DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE ANABEL GONZÁLEZ

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“Il est urgent de réformer l'OMC pour éviter que le pouvoir ne se substitue aux règles dans les relations commerciales mondiales”, a déclaré la DGA González, ajoutant que “le coût de la fragmentation économique qui en résulterait serait énorme et pourrait représenter 5% ou plus du PIB mondial à long terme si l'économie mondiale devait se scinder en deux blocs autonomes”.

“Les pays en développement de petite et moyenne taille seraient les plus durement touchés, car leurs perspectives de croissance et de développement reposant sur le commerce seraient fortement réduites”, a-t-elle précisé.

La DGA González a indiqué que la résilience économique passait par la diversification, et non par le découplage. “Nous avons besoin d'une plus grande transparence et d'un meilleur suivi pour évaluer la concentration des relations commerciales, nous devons renforcer le dialogue politique pour élaborer des solutions coordonnées, et nous devons poursuivre nos efforts en vue de l'ouverture et de la facilitation des échanges afin d'introduire d'autres sources d'approvisionnement dans l'économie mondiale”, a-t-elle déclaré.

“Nous devons également nous efforcer de tirer pleinement parti du marché mondial pour mener une action efficace et ambitieuse en faveur du climat”, a dit la DGA González, ajoutant qu'“il existe de nombreux moyens de le faire, que ce soit en réduisant les obstacles commerciaux qui augmentent le coût de l'accès aux technologies vertes ou en veillant à ce que les ajustements carbone aux frontières et les autres mesures en faveur du climat n'entraînent pas un désavantage concurrentiel pour les exportations de biens et services verts en provenance des pays en développement.”

La DGA González a indiqué qu'il était essentiel d'aider les pays en développement à tirer parti de nouvelles sources de croissance commerciale, notamment le commerce des services basés sur les technologies numériques, afin de mettre fin à la marginalisation des petites entreprises et des entreprises détenues par des femmes et de les intégrer dans l'économie mondiale.

“Les pays peuvent et doivent utiliser tous les outils disponibles dans le cadre de l'OMC pour ancrer leurs propres réformes afin d'améliorer le climat des affaires et de l'investissement”, a-t-elle déclaré, ajoutant que “ce faisant, ils contribuent à attirer les investissements nécessaires pour développer l'infrastructure numérique, réduire la fracture numérique, améliorer les compétences numériques et l'esprit d'entreprise et tirer pleinement parti du commerce numérique.”

“La réforme de l'OMC implique que les fonctions essentielles de l'Organisation — transparence et suivi, négociation et règlement des différends — doivent être actualisées”, a dit la DGA González, ajoutant que “c'est une priorité absolue de disposer d'un système de règlement des différends pleinement opérationnel, compte tenu de son rôle unique pour garantir que les règles de l'OMC sont appliquées de manière cohérente par tous les Membres de l'Organisation, quelle que soit leur taille”.

“Des bribes de réforme de l'OMC se mettent déjà en place”, a-t-elle précisé. “Mais nous devons accélérer le rythme pour faire en sorte que le commerce devienne une force positive encore plus grande dans les années et décennies à venir.”

La vidéo de l'événement est disponible ici.

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