OMC: NOUVELLES 2015

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> L’OMC à 20 ans: défis et réalisations

Le Directeur général Roberto Azevêdo s’est joint à l’ancien économiste en chef de l’OMC Patrick Low, à l’ancienne Représentante des États‑Unis pour les questions commerciales internationales Susan Schwab, à l’ancien membre de l’Organe d’appel David Unterhalter, et à l’ancien Directeur général adjoint Harsha Singh lors du lancement de cet ouvrage pour discuter des réussites de l’OMC, de ce que celle‑ci aurait pu mieux faire et des moyens dont elle dispose pour rester au centre du système commercial fondé sur des règles.

Lorsque l’OMC a ouvert ses portes le 1er janvier 1995, elle représentait plus qu’une simple réforme de l’ancien système du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). En effet, l’OMC était considérée comme la clé de voûte du nouvel ordre économique mondial — ouvert, inclusif et fondé sur la coopération — qui prenait forme avec la fin de la guerre froide. Des pays qui étaient restés fermés à l’économie mondiale pendant près d’un demi‑siècle s’orientaient vers des marchés ouverts et vers l’intégration économique. Si le GATT était le produit d’un monde divisé, l’OMC offrait la promesse d’un monde plus uni.

Les intervenants sont convenus que, bien que l’OMC ait été confrontée à de réels défis — les progrès décevants du Cycle de Doha entamé de longue date nous le rappellent sans cesse, et avec force —, elle a répondu aux attentes de ses architectes — et, dans certains cas, elle est allée au‑delà de celles‑ci.
“La perception que le public a de l’OMC, à travers le prisme de nouvelles qui font état de l’impasse des négociations, de manifestations dans les rues et de conflits commerciaux, est souvent loin d’être positive — c’est le moins que l’on puisse dire”, a dit le DG Azevêdo. “Mais si l’on prend du recul et que l’on considère l’OMC d’un point de vue historique plus large, en tenant compte de son rôle croissant dans l’économie mondiale, alors la réalité des résultats obtenus paraît très différente.

Trente‑trois nouveaux Membres — un cinquième de l’ensemble des Membres de l’OMC — ont accédé depuis 1995, y compris des grandes économies telles que la Chine, la Russie et l’Arabie saoudite”, a‑t‑il noté. “Les droits NPF [de la nation la plus favorisée] moyens ont été réduits de moitié depuis 1995 … Il est tout aussi important de souligner que l’OMC s’est avérée efficace pour soutenir et renforcer la coopération économique entre les pays — en particulier en temps de crise.”

M. Unterhalter a souligné les réalisations du système de règlement des différends de l’OMC, qui a réussi à inspirer le respect, grâce à son indépendance, ses constatations fondées sur la raison et sa prudence. Mais il a reconnu que certaines réformes étaient nécessaires pour qu’il conserve son efficacité.

M. Singh a dit que les réalisations de l’OMC incluaient l’augmentation du nombre de Membres et un programme élargi, mais qu’il était nécessaire que l’Organisation continue d’évoluer pour répondre à des défis tels que celui qui consiste à assurer la cohérence avec une profusion croissante d’accords commerciaux bilatéraux et régionaux.

Mme Schwab a dit que l’OMC avait obtenu des succès récents tels que l’Accord sur la facilitation des échanges, en 2013, et la percée de l’été dernier, avec l’élargissement de l’Accord sur les technologies de l’information. Le plus grand défi auquel l’OMC devrait faire face a‑t‑elle dit serait de “transcender” l’impasse de Doha et de forger un ensemble actualisé de règles commerciales sur des questions pertinentes pour le commerce international.

Le DG Azevêdo a reconnu que la lenteur des progrès dans le cadre du Cycle de Doha était “quelque chose à quoi il fallait faire face” mais que “ces dernières années, nous avions obtenu quelques résultats négociés très importants”.

“Le paquet de Bali de 2013 a représenté une immense avancée. Le plan visant à élargir l’Accord sur les technologies de l’information qui a été convenu en juillet de cette année était également très important.

Ces accords ont eu une incidence systémique — ils ont renforcé l’OMC en tant que pilier de la gouvernance économique mondiale. Et ils auront aussi une incidence importante en matière d’économie et de développement. Alors nous devrions nous efforcer de faire fond sur eux. Et, bien entendu, notre Conférence ministérielle à Nairobi aura lieu dans deux mois seulement.

Je veux que nous prenions l’habitude d’obtenir des résultats, de conclure des accords et de faire avancer les choses", a‑t‑il déclaré.

L’intégralité des remarques du DG lors du lancement du livre au Forum public est disponible ici.

 

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