NOUVELLES: ALLOCUTIONS — DG PASCAL LAMY

POUR EN SAVOIR PLUS:
> Allocutions: Pascal Lamy

  

Bonjour et bienvenue à toutes et à tous.  Voilà tout juste un an que nous nous sommes réunis ici pour le lancement du Programme de chaires de l'OMC.  Je me souviens de notre optimisme et de nos attentes, alors que nous cherchions à développer une idée qui était quelque peu nouvelle pour nous.  Cette idée, c'était que nous devions promouvoir la connaissance, affiner les capacités d'analyse des politiques et accroître l'efficacité dans les négociations en établissant un partenariat avec les universitaires et les institutions des pays en développement.  Évidemment, nous avions déjà travaillé pendant plusieurs années avec les milieux universitaires des pays en développement en dispensant conjointement une formation aux fonctionnaires des gouvernements dans le cadre des cours régionaux de politique commerciale.

Nous continuons à le faire, mais le Programme de chaires vise à forger des liens encore plus étroits entre les travaux de la recherche sur les politiques et le processus d'élaboration des politiques.  En aidant les universités à financer leurs activités de recherche et d'enseignement, d'élaboration des programmes d'études et de vulgarisation, nous cherchons à fortifier leurs capacités et leurs efforts visant à renforcer l'aptitude des gouvernements à définir, formuler, promouvoir et défendre leurs intérêts en matière de politique commerciale.

La première question est donc de savoir si:  l'optimisme et les attentes que j'ai mentionnés il y a un instant ont été satisfaits pendant la première année de notre nouveau programme.  Vous en discuterez sans doute longuement aujourd'hui.  Mais en ce qui me concerne, j'ai lu le résumé des rapports d'activité établis par les titulaires des chaires de l'OMC pour cette première année et, globalement, je suis impressionné par ce qui a été accompli jusqu'à présent par la plupart des établissements auxquels une chaire a été attribuée, et ce, sous votre conduite.

Je pense que vous avez tous vu le tableau récapitulatif des activités qui a été établi à partir de vos rapports respectifs, ainsi que les commentaires et les observations formulés par les membres du Conseil consultatif et les membres du Secrétariat avec lesquels vous avez travaillé.  Ces observations sont généralement positives et encourageantes, même s'il a été suggéré, par exemple, d'augmenter dans certains cas la part de la recherche dans les résultats obtenus, de coordonner davantage l'élaboration des programmes d'études et d'utiliser les fonds dans les limites des paramètres généraux du programme.  Toutes ces observations me semblent utiles et vous allez certainement en discuter plus avant.  Mais, comme je l'ai dit au début, je pense que nous pouvons être globalement satisfaits des résultats du programme pendant sa première année d'existence.  Nous comptons bien le renforcer et l'améliorer dans les prochaines années.

Le programme offre de nombreuses possibilités d'obtenir de plus grands avantages et d'établir des synergies.  Je voudrais m'arrêter un instant sur ce point.  Certaines des institutions titulaires des chaires ont déjà commencé à collaborer entre elle sur des projets communs.  Je pense, par exemple, à la conférence et à la publication conjointes prévues en octobre prochain par l'ITAM au Mexique et l'Université du Chili, sur les défis politiques à l'intersection du commerce et de l'environnement.  Je ne doute pas que cette étroite collaboration permette de réaliser des économies d'échelle, mais je pense surtout que c'est une expérience enrichissante.

Notre intention a toujours été de chercher à élargir la participation au programme, au-delà des 14 — et maintenant des 15 — universités titulaires de chaires.  Je pense en particulier aux liens qui pourraient être forgés entre les institutions d'enseignement supérieur du monde entier dans le cadre du Programme de chaires.  Cela est illustré, par exemple, par la collaboration entre l'Institut du commerce extérieur de Shanghaï et l'Université de Barcelone.  Les activités conjointes peuvent prendre des formes diverses, allant de la recherche conjointe aux échanges d'étudiants et de professeurs.  Le financement accordé par l'OMC pour ce programme limite ces possibilités mais, je suis sûr que des propositions bien conçues pourraient être accueillies favorablement par d'autres sources de financement.  Je n'ai pas besoin de vous convaincre de l'utilité de ce type de coopération.

Nous nous efforçons aussi d'approfondir et d'élargir les activités relevant du Programme de chaires de l'OMC en associant les titulaires des chaires à l'organisation et à l'exécution des activités de formation et de coopération technique dans le cadre des programmes d'assistance de l'OMC aux pays en développement.  Je sais que des activités de ce genre ont déjà été menées ou sont prévues avec l'Université de Nairobi, l'Institut du commerce extérieur de Shanghaï et l'Université Gadja Mada d'Indonésie.

À mon avis, l'un des points forts du Programme de chaires est qu'il met sur le devant de la scène les titulaires de chaires et les institutions qui les accueillent.  C'est vous qui concevez et exécutez les programmes.  Mais cela impose l'obligation de rendre compte des activités aux Membres de l'OMC, au nom desquels le programme a été établi.  Il me semble que pendant cette première année, cette obligation a été convenablement remplie mais nous allons devoir renforcer cette fonction afin que, je l'espère, les résultats soient plus largement partagés au sein du groupe.  À cet égard, le Secrétariat de l'OMC a aussi un rôle à jouer, en particulier en dotant le site Web du programme des fonctionnalités nécessaires pour faciliter la communication et l'échange entre les titulaires de chaires.  Nous nous y employons actuellement et le site Web devrait être pleinement finalisé dans le courant de l'année 2011.

En outre, nous envisageons d'effectuer une évaluation plus approfondie du programme à l'issue de sa deuxième année d'existence, en examinant les activités et les résultats, et nous comptons pour cela sur le concours de quelques membres du Conseil consultatif.  En fait, nous travaillons dur dans tous les domaines de notre coopération technique pour assurer le suivi et une meilleure évaluation de nos activités grâce à des techniques de gestion axée sur les résultats.  Nous avons la chance, avec le Programme de chaires, d'avoir des résultats concrets et plus faciles à évaluer que dans le cas de certaines de nos anciennes activités.  Cela simplifie quelque peu l'application des techniques de gestion axée sur les résultats.  Vous serez tenus plus amplement informés des efforts faits en temps opportun.

Enfin, je voudrais souhaiter la bienvenue à un nouveau participant au programme, l'Université nationale de Singapour, qui a accueilli jusqu'à l'année dernière le cours régional de politique commerciale pour l'Asie.  Nous serons heureux de travailler avec elle.

Je tiens à remercier le Conseil consultatif, en particulier, ses membres actifs, pour avoir consacré leur temps précieux et leur expérience afin de guider nos efforts pour renforcer ce programme.  Je sais que vous êtes très occupés, et je vous suis très reconnaissant de ce que vous faites pour le Programme de chaires de l'OMC.

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une nouvelle fois la bienvenue à l'OMC, à vous remercier tous pour vos efforts et à vous souhaiter beaucoup de succès dans vos projets.  Je voudrais aussi souligner que le Secrétariat reste à la disposition des titulaires de chaires pour les aider dans leurs activités.  Le Secrétariat a une excellente équipe de personnes dévouées, qui travaille avec vous et pour vous sous la conduite de Patrick Low et Hakim ben Hammouda.

Tout le monde au Secrétariat sait que je fais rarement des compliments.  Mais, pour une fois, j'en fais.  Et, ils sont mérités.  J'espère vous revoir l'année prochaine, ou avant.
Merci beaucoup.

> Pogramme de la conférence et audio

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