OMC: COMMUNIQUÉ DE PRESSE 2005

PRESS/400
24 mars 2005
ASSISTANCE TECHNIQUE

L'OMC et les Pays-Bas lancent un nouveau programme de formation à l'intention des PMA

L'OMC et le Royaume des Pays-Bas ont lancé aujourd'hui (24 mars 2005) un nouveau programme de formation à l'intention des PMA et d'autres petites économies vulnérables et à faibles revenus. L'objectif est de donner aux fonctionnaires de ces pays la possibilité de s'informer, tout en travaillant pour l'OMC, sur les questions liées au commerce et au développement et d'approfondir leur connaissance de la politique commerciale. Après un stage d'une durée pouvant aller jusqu'à dix mois, les participants rejoindront leurs ministères et contribueront à renforcer la capacité institutionnelle de leurs pays.

Au cours d'une brève cérémonie de signature, MM. de Jong, Ambassadeur des Pays-Bas, et Supachai Panitchpakdi, Directeur général de l'OMC, ont exprimé leur conviction commune que le nouveau programme contribuerait à renforcer la capacité des pays bénéficiaires de participer aux négociations dans le cadre du Programme de Doha pour le développement, actuellement en cours et qui allaient en s'intensifiant.

Après s'être vivement félicité de la contribution généreuse des Pays-Bas, qui ont résolument soutenu le programme d'assistance technique de l'OMC, M. Supachai s'est déclaré convaincu qu'une expérience professionnelle acquise directement à l'OMC serait un moyen novateur de renforcer durablement la capacité de participer effectivement au système commercial multilatéral.

La contribution du gouvernement néerlandais au financement du programme de stages représente, au total, 2 millions d'euros en quatre ans. Cette somme s'ajoute à la contribution que les Pays-Bas ont déjà faite au Fonds global d'affectation spéciale de l'OMC pour l'assistance technique.

Le but du programme de formation, qui doit normalement commencer le 1er avril 2005, est de favoriser le développement économique et social des pays intéressés dans les domaines liés à la politique commerciale en donnant aux fonctionnaires des pays bénéficiaires la possibilité de travailler sur des sujets précis sous la direction de fonctionnaires de l'Organisation. Une attention particulière sera accordée aux pays africains. Il est prévu que 20 bénéficiaires au maximum pourront participer au programme chaque année.