PAYS LES MOINS AVANCÉS (PMA)

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“L'Afrique compte 1,3 milliard d'habitants et bon nombre d'entre eux vivent dans des PMA. Pourtant, la part du continent dans le commerce mondial reste inférieure à 3 %.” a dit l'Ambassadrice Kirsti Kauppi (Finlande), Présidente du Sous-Comité, qui offre un cadre pour échanger des données d'expérience sur des sujets présentant un intérêt pour les PMA.

“La ZLECAf peut contribuer à générer de la valeur ajoutée sur le continent, avec tous les avantages qu'elle offrirait en ce qui concerne la diversification économique, l'augmentation des revenus et l'amélioration des emplois.” a dit l'Ambassadeur Eheth Salomon (Cameroun), coordonnateur du Groupe africain de l'OMC. “Il est impératif que chaque étape de la mise en oeuvre de la ZLECAf soit soutenue par des investissements solides dans la capacité de production, en particulier dans les PMA.” a-t-il ajouté.

Soulignant l'importance des stratégies nationales pour la mise en oeuvre des résultats négociés de la ZLECAf, le Secrétaire général du Ministère du commerce et du tourisme de Djibouti, Ali Daoud Abdou, a dit que “Djibouti avait déjà présenté sa liste d'engagements concernant le transport, la communication, le tourisme et les services professionnels. Avec la mise en oeuvre de la ZLECAf, Djibouti entend renforcer encore sa position dans les chaînes de valeur régionales.”

Le Directeur général du Ministère du commerce, de l'industrie et de la consommation locale du Togo, Abé Talime, a dit que le “le Togo avait préparé sa liste de concessions tarifaires, rédigé la liste d'engagements spécifiques dans cinq secteurs de services prioritaires et validé la cartographie des mesures non tarifaires. Cela aidera à tirer pleinement parti des possibilités offertes par le marché continental.”

L'Union européenne a noté que 150 milliards d'euros étaient mobilisés par le biais du paquet d'investissement “Global Gateway” Afrique-Europe. Un soutien pour la mise en oeuvre de la ZLECAf a également été fourni dans le cadre de l'Initiative Team Europe. Les objectifs visés sont la stimulation du commerce intra-africain, le développement des possibilités qu'offrent la transition verte et numérique, et l'approfondissement de la transformation économique durable en Afrique. Parmi les initiatives de l'UE figurent la création du Tarif douanier électronique de la ZLECAf et l'Observatoire africain du commerce. L'aide, l'investissement et le soutien aux politiques ont été mis en avant en tant que facteurs importants pouvant aider à concrétiser le potentiel de la ZLECAf.

L'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a mentionné le programme Commerce et investissement en Afrique, qui vise à soutenir les priorités commerciales de l'Afrique, y compris le commerce intra-africain. L'USAID participe également à des initiatives visant à renforcer l'engagement du secteur privé, à fournir des renseignements concernant les résultats des négociations de la ZLECAf sur les entreprises détenues par des femmes en Afrique, et à aider les entreprises du secteur des engrais à se préparer à la pleine mise en oeuvre de la ZLECAf. Le soutien accordé dans le cadre de programmes de préférences commerciales des États-Unis, y compris la Loi sur la croissance et les perspectives économiques de l'Afrique, a également été évoqué.

En faisant part des enseignements tirés, le Directeur général de TradeMark East Africa, David Beer, a dit que “la ZLECAf était en mesure d'amener un changement majeur dans les relations commerciales intra-africaines.” Il a ajouté que “la numérisation était la prochaine étape à franchir pour faciliter le commerce à l'échelle du continent et c'était pourquoi des outils tels qu'une approche harmonisée des règles d'origine, des systèmes de gestion des douanes intégrés, des guichets uniques électroniques, des portails commerciaux et des systèmes électroniques de suivi des cargaisons se révélaient si fructueux.”

“Tous ces efforts sont essentiels pour favoriser une plus grande intégration des PMA dans les courants d'échanges — aussi bien régionaux que mondiaux.” a dit l'Ambassadrice Kauppi. Elle a noté que la part des PMA dans les exportations mondiales était restée inchangée, à 0,93 pour cent, au cours des deux dernières années.

L'Ambassadrice Kadra Hassan (Djibouti), coordinatrice du Groupe des PMA de l'OMC, a informé les Membres des activités récentes du Groupe, y compris son engagement dans les discussions sur le reclassement des PMA. “L'OMC doit être une institution efficace répondant aux besoins de ses Membres, et surtout des plus vulnérables d'entre eux.” a-t-elle dit.

La Présidente a annoncé la création d'une nouvelle page web consacrée aux exemples de réussite dans les PMA qui tirent parti du commerce pour améliorer la vie des populations. La publication de la note de 2022 intitulée "Accès aux marchés pour les produits et services dont l'exportation présente un intérêt pour les pays les moins avancés" a également été annoncée. Cette note est disponible ici.

On trouvera ici de plus amples renseignements sur le Sous-Comité des PMA.

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