1 juillet 2002
Le Président a rappelé qu'aux termes du point 3 de l'ordre du jour de la Conférence ministérielle de Doha, les Ministres avaient demandé au Conseil général de fixer le lieu et les dates de la cinquième session de la Conférence ministérielle. À sa réunion de décembre 2001, le Conseil général était convenu que la cinquième session se tiendrait au Mexique. Depuis, le Président avait tenu des consultations avec un grand nombre de délégations sur la question des dates et il avait également demandé l'avis des Membres à l'occasion de nombreux entretiens et réunions individuels avec des délégations, y compris avec les représentants des groupes régionaux et autres au sein de l'OMC. En outre, il avait pu profiter de l'occasion de la Semaine de Genève du mois précédent pour soulever la question ainsi que d'autres questions avec les délégations n'ayant pas de représentation à Genève, car ces questions les concernaient toutes. Au cours de ces réunions, il avait informé les délégations que la préférence du gouvernement mexicain quant aux dates était la période de la mi-septembre à la mi-octobre et que le Mexique avait envisagé la possibilité de tenir la réunion soit à Acapulco, soit à Cancún. Il avait également indiqué que le choix de la période septembre-octobre par le Mexique reposait sur des considérations pratiques, car aux deux endroits considérés, en dehors de ces dates, les Membres se trouveraient en pleine saison touristique interne ou étrangère. Cela avait évidemment des incidences sur la sécurité et la logistique, la facilité avec laquelle la Conférence pourrait et devrait être menée, la réservation groupée de chambres d'hôtel et le coût plus élevé et la disponibilité à la fois de chambres d'hôtel et de places sur les avions.
Pratiquement toutes les délégations qu'il avait consultées avaient indiqué que la période préférée par le gouvernement ne leur posait aucune difficulté et qu'elles souhaitaient la respecter pour de nombreuses raisons. De l'avis d'un grand nombre de ces délégations, la cinquième Conférence ministérielle devait être une réunion consacrée à des travaux de fond et il fallait donc prévoir suffisamment de temps pour les négociations en cours et d'autres travaux afin de parvenir à des résultats significatifs et de permettre aux efforts d'assistance technique et de renforcement des capacités de porter leurs fruits. Pour certaines délégations, les considérations de coût étaient également importantes. Plusieurs avaient souligné la nécessité d'éviter un glissement excessif des dates, de crainte de ne pas disposer de suffisamment de temps pour assurer le suivi des décisions que pourraient prendre les Ministres, eu égard surtout à la date limite du 1er janvier 2005 pour la conclusion des négociations. Quelques-unes avaient exprimé une préférence pour les périodes juillet/août ou octobre/début novembre et plusieurs avaient souligné la nécessité d'éviter que les dates ne soient en conflit avec l'Assemblée générale de l'ONU, qui devait commencer le 16 septembre 2003, ou le Ramadan, qui commençait à la fin octobre et durait environ un mois. Le Mexique avait également indiqué que les 15 et 16 septembre 2003 y étaient des jours fériés. Des délégations avaient précisé qu'une décision sur les dates de la cinquième session devait être prise à la réunion en cours, étant donné le lien qui existait avec la planification des travaux de fond qui devaient être accomplis dans le cadre du Programme de Doha pour le développement et la nécessité de permettre au Mexique de prendre toutes les dispositions nécessaires.
Le représentant du Mexique a dit que pour décider du lieu de la cinquième Conférence ministérielle, son pays avait pris en considération un certain nombre de villes qui étaient en mesure de fournir les services et l'infrastructure nécessaires pour une telle réunion. Il avait retenu initialement comme choix possibles Acapulco et Cancún. Des représentants de son gouvernement et du Secrétariat avaient visité les deux villes quelques semaines auparavant afin de prendre une décision finale. Ces visites avaient montré que les deux villes étaient en mesure d'accueillir la Conférence ministérielle, mais son gouvernement et le Secrétariat étaient convenus que Cancún offrait certains avantages par rapport à Acapulco. L'intervenant a ensuite fait une courte présentation de diapositives montrant les installations de Cancún et souligné trois avantages majeurs de cette ville: premièrement, sa situation géographique facilitait la sécurité et la logistique; deuxièmement, le fait que Cancún était une destination touristique garantissait des hôtels et des transports de haute qualité; et, troisièmement, le centre de conférence offrait les éléments nécessaires pour assurer une réunion productive et sans surprise. En outre, comme le Mexique entendait que l'Amérique latine et les Caraïbes soient les hôtes de cette Conférence, Cancún présentait l'avantage supplémentaire d'appartenir à la région des Caraïbes. Le Mexique avait par conséquent pris la liberté de proposer que la Conférence ministérielle se tienne à Cancún.
En ce qui concerne les dates possibles de la réunion, le Président avait mentionné les avis exprimés au cours des consultations tenues à ce jour. La mi-septembre n'avait été suggérée par aucun Membre, mais cette période paraissait la plus raisonnable du point de vue de la logistique, des hôtels, des flux de visiteurs et même du climat. Ce dernier aspect était important, étant donné le risque plus grand d'ouragans à mesure que l'on s'approchait d'octobre. Compte tenu de tous ces éléments, sa délégation proposait les dates du 10 au 14 septembre 2003 pour la tenue de la cinquième session.
Le Conseil a pris note des déclarations et du choix de Cancún par le Mexique comme lieu de la cinquième session et est convenu que celle-ci se tiendrait du 10 au 14 septembre 2003.