Cette réunion a été l'occasion de faire le point sur les interactions croissantes entre commerce et environnement depuis la création de l'OMC et de réfléchir à l'action à mener pour que ces deux domaines d'activité continuent de se soutenir mutuellement dans les années à venir.

L'événement a réuni des responsables et des experts éminents dans les domaines du commerce et de l'environnement, dont le Secrétaire exécutif des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm et le Secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).

Le Directeur général, M. Azevêdo, a souligné l'importance croissante des mesures liées au commerce ayant des objectifs environnementaux, et le rôle que jouent les instances et les activités de l'OMC pour que ces mesures contribuent efficacement au développement durable.

MM. Steiner et Azevêdo ont estimé qu'il fallait redoubler d'efforts à tous les niveaux pour que les politiques commerciales et les politiques environnementales se complètent harmonieusement.

Pour M. Azevêdo:

“Il y a 20 ans, les fondateurs de l'OMC ont parfaitement compris que le sort des habitats, celui des sociétés et celui des économies n'étaient pas distincts mais, au contraire, indissolublement liés. Pour les fondateurs de l'OMC, la coopération mondiale en matière de commerce était un moyen de libérer le potentiel de croissance, de combattre la pauvreté, d'élever le niveau de vie et de réaliser le plein emploi, tout en protégeant l'environnement.”

“Durant ces 20 années, les liens entre commerce et environnement se sont considérablement développés. Aussi devons‑nous faire davantage encore pour que les politiques commerciales et les politiques environnementales interagissent plus efficacement, au niveau tant national qu'international. Aujourd'hui, nous avons franchi une étape importante dans le renforcement de la coopération multilatérale et du dialogue sur ces questions.”

Pour M. Steiner:

“Le commerce rapproche les peuples — il ouvre des perspectives mais il s'accompagne aussi de défis. Il n'est pas, par lui‑même, un moteur du développement durable mais il peut y contribuer si la communauté internationale s'engage sur des politiques liées au commerce et sur d'autres mesures de soutien propices à la durabilité environnementale, sociale et économique.”

“La gouvernance du commerce international évolue rapidement. Nous devons veiller à ce que la mise en place de ces nouvelles structures ne se fasse pas au détriment de l'environnement et à ce qu'elles contribuent à une économie verte inclusive. Le PNUE se réjouit à la perspective de poursuivre sa collaboration avec l'OMC, dans le cadre des préparatifs de sa conférence ministérielle à Nairobi, et dans les décennies à venir.”