OBSTACLES TECHNIQUES AU COMMERCE

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Dans ses remarques liminaires prononcées lors du lancement du cours, le Directeur général adjoint Xiangchen Zhang a dit : “La transparence est un principe fondamental de l'OMC et une pierre angulaire de l'Accord sur les obstacles techniques au commerce.” La transparence joue un rôle clé pour aider les parties prenantes des secteurs public et privé à obtenir en temps voulu des renseignements sur l'évolution de la réglementation, comme celles relatives à la protection de l'environnement, à l'étiquetage des produits alimentaires et à la COVID -19, entre autres, a-t-il ajouté.

“La notification des faits nouveaux concernant la réglementation est la pièce maîtresse de la transparence”, a dit le DGA Zhang, ajoutant que les renseignements contenus dans les notifications donnaient aux entreprises le temps de s'adapter aux nouvelles prescriptions, qui pouvaient impliquer la révision de leurs formulations de produits, de la planification des chaînes d'approvisionnement ou des pratiques en matière d'étiquetage, entre autres choses. Il a dit que les notifications offraient également aux Membres la possibilité de soulever des préoccupations liées au commerce et d’y répondre, et de le faire en temps opportun.

Le DGA Zhang a souligné que les OTC figuraient parmi les domaines dans lesquels la demande d’assistance technique de l'OMC était la plus forte, la plupart des demandes de portant sur la formation en matière de transparence et sur la plate-forme ePing SPS et OTC.  Par conséquent, l'OMC répondait à ces demandes en offrant un programme innovant.

Au cours de leur semaine à Genève, les participants au cours ont bénéficié de séances axées sur les dispositions de l'Accord OTC, les procédures de notification, la plate-forme ePing SPS et OTC, les pratiques du Comité OTC de l'OMC, la coordination nationale et les faits nouveaux sur le plan régional. Ils ont en outre assisté à la deuxième réunion du Groupe de travail sur la transparence, nouvellement créé dans le cadre du Comité OTC, et à un Symposium sur la réduction des goulets d'étranglement dans le domaine de la réglementation.

Par ailleurs, les participants ont élaboré des plans d'action et identifié de bonnes pratiques pour améliorer les cadres de transparence dans leurs pays. Le programme se poursuivra par une série de séances de suivi virtuelles et des échanges écrits avant que les participants se réunissent à nouveau en présentiel dans un délai de six mois environ pour faire rapport sur l'état d'avancement de leurs plans d'action et pour discuter des étapes futures. Le Secrétariat apportera une aide aux “champions” tout au long de cette période et encouragera la création, entre eux, d’un réseau de praticiens, en s’appuyant sur des outils numériques tels que ePing.

“La formation concernant la plate-forme ePing reste d'une importance capitale pour le travail que nous faisons tous les jours. Ce portail permet d'accéder en temps voulu aux notifications et à la présentation des observations. Il a assoupli la charge de la communication entre les points d'information nationaux et ses parties prenantes ainsi d’un point d'information à un autre”, a dit Mme Dineo Hexana, économiste au Bureau normalisation sud-africain de et participante au cours. Elle a ajouté qu'elle mettrait en œuvre la stratégie élaborée pendant le programme et poursuivrait et renforcerait la visibilité du point d'information national de l'Afrique du Sud.

Mme Lahya Hambinga, de l’Autorité responsable des notifications et point d'information de l'Institut namibien des normes, a dit que, à son avis, les outils permettant d'accroître la transparence en renforçant la coordination entre l'autorité nationale responsable des notifications, le point d'information national, les autorités chargées de la réglementation et les secteurs privé et public constituaient l’enseignement le plus utile. “La coordination entre parties prenantes nous permettra de présenter, de diffuser et de faciliter les notifications et les observations tant sur le plan national que sur le plan international. Cela aidera grandement les entreprises namibiennes à faire connaître les obstacles techniques au commerce qu’elles rencontrent”, a-t-elle remarqué.

En 2021, l'OMC a reçu près de 4 000 notifications OTC de la part des Membres. Une part croissante de ces notifications est présentée par les pays en développement et les pays les moins avancés Membres, y compris ceux d'Afrique. Les programmes des Champions de la transparence dans les domaines SPS et OTC ont été lancés pour renforcer la mise en œuvre des mécanismes de transparence de l'OMC et les avantages qui en découlent. 

Tout au long de la semaine, les participants ont eu la possibilité de rencontrer des délégués et des mentors des points d'information de l'Australie (Anne Ganne), de la Suède (Linda Bodén), de l'Ouganda (George Opiyo) et des États-Unis (MaryAnn Hogan), ainsi que des représentants de l'Organisation africaine de normalisation, de l'Organisation internationale de normalisation, du Centre du commerce international et de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement.

Liste des participants au Cours des champions de la transparence dans le domaine des OTC

Pays

Prénom

Nom

Angola

Simao

TIMOTEO

Botswana

Nametso

MOILWA

Cameroun

Narcisse Ghislain

OLINGA

Djibouti

Osman Djama

AWALEH

Égypte

Shereen

FAYED

Eswatini

Bethusile Sinethemba

VILAKATI

Gambie

Isatou

CHAM

Ghana

Joyce

OKOREE

Kenya

Jared Odhiambo

ODONGO

Lesotho

Amohelang

HATASE

Libéria

Lasana

DONZO

Madagascar

Dominique Lantomalala

RAHARINOSY EP RANAIVONIRIANA

Namibie

Lahya

HAMBINGA

Nigeria

Oyebode

AGBOLA

Niger

Boubacar

ISSA

Rwanda

Hassan

UWIMANA

Sénégal

Mamadou

SANGARE

Afrique du Sud

Dineo

HEXANA

Afrique du Sud

Sibusiso

JAMA

Soudan

Hassan Adam Mohammed

MAHMOUD

Tanzanie

Bahati Janeth

SAMILLANI

Tunisie

Sana

GHANDOUR

Ouganda

Lydia

NAYIGA

Zambie

Gladys

BWALYA

Zimbabwe

Prosper Josiah

MACHUVE

Zambie

Thandiwe M

PASI

 

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