DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE JOHANNA HILL

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La Directrice générale adjointe (DGA) Johanna Hill a insisté sur l'importance du secteur des services pour l'économie mondiale et le commerce international. Elle a fait observer que les services étaient à l'origine de la majeure partie de la production économique à l'échelle mondiale et comptait en moyenne pour 67% du PIB mondial et la moitié de la population active. Ce secteur recèle un potentiel commercial important. La DGA a mis en évidence que les services représentent déjà 50% du commerce mondial en valeur ajoutée

Elle a souligné l'applicabilité des disciplines de l'Accord général sur le commerce des services (AGCS) de l'OMC. Cet accord établit des conditions fondées sur des règles, transparentes et prévisibles dans le cadre desquelles les entreprises de services, grandes comme petites, peuvent opérer, a-t-elle déclaré. Mme Hill a relevé que les Membres de l'OMC pourraient avoir davantage recours aux outils précieux qui existent dans le cadre de l'Accord et accorder une attention politique plus prononcée au secteur. À cet égard, elle a mis en relief qu'il importait d'instaurer un cadre en matière de services moderne à l'OMC qui soit utile à tous les Membres, y compris les pays en développement.  

Elle a aussi fait remarquer que les services et le commerce des services sont à l'avant-garde de la révolution numérique. En 2022, 54% de l'ensemble des exportations mondiales de services ont été fournis par voie numérique. Dans le cadre de l'analyse des avantages du commerce des services et du commerce électronique, la DGA Hill a souligné le rôle que jouaient ces exportations pour ce qui est du développement des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Entre 2005 et 2022, la valeur des exportations de services en provenance des pays en développement et des PMA a augmenté, respectivement, de plus de 280% et de près de 350%, contre un peu moins de 135% pour les économies développées. Les effets de base réduits ne sont pas à écarter, mais il est clair que le commerce des services alimente l'activité économique, la croissance et la création d'emplois, a-t-elle dit.

Le commerce numérique, de son côté, élargit l'accès aux marchés mondiaux et à des offres d'emploi flexibles, qui sont importantes pour l'inclusion socioéconomique, compte tenu de leurs retombées positives sur les perspectives d'emploi des femmes et des jeunes professionnels. Une part importante des micro, petites et moyennes entreprises fournissent des services, y compris par voie électronique. Une connexion plus importante de ces acteurs aux marchés internationaux contribuerait à élargir la distribution des gains retirés du commerce. Sur ce point, la DGA Hill a mentionné un rapport récent sur le commerce numérique au service du développement publié conjointement par le Fonds monétaire international, l'Organisation de coopération et de développement économiques, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, la Banque mondiale et l'OMC. Les auteurs du rapport mettent en lumière les gains que les économies en développement pourraient retirer du commerce numérique par et le rôle des politiques internes dans l'obtention de ces gains.

La DGA Hill a rappelé les mots de la Directrice générale de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, en soulignant que l'avenir du commerce se trouve dans les services sont, ainsi que dans le numérique et l'écologie, et qu'il doit être inclusif.

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