. Le Secrétariat de lOMC, en sappuyant sur la longue expérience de la CNUCED dans ce domaine, devrait formuler des recommandations à la Réunion ministérielle de lOMC de 1998 concernant les moyens de régler ces questions;
iv) d'élaborer une proposition concernant létablissement dun mécanisme dexamen, rendant compte au Conseil général, afin de surveiller la mise en oeuvre effective des recommandations de Singapour et de la Décision de Marrakech concernant les effets négatifs du programme de réforme agricole sur les PMA et les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires. Ce mécanisme dexamen devrait associer la FAO, la CNUCED et le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (Convention sur la biodiversité) et porter, entre autres, sur:
- la disponibilité des denrées (production, capacité dimportation de denrées alimentaires, fiabilité de loffre à limportation et aide alimentaire); la stabilité de l'offre de denrées (intérieure et internationale) et l'accès aux denrées;
- lévaluation des répercussions possibles du commerce dorganismes génétiquement modifiés (OGM) et d'aliments génétiquement modifiés, notamment sur les marchés intérieurs des semences et des denrées alimentaires, ainsi que sur la balance des paiements et la balance commerciale;
v) de tenir compte des sexospécificités dans lanalyse des effets des échanges sur les PMA, en fournissant des données ventilées par sexe et autres données de base, et dans l'analyse et l'examen des politiques commerciales.
5. Les gouvernements sont priés de veiller à ce que la CNUCED et le CCI, avec le concours du PNUD:
a) établissent des programmes pour renforcer les capacités des pays de prévoir, d'évaluer et de surveiller leffet des politiques commerciales et des accords commerciaux sur le bien-être social et le développement, aspect essentiel de lévaluation des répercussions des échanges au niveau national et sous-national. Des données de bases aisément accessibles sont indispensables aux organisations non gouvernementales pour analyser des questions dont l'étude est souvent jugée trop difficile ou trop coûteuse pour que les gouvernements s'en chargent;
b) établissent des programmes dassistance pour permettre aux PMA de créer ou de consolider des organismes nationaux de normalisation;
c) élaborent des programmes qui permettent de renforcer rapidement la capacité des PMA de participer activement et efficacement à la définition internationale de normes;
d) encouragent et soutiennent techniquement des programmes nationaux visant à aider les exportateurs à tous les niveaux, mais plus particulièrement les petits producteurs, à satisfaire à ces normes;
e) recommandent aux organes compétents des moyens pour rendre les informations sur les normes et les procédures associées accessibles aux PMA.
6. Nous recommandons que les gouvernements des pays développés soutiennent les entreprises et les programmes de "commerce équitable" (tels que le label Max Havelaar en Suisse) pour la promotion des exportations des petits producteurs des PMA par le biais, entre autres, de capitaux de départ et d'autres encouragements.
7. Une meilleure coordination simpose pour que les programmes de pays de la Banque mondiale et du FMI ne compromettent pas la participation des PMA aux négociations commerciales internationales mais au contraire accroissent les possibilités dune telle participation. La Banque mondiale et le FMI, avec le concours du Secrétariat de lOMC, sont appelés à élaborer des lignes directrices à cette fin, en consultant les experts des organisations non gouvernementales et de la société civile dans son ensemble.
Accès aux marchés et règles commerciales Haut de page
8. Les Membres de lOMC devraient mettre en oeuvre dici la Réunion ministérielle de lOMC de 1998 l'"Initiative Ruggiero" (application de droits nuls aux importations en provenance des PMA). Nous prions instamment les gouvernements des pays dont les marchés sont des débouchés traditionnels pour les produits des PMA de mettre en oeuvre intégralement cette initiative et, compte tenu de limportance croissante que revêtent désormais dautres marchés pour les exportations des PMA (comme il ressort du document LDC/HL/3), nous demandons à tous les autres pays développés et aux gouvernements des principaux pays en développement de faire de même, en donnant la priorité à lélimination de la progressivité des droits de douane.
9. Nous prions les Membres de lOMC de faciliter ce processus, y compris par loctroi, si nécessaire, de dérogations générales permettant aux pays en développement daccorder un traitement de faveur aux PMA, dans le cadre du Système global de préférences commerciales d'un autre mécanisme, et de renforcer ainsi les capacités d'échanges Sud-Sud et d'échanges régionaux. Dans le même esprit, nous prions aussi les Membres de lOMC de sengager lors de la Réunion de haut niveau à octroyer une dérogation pour le programme préférentiel renforcé Lomé V en faveur des pays ACP.
10. Etant donné limportance des pays voisins en tant que débouchés à lexportation pour les PMA, le Secrétariat de lOMC, en association avec la CNUCED, devrait recenser les principaux obstacles, tarifaires ou non tarifaires, aux exportations des PMA vers ces marchés.
11. Nous prions les gouvernements de charger le Secrétariat de lOMC:
a) de rechercher les possibilités damélioration et de simplification des règles dorigine, notamment sur les principaux marchés, afin de faciliter les importations en provenance des PMA;
b) sur la base d'une analyse faite en association avec la CNUCED, la Banque mondiale et la FAO, de présenter à la Réunion ministérielle de lOMC de 1998 différentes options pour réduire l'impact des exportations de produits agricoles subventionnés de lUE et des Etats-Unis:
i) sur le développement et la sécurité alimentaire des PMA; et
ii) sur les possibilités dexportation de produits agricoles ouvertes aux PMA;
c) délaborer, dans le cadre dun processus concerté associant la FAO, lOMS et le Secrétariat de la Convention sur la biodiversité, des propositions pour la création dun cadre normatif afin de corriger l'impact du commerce dorganismes génétiquement modifiés (OGM) sur les PMA, en accordant une attention particulière à la sécurité alimentaire, à la santé humaine, à la biosécurité, à la protection de lenvironnement et à la lutte contre les ravageurs. Des règles commerciales adaptées devraient tout au moins:
i) pallier le risque que le caractère obligatoire des normes de lAccord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires/du Codex Alimentarius ne compromette le système de lignes directrices facultatives du Codex et l'assistance technique aux PMA en matière d'innocuité des aliments;
ii) favoriser la participation des premiers intéressés à lexamen scientifique et à la définition des concepts de "science", normes "organiques", "principe de précaution" et "consentement préalable donné en connaissance de cause".
12. Nous demandons lélimination immédiate des restrictions quantitatives qui subsistent sur les textiles, les vêtements et les produits agricoles originaires des PMA.
InvestissementHaut de page
13. Soulignant quune bonne conduite des affaires publiques, le respect des droits de lhomme et un environnement social et politique sain sont indispensables à la viabilité dune économie nationale et à sa participation aux échanges internationaux, nous rappelons que le marché a besoin dun Etat fort et dune capacité nationale de réglementation. Le recul de lAPD mentionné dans le préambule est préoccupant et linvestissement productif est un élément indispensable à toute économie; sa promotion, en particulier par le biais de l'accumulation de capitaux internes (lépargne), que linvestissement étranger direct devrait compléter, est une priorité. Etant donné le rôle important des PME, des organisations communautaires, des coopératives de femmes et des micro-entreprises dans le développement des PMA, il convient d'encourager de préférence les investissements étrangers directs qui renforcent ces acteurs. En outre, nous faisons en matière dassistance technique et de création dun cadre international propice les recommandations suivantes:
14. Les pays Membres de lOMC, avec le concours des secrétariats de lOMC et de la CNUCED, doivent veiller à ce que les PMA soient associés à tout processus visant à établir des règles multilatérales sur l'investissement. De surcroît, ils doivent veiller à ce que de telles règles tiennent compte de la spécificité de linvestissement dans les petites économies en développement et de sa contribution au développement durable et à la réduction de la pauvreté.
15. Tout accord multilatéral en matière dinvestissement doit être propice au développement, appuyer les normes fondamentales du travail et être compatible avec les accords environnementaux multilatéraux.
16. Comme les investisseurs internationaux sont très sollicités, les incitations visant à attirer des investissements ne sauraient provenir des seuls PMA; il faut que les pays développés y contribuent, par exemple sous forme d'avantages financiers directs et de crédits d'impôts. En règle générale, les pays développés et les grands pays en développement devraient promouvoir des programmes qui encouragent linvestissement étranger direct dans les PMA.
17. Linvestissement nécessite de solides ressources humaines et, par conséquent, il convient de donner une place importante à léducation et au renforcement des capacités dans les programmes dassistance technique découlant de la Réunion de haut niveau; les programmes dajustement structurel du FMI et de la Banque mondiale devraient également tenir compte de cette nécessité.
18. La Réunion de haut niveau devrait charger les organisations détablir une structure permanente déchanges entre les représentants des PMA et les investisseurs étrangers.
19. Linvestissement destiné au développement dinfrastructures dans les PMA ne peut pas être laissé au seul secteur privé national et international. Il nécessite un soutien considérable en provenance de sources financières externes autres que linvestissement étranger direct.
20. Linvestissement intérieur peut savérer plus stable et plus efficace que linvestissement étranger direct en matière déradication de la pauvreté. Par conséquent, il faut donner la priorité au soutien aux programmes dinvestissements et daccumulation de capitaux intérieurs par exemple en offrant des garanties de prêts et en ciblant les fonds de retraite locaux. Les investissements internationaux de portefeuille devraient également être orientés dans ce sens.
21. La CNUCED, avec le soutien de la Banque mondiale, devrait établir un programme afin de renforcer les capacités de recherche et de surveillance des PMA en matière d'évaluation de lincidence de linvestissement étranger direct sur leur économie. On pourrait à cet effet appuyer ou créer des centres régionaux de recherche et faire appel aux capacités de la société civile.
Rôle des ONGHaut de page
22. Les ONG et les gouvernements ont une mission de service public commune mais des responsabilités et des aptitudes différentes. Les ONG ont un rôle particulier à jouer dans le renforcement de la capacité commerciale du fait de leur expérience pratique de longue date au niveau de la base. Tout comme les gouvernements, elles ont un rôle vital et légitime à jouer pour faire en sorte que les avantages et les coûts de la libéralisation des échanges et de linvestissement étranger soient distribués équitablement. En notre qualité de représentants reconnus de la société civile, nous, les ONG, souhaitons sincèrement contribuer à l'édification du système commercial international de façon à promouvoir le bien-être de nos peuples et de nos pays. Nous possédons de solides connaissances et sommes dévoués à notre mission, ce qui nous permet de contribuer à la croissance productive des échanges internationaux conformément aux priorités du développement en offrant conseils et appui pour la conception et la fourniture de services à la collectivité et aux pouvoirs publics. Plus spécifiquement, nous recommandons:
23. Que la Réunion de haut niveau encourage et aide les gouvernements des PMA à tirer parti de lexpérience spécialisée et des connaissances techniques que les ONG ont amassées dans leurs activités, quil sagisse de la poursuite dinitiatives commerciales, de lanalyse de branches de production ou de marchés ou de la conception et de l'exécution de programmes de développement. Plus spécifiquement, les ONG peuvent:
a) appuyer les processus commerciaux nationaux et internationaux en complétant activement la participation des gouvernements aux travaux de lOMC et des autres organisations commerciales internationales;
b) aider à la collecte et à la diffusion dinformations et de données, activités pour lesquelles l'Etat manque souvent de ressources;
c) contribuer à la mise en valeur des ressources humaines, qui doit être une activité rentable et favoriser l'autonomie.
24. Que lOMC et les cinq autres organisations internationales participant à la Réunion de haut niveau tirent meilleur parti des compétences spécialisées des ONG.
25. Que les gouvernements associent les ONG à l'examen périodique de leur politique commerciale dans le cadre de lOMC.
26. Que lOMC et les autres organisations participantes fassent appel aux ONG afin de diffuser linformation dune manière plus efficace.
27. Que les ONG aient un rôle dans la surveillance des effets de linvestissement étranger direct sur les petites économies vulnérables.
28. Que les gouvernements nationaux appuient linitiative de M. Ricupero, Secrétaire général, visant à associer davantage les ONG, y compris les associations professionnelles, aux travaux de la CNUCED, ainsi que les initiatives qui aident les ONG à mieux comprendre les organes qui élaborent les politiques commerciales et les institutions commerciales multilatérales et à collaborer de façon constructive avec eux.
SuiviHaut de page
29. La Réunion de haut niveau devrait instituer un mécanisme de suivi systématique, prévoyant notamment une réunion périodique, par exemple tous les deux ans. Afin de donner tout leur poids aux mesures découlant de cette Réunion de haut niveau, il faudrait élargir lordre du jour des réunions futures et y englober l'examen dautres problèmes macro-économiques qui entravent le développement des PMA et leur participation à léconomie mondiale, par exemple les problèmes du prix des produits de base, de la dette et des importations agricoles.
30. La coordination entre les six organisations associées à la Réunion de haut niveau devrait se poursuivre, avec une participation permanente des ONG en qualité dobservateurs et de sources dinformations, de capacités et dexpérience du terrain.
31. Nous demandons officiellement au Président de la Réunion de haut niveau de soumettre aux participants les recommandations qui précèdent.
Annexes
Liste des documents soumis au colloque. Ces documents peuvent être obtenus sur demande auprès du Secrétariat de lOMC, Division des relations extérieures.
Liste définitive des participants Haut de page
Nom du représentant |
Abréviation |
Pays |
M. Martin LIDEGAARD | EUROSTEP | Belgique |
Mlle Janice FØRDE | ICDA | Belgique |
M. John KRAUS | ICC | France |
M. Antoine de RAVIGNAN | SOLAGRAL | France |
M. H.C. GOLCHHA | WASME | Inde |
M.
Christophe BELLMANN M. Richard GERSTER M. Migues BAUMANN |
SWISSAID | Suisse |
M. B. Raj BHANDARI | GLOBAL TRADERS CONFERENCE | Suisse |
M.
Ricardo MELENDEZ-ORTIZ M. Andrew CROSBY Mlle Maud JOHANSSON, FORUM SYD M. Klaus PEIPEL, MISEREOR M. Mark HALLE, IUCN Mlle Myriam VANDER STICHELE, TNI Mlle Mariama WILLIAMS, WIDE M. Charles ARDEN-CLARKE, WWF |
ICTSD | Suisse |
Mlle Caroline Le QUESNE | OXFAM | Royaume-Uni |
M. Peter MADDEN | CHRISTIAN AID | Royaume-Uni |
Mlle Kristin DAWKINS | IATP | Etats-Unis |
M. Maximilien da SILVA | ASED | Bénin |
Mme Sylvie KABORE | PRODIA | Burkina Faso |
M. Pierre KANIKA | CNONGD | République démocratique du Congo |
M. Ismaël DAHER | AMITERD | Djibouti |
M. Laeke M. DEMESSIE | RADEV | Ethiopie |
Mlle Mariama ASHCROFT | TANGO | Gambie |
Mme Charlotte KARIBUHOYE | TINIGUENA | Guinée-Bissau |
M. Panoël RAKOTOVAO | APEM | Madagascar |
M. Issa SISSOUMA | CCA-ONG | Mali |
M. Diallo HOUSSEYNE | WORLD VISION INT'L | Mauritanie |
M. Sunil MANANDHAR | SEWA | Népal |
Mlle Mary RUSIMBI | TANGO | Tanzanie |
M. David P. KALETE | DENIVA | Ouganda |
Liste recapitulative des documents presentes lors du colloque Haut de page
1. Encourager linvestissement dans les pays les moins avancés: exemple du Burkina Faso, Promotion du développement industriel-artisanal et agricole (PRODIA-AC), Burkina Faso, Mme Kabore Sylvie, Conseiller des affaires économiques, Administrateur de PRODIA. (Français et anglais)
2. Développer la capacité déchanges dans les pays les moins avancés, Centre de documentation dinformation et de formation pour le développement (CEDIFOD), République centrafricaine, M. Marc Karangaze, Président/Fondateur. (Français et anglais)
3. Promotion of Investment in Least Developed Countries with Special Reference to Nepal World Association for Small and Medium Enterprises (WASME), M. Hulas Chand Golha, Immediate Past President. (Résumé en anglais et français, document en anglais seulement)
4. Encourager linvestissement dans les pays les moins avancés, Madagascar, Association pour la promotion de lentreprise à Madagascar (APEM), M. P. Rakatovao. (Français et anglais)
5. Encourager linvestissement dans les pays les moins avancés, Comité de coordination des actions des ONG au Mali (CCA-ONG), M. Issa Sissouma, Le Trésorier Général. (Français et anglais)
6. Encourager linvestissement dans les pays les moins avancés, World Vision International, Mauritanie, M. Diallo Housseyne, Training Coordinator. (Français et anglais)
7. Building the Capacity to Trade, Swiss Coalition of Development Organisations, M. Christophe Bellmann, Coordinator for Development Policy. (Anglais et français)
8. Prerequisites of Enhanced Participation of Least Developed Countries in Global Trade, Global Traders Conference, Switzerland, M. B. Raj Bhandari, Chief Consultant. (Anglais seulement)
9. Rapport sur le développement de la capacité déchanges des pays les moins avancés, Fédération des Organisations non gouvernementales au Togo (FONGTO). (Français et anglais)
10. Building the Capacity to Trade in Least Developed Countries , Oxfam, United Kingdom. Ms. Caroline LeQuesne, Policy Adviser, Trade and Environment. (Anglais et français)
11. Building the "capacity to trade" through trade-related policy reform towards revising the Agreement on Agriculture and the Agreement on Trade-Related Intellectual Property Rights, Institute for Agriculture and Trade Policy, United States, Ms. Kristin Dawkins, Director, Trade and Agriculture. (Anglais et français)
12. Building the Capacity to Trade in Least Developed Countries. DENIVA. Uganda. Mr. David P. Kalete. (Anglais seulement)
13. Développer la capacité déchanges dans les pays les moins avancés. ASED, République du Bénin. M. Maximilien da Silva. (Français seulement)
14. Les mesures pour résoudre les obstacles à laccès aux marchés pour les PMA, à lexemple des petits producteurs agricoles de Guinée-Bissau. TINIGUENA, Guinée-Bissau. Mme Charlotte Karibuhoye. (Français seulement)