NOUVELLES: ALLOCUTIONS — DG ROBERTO AZEVÊDO


POUR EN SAVOIR PLUS:
> Allocutions: Roberto Azevêdo

  

Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,

Je suis très heureux d’être avec vous aujourd’hui alors que nous lançons la nouvelle Alliance mondiale pour la mise en œuvre de la facilitation des échanges.

C’est un moment très important pour l’OMC et pour toute la communauté concernée par la facilitation des échanges.

Il y a tout juste deux ans, à notre dernière Conférence ministérielle à Bali, nous avons adopté l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges. C’était un grand succès pour l’OMC. Et il a une réelle importance aux niveaux de l’économie et du développement.

Le secteur privé connaît bien les problèmes causés par les coûts élevés et les retards importants à la frontière — ainsi que les obstacles au commerce qu’ils représentent.

Ces obstacles peuvent souvent avoir une influence décisive sur la possibilité ou l’impossibilité d’entrer en concurrence au plan international.

L’Accord sur la facilitation des échanges vise à réduire ou à éliminer ces obstacles. Il a essentiellement pour objectif de rationnaliser et de simplifier les procédures douanières afin de réduire les coûts du commerce transfrontières.

Ces réformes conféreront un degré plus élevé de prévisibilité et de transparence aux procédures douanières, ce qui permettra aux entreprises — en particulier les petites entreprises — à s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales.

Il pourrait en résulter une diminution du coût du commerce de 14,5% en moyenne. En fait, l’impact produit pourrait être plus important que l’élimination de tous les droits de douane restants.

De plus, l’Accord sur la facilitation des échanges a fait à de nombreux égards figure de précurseur. Son architecture est unique.

Il donne aux pays en développement et aux pays les moins avancés la flexibilité nécessaire pour adapter leurs engagements et leurs calendriers de mise en œuvre en fonction de leurs besoins et de leur stade de développement.

Il fournit aussi un soutien pratique pour aider à la mise en œuvre.

C’est pourquoi nous avons créé le Mécanisme pour l’Accord sur la facilitation des échanges. Nous voulons faire en sorte que chacun puisse obtenir le soutien dont il a besoin. Et les débuts sont très prometteurs.

Divers partenaires apportent un soutien et un financement importants pour aider à appliquer les mesures de facilitation des échanges, s’agissant en particulier de la mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges.

C’est très positif et nous devons entretenir cet élan. Nos recherches montrent que plus la mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges sera ample et rapide, plus les avantages en découlant seront grands.

Pour ce faire, la première étape consiste à achever le processus de ratification de l’Accord.

À ce jour, 63 Membres ont ratifié l’Accord. Au cours des deux premiers jours de la Conférence ministérielle, nous avons reçu les ratifications du Myanmar, de la Norvège, de la Zambie, de l’Ukraine, du Viet Nam et du Brunéi.

Ce sont là de bonnes nouvelles — nous sommes à bien plus de la moitié du nombre de ratifications nécessaire pour que l’Accord entre en vigueur. Nous devons donc continuer sur cette lancée.

La deuxième étape consiste à assurer une introduction aussi fluide que possible des réformes en matière de facilitation des échanges et à faire en sorte que les entreprises puissent saisir les opportunités offertes.

Et c’est précisément l’objectif de l’Alliance mondiale que nous lançons aujourd’hui.

Elle crée un nouveau cadre pour les entreprises — en particulier les petites et les moyennes entreprises, qui pourront travailler en partenariat avec les gouvernements pour assurer que les réformes mises en place soient efficaces et profitables à tous.

Si les flux commerciaux sont restreints, les premières touchées sont les entreprises. Les mesures de facilitation des échanges comme le partage d’informations en ligne et le traitement avant l’arrivée ont une incidence directe sur la capacité du secteur privé de se développer et de créer des emplois.

Nous devons donc écouter les entreprises, écouter leurs préoccupations et concevoir des réformes qui répondent à leurs besoins d’une manière effective et efficace.

Le lancement de l’Alliance mondiale fournira une plate‑forme importante pour ce dialogue et je tiens par conséquent à remercier toutes les organisations participantes:

  • le Forum économique mondial;
  • la Chambre internationale de commerce;
  • le Centre pour l’entreprise privée internationale;
  • tous les pays donateurs.

Pour conclure, je pense que l’Accord sur la facilitation des échanges — et l’ensemble du dispositif mis en place pour l’accompagner, comme le mécanisme pour l’AFE et l’Alliance mondiale — sont des exemples louables d’innovation, de créativité et de coopération au niveau international.

J’espère que cette attitude positive pourra nous inspirer dans d’autres domaines de nos travaux, en particulier aujourd’hui, alors que nous tentons d’obtenir des résultats importants ici à Nairobi.

Je vous remercie une nouvelle fois pour votre appui et votre engagement. Continuons ainsi.

 

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