NOUVELLES: ALLOCUTIONS — DG ROBERTO AZEVÊDO


POUR EN SAVOIR PLUS:
> Allocutions: Roberto Azevêdo

  

Monsieur le Vice-Président Katsumata,

Mesdames et Messieurs,

Merci de m’avoir invité à m’adresser à vous aujourd’hui.

Le Keidanren est bien connu pour sa défense vigoureuse des milieux d’affaires japonais. Vous n’ignorez rien de l’importance du commerce pour une croissance économique forte et durable; c’est pourquoi vous avez toujours soutenu fermement le système commercial multilatéral.

Je voudrais commencer par remercier le Japon — y compris ses milieux d’affaires — pour le rôle prépondérant qu’il a joué dans l’adoption du paquet de Bali lors de la neuvième Conférence ministérielle qui s’est tenue à Bali en décembre dernier. J’ai également eu la satisfaction de pouvoir remercier personnellement le Premier Ministre, M. Abe, hier.

Bali a démontré pour la première fois que l’OMC pouvait arriver à des résultats convenus sur le plan multilatéral — des résultats de grande portée.

Une fois mis en œuvre, le paquet donnera un vigoureux coup de fouet à l’économie mondiale.

Forts des résultats de Bali, nous devons à présent nous employer à aller encore plus loin pour renforcer le système commercial multilatéral.

La Conférence de Bali a changé les choses — elle a permis à l’OMC de se remettre en selle — et je pense qu’il est vital que le Japon continue de jouer un rôle de premier plan.

C’est de cela que je souhaite vous parler aujourd’hui.

 

LE JAPON ET L’ÉVOLUTION DU SYSTÈME COMMERCIAL MULTILATÉRAL

Le Japon est depuis longtemps un partenaire clé du système commercial multilatéral. Votre remarquable succès économique s’explique par le fait que vous avez compris très tôt l’importance du rôle du commerce.

Et ces dernières années, dans le débat sur le commerce, le Japon a conservé une influence majeure.

Ainsi, le pays prend actuellement part aux discussions concernant certains plus grands accords commerciaux régionaux et plurilatéraux.

Ce travail est, selon moi, positif et opportun. En définitive, ces éléments contribuent à mettre en place l’édifice des règles commerciales mondiales et de la libéralisation des échanges.

Néanmoins, il est clair que ces initiatives ne sont pas suffisantes en soi — elles ne font pas tout.

Par exemple, elles excluent de nombreuses économies: non seulement les économies émergentes les plus dynamiques, mais aussi les économies les plus petites et les plus vulnérables.

En outre, bon nombre des grandes questions ne peuvent être réglées qu’au niveau mondial — et bon nombre des grandes avancées ne peuvent donc être réalisées qu’à ce niveau.

C’est pourquoi les différentes voies doivent coexister; elles fonctionnent en symbiose.

On assiste également à l’émergence d’une nouvelle tendance: la diffusion des nouvelles structures mondiales de production. Et de nouveau le Japon, ou plus précisément les entreprises japonaises, est au centre de ces chaînes de valeur.

L’évolution du paysage commercial mondial n’affaiblit pas l’importance des questions actuellement débattues à Genève, bien au contraire.

Par conséquent, nous devons poursuivre nos efforts; et je suis certain que le Japon continuera d’être l’un de nos principaux partenaires à cet égard.

Pas plus tard que le mois dernier, le Premier Ministre, M. Abe, a annoncé la “deuxième ouverture du Japon”. Ces réformes sont louables.

À mon sens, le commerce et une plus grande intégration économique font partie des éléments qui contribueront au succès du troisième volet de la politique économique de Shimzo Abe. Ce que nous faisons à Genève peut, par conséquent, soutenir ce programme.

 

MISE EN ŒUVRE DE BALI

Le paquet de Bali est porteur de gains importants, particulièrement en ce qui concerne l’Accord sur la facilitation des échanges.

Le défi à relever est à présent de faire en sorte que Bali ne soit que le début, et d’utiliser cet élan pour obtenir encore plus de résultats.

Cela m’amène à ce que nous faisons de plus important à Genève en ce moment …

 

PROGRAMME DE TRAVAIL DU PDD

Conformément au mandat des Ministres réunis à Bali, les délégations ont commencé leurs travaux pour élaborer, d’ici à la fin de l’année, un programme de travail clairement défini afin de conclure le Cycle de Doha.

Et des questions vraiment très importantes restent encore à traiter. Selon moi, tout engagement pris ici devra concerner d’abord les domaines vraiment difficiles: les produits industriels, les services et l’agriculture.

Ces questions n’ont pas été sérieusement abordées depuis près de six ans. C’est bien trop long. Le moment est venu de les remettre sur la table. Nous ne pouvons plus les éviter, et nous devons conserver le sentiment d’urgence qui était si important à Bali.

Et je pense que l’état d’esprit a changé; les choses ont évolué depuis la dernière fois que ces questions ont été abordées. Je me suis rendu dans de nombreux pays à travers le monde et j’ai rencontré de nombreux dirigeants, y compris le Premier Ministre Abe, hier — et le message que j’en retiens est très positif.

Grâce à Bali, les gens sont prêts à nous donner une nouvelle chance de terminer ces négociations et de faire une avancée historique pour ce qui est du programme pour le commerce.

Nous devons saisir cette occasion — si nous ne le faisons pas, nous devrons peut-être attendre très longtemps qu’une autre se présente.

 

CONCLUSION

Nous nous sommes sans aucun doute lancé un grand défi.

Et aujourd’hui, à l’heure où nous nous efforçons de définir en 2014 l’avenir du système, votre soutien nous est plus que jamais nécessaire.

La participation des milieux d’affaires est indispensable à notre travail. C’est pourquoi je me félicite de l’occasion que vous m’avez donnée de m’exprimer devant vous aujourd’hui.

Merci.

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