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Dans ses remarques liminaires, la Directrice générale de l'OMC Ngozi Okonjo-Iweala a dit que la conférence arrivait “à point nommé, alors même que les Membres commencent sérieusement les discussions sur la réforme conformément au mandat issu de la douzième Conférence ministérielle de l'Organisation” en juin de cette année. “Alan (Wolff) partage l'inquiétude de Chiedu concernant l'état de santé du système commercial multilatéral, en particulier la nécessité, pour ce système, d'évoluer et de moderniser ses règles pour mieux rendre compte des réalités de l'économie mondiale du XXIe siècle”, a-t-elle ajouté.  

Se livrant à une réflexion sur les idées de Chiedu Osakwe au sujet de la réforme de l'OMC, l'Ambassadeur Wolff a dit que “l'OMC sera déséquilibrée, avec des droits et obligations très éloignés de ce qu'ils devraient être, à moins qu'il y ait un processus continu de réajustement aboutissant à un meilleur niveau de règles commerciales applicables à tous, dans la mesure de leurs capacités.” Il a précisé que “la réforme de l'OMC ne se limite pas à examiner les questions nouvelles et existantes à traiter dans le cadre de l'élaboration de règles de fond, elle s'assure également que les dispositifs de gouvernance fonctionnent”.

L'Ambassadeur Wolff a souligné que l'OMC du futur doit être une instance où les Membres peuvent continuer de mener à bon terme des négociations importantes, y compris le rétablissement d'un mécanisme contraignant de règlement des différends acceptable par tous.

Cette vision doit selon lui inclure aussi une fonction exécutive plus forte, avec un Directeur général soutenu par un Secrétariat doté des moyens nécessaires, qui “contribuerait à tracer la voie à venir”, en s'impliquant dans la planification des politiques et la prospective stratégique, tout en assurant la transparence grâce à la collecte de renseignements.

S'agissant de la réforme de l'OMC par le biais de l'accession, l'Ambassadeur Wolff a relevé que l'accession est un domaine important dans lequel le système commercial n'a cessé de progresser depuis la création de l'OMC en 1995.

“Il s'agit d'un ressort essentiel de la réforme de l'OMC, qui n'est jamais spectaculaire et fait rarement la une, mais qui est un agent important du changement”, a-t-il indiqué. “Du point de vue du pays accédant, l'aspect le plus tangible est celui des exigences, imposées avec insistance, concernant ses réformes internes. Pour l'OMC en tant qu'institution, ce qui importe encore plus, ce sont les réformes que chaque accession met en évidence, comme une mise à jour de la norme de conduite internationale, rien moins qu'un nivellement vers le haut du système.”

Le texte intégral de son allocution est disponible ici.

Un enregistrement de la conférence est disponible ici.

La première conférence de cette série dédiée à la mémoire de l'Ambassadeur Chiedu Osakwe a été donnée le 22 septembre 2021 par le chef du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), M. Wamkele Mene, qui a fait part de ses vues sur le thème “ZLECAf et OMC: Façonner l'avenir du système commercial multilatéral”. Un enregistrement vidéo de cette conférence est disponible ici.

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