OMC: NOUVELLES 2016

COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT: PERSPECTIVES ACTUELLES ET FUTURES CONCERNANT 20 ANS DE COMMERCE ET DE DÉVELOPPEMENT


POUR EN SAVOIR PLUS:

> 100th session of the Committee on Trade and Development, the CTD

La session a été ouverte par le Directeur général Roberto Azevêdo, qui a dit: “En tant que Directeur général, j’ai cherché à placer le développement au centre du travail de l’OMC et je pense que les résultats que nous avons obtenus aux Conférences ministérielles de Bali et de Nairobi montrent que cet engagement est partagé par tous les Membres. Lors de ces deux conférences, nous avons annoncé un certain nombre de décisions visant à aider les pays en développement et les pays les moins avancés à se joindre aux flux commerciaux et à développer leurs compétences commerciales. Nous devons continuer de bâtir sur ces réussites.” Et d’ajouter: “Nous devrions réfléchir à ce que l’OMC peut encore faire pour s’assurer que le commerce soit utilisable par plus de personnes encore comme outil de développement.” Les remarques liminaires du Directeur général sont disponibles ici.

Le Secrétaire général adjoint de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Joakim Reiter, a également participé à la séance d’ouverture. Il a dit: “Nous ne devrions pas nous intéresser au commerce pour le commerce en lui-même mais pour le pouvoir qu’il a de transformer l’existence et le niveau de vie de nos concitoyens. Et le commerce, de nombreuses façons, a répondu à ces attentes. L’histoire récente a prouvé que le pouvoir du commerce n’était pas une promesse fallacieuse. L’extension du commerce ces dernières décennies a permis la transformation géopolitique et économique profonde dont nous sommes les témoins: l’essor du Sud, l’émancipation du monde en développement.” Il a ajouté: “Il y a encore une marge importante pour un programme de commerce et de développement tourné vers l’avenir, y compris dans cette organisation, qui est le législateur mondial du commerce.” Les remarques du Secrétaire général adjoint de la CNUCED sont disponibles ici.

Durant la première séance, un certain nombre d’intervenants représentant le milieu universitaire, les organisations internationales et les Membres de l’OMC se sont exprimés.

L’Ambassadeur du Bénin auprès de l’OMC, M. Eloi Laourou, a ciblé sa présentation sur des facteurs de développement concernant les chaînes de valeur mondiales (CVM) incluant notamment l’importance des infrastructures et d’un cadre réglementaire et institutionnel. Il a souligné la nécessité de développer les capacités pour permettre d’améliorer l’accès aux CVM, ce qui participerait aussi à la réduction de la pauvreté, en particulier dans les PMA.

L’Ambassadeur de l’Union européenne auprès de l’OMC, M. Marc Vanheukelen, a souligné ce que l’UE avait fait pour que le commerce et le développement “se renforcent mutuellement”. Il a dit que le commerce seul ne suffisait pas; celui-ci devait être accompagné d’infrastructures adaptées et d’un cadre réglementaire solide.

M. Marcus Bartley Johns, de la Banque mondiale, a examiné le lien entre commerce et réduction de la pauvreté; il a souligné quelques-uns des problèmes auxquels étaient confrontés les pays en développement, en particulier les PMA. Il a dit qu’il fallait redoubler d’efforts pour que le commerce retrouve le chemin de la croissance et que ses coûts soient réduits.

M. Jaime De Melo, de l’Université de Genève, a discuté des moyens d’en faire plus pour aider les PMA à tirer toujours plus parti du système commercial. Entre autres, il a souligné l’importance qu’il y avait à avoir des dispositions effectives concernant le traitement spécial et différencié en faveur des pays en développement et à simplifier les règles d’origine préférentielles.

La deuxième séance s’est tournée vers l’avenir pour voir quels travaux devaient être entrepris pour que le commerce en tant qu’outil de développement fonctionne encore mieux.

L’Ambassadeur du Pakistan, M. Shah, a dit que le CCD était un forum idéal pour partager les expériences en matière, notamment, de chaînes de valeur mondiales et régionales et de transfert de technologie. Il a dit qu’un autre domaine clé pour le CCD à l’avenir pourrait être d’“aider à identifier des moyens par lesquels les travaux de l’OMC pouvaient soutenir la réalisation des Objectifs de développement durable et de suivre cette contribution”.

Mme Débora Ponce, de la Mission permanente du Guatemala auprès de l’OMC, a évoqué quelques‑unes des difficultés auxquelles le Comité devait faire face et a dit que les Membres devaient réfléchir aux moyens de développer l’interaction du CCD avec d’autres comités.

M. John Drummond, de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a décrit la façon dont l’ouverture des marchés au commerce et à l’investissement aidait à stimuler la croissance économique. Il a souligné l’importance qu’il y avait à éliminer les obstacles au bon fonctionnement des chaînes de valeur mondiales et a insisté sur la nécessité de mener à bien des réformes dans le secteur agricole et de réduire les restrictions dans celui des services.

Mme Hanne Melin, Directrice chargée de la politique publique internationale chez eBay, a introduit le point de vue du secteur privé dans les discussions. Elle a fait valoir le potentiel énorme des plates-formes en ligne pour favoriser la participation d’un grand nombre d’entreprises — en particulier les petites — au commerce international. Ces plates-formes ont permis de réduire les coûts du commerce, ce qui profite grandement aux pays en développement.

Les séances ont été suivies d’un débat avec le public. Les Membres et les participants sont arrivés à la conclusion que le CCD devait rester un forum essentiel pour exprimer des préoccupations en matière de commerce et de développement à l’OMC.

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