DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE ANGELA ELLARD

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La table ronde, intitulée “L'avenir du commerce appartient-il aux accords régionaux et plurilatéraux?”, avait également pour participants Sabine Weyand, Directrice générale de l'UE pour le commerce, Wamkele Mene, Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine, et Tetsuya Watanabe, Vice-président de l'Institut de recherche sur l'économie, le commerce et l'industrie.

La Directrice générale adjointe Angela Ellard a fait observer que différentes formes de négociation de règles commerciales — les accords plurilatéraux et multilatéraux négociés à l'OMC ainsi que les accords commerciaux régionaux (ACR) — présentaient un intérêt considérable et pouvaient se renforcer mutuellement. Les négociations plurilatérales peuvent donner lieu à une ambition et à une structure qui, dans l'idéal, se retrouveront à terme au niveau multilatéral.

Mme Ellard a ajouté que les ACR allaient souvent au-delà des règles de l'OMC et aidaient les Membres de l'Organisation à atteindre un niveau plus élevé de libéralisation économique. Elle a noté que, d'après les données de l'OMC, environ 72% des ACR contenaient des dispositions sur la concurrence, 65% sur les marchés publics, 60% sur l'environnement et les subventions, 33% sur le commerce électronique et 34% sur le travail, toutes ces dispositions allant au-delà des règles de l'OMC.

Mme Ellard a souligné que les règles de l'OMC couvraient 98% du commerce mondial et que, malgré la multiplication des ACR, environ 75% des échanges mondiaux se faisaient sur la base de la nation la plus favorisée. Elle a également souligné que certaines questions concernant le patrimoine mondial commun, telles que les subventions à la pêche ou l'élaboration d'un instrument unique réglementant la tarification du carbone, ne pouvaient être traitées qu'au niveau multilatéral.

Selon Mme Ellard, la transparence est un pilier important du système commercial multilatéral. Elle a souligné que les Membres étaient tenus de notifier un ACR une fois qu'ils l'avaient ratifié afin que celui-ci puisse être examiné par le Comité des accords commerciaux régionaux ou le Comité du commerce et du développement.

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