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> Communiqué de presse:
La stabilité du régime de commerce et d'investissement est cruciale pour
parvenir à une croissance durable
Ce deuxième examen de la politique commerciale du Paraguay nous a
permis de mieux appréhender la politique commerciale et les politiques
connexes du pays, ainsi que les problèmes auxquels il doit faire face.
Comme l'a fait observer le présentateur, M. l'Ambassadeur Saborío, la
partie la plus importante d'un examen de la politique commerciale est le
dialogue national qui doit s'instaurer entre les services
gouvernementaux et d'autres parties prenantes. Il a aussi noté que les
rapports du pays considéré et du Secrétariat deviennent de précieux
documents de référence pour tous les Membres, et je tiens à remercier la
délégation paraguayenne et le Secrétariat pour l'excellente qualité de
leurs travaux.
Cette réunion a été l'occasion de procéder à des échanges utiles dans un
climat de transparence. Cela est dû en grande partie à la participation
du Ministre, M. Bergen, des Vice-Ministres, MM. Ramírez et Segovia, et
de M. l'Ambassadeur Gauto, ainsi qu'à l'excellent travail réalisé par
les autres membres de la délégation paraguayenne. Le soutien sans
réserve que les autorités paraguayennes ont apporté à l'ensemble du
processus d'examen témoigne de l'importance que le pays attache au
système commercial multilatéral. Je remercie aussi M. l'Ambassadeur
Saborío et les Membres pour les interventions pertinentes qu'ils ont
faites et qui, toutes, ont enrichi nos travaux.
Les Membres ont mis en lumière la reprise économique amorcée par le
Paraguay après des années d'une stagnation imputable en partie à des
chocs extérieurs. Le commerce, qui par nature joue un rôle clé dans
l'économie, a été pour beaucoup dans ce redressement. Le Paraguay a été
encouragé à renforcer les politiques macro-économiques qui ont favorisé
la croissance, ainsi qu'à poursuivre ses réformes pour moderniser son
secteur public et à renforcer ses institutions.
Les Membres ont salué le Paraguay pour sa participation active à l'OMC
et sa contribution au Programme de Doha pour le développement, et ont
pris note des efforts qu'il déploie en faveur des pays sans littoral. Un
certain nombre de Membres ont soulevé la question de la relation
existant entre les engagements pris par le Paraguay dans le cadre de l'OMC
et ceux qui lui incombent dans le cadre du MERCOSUR.
Les Membres ont appelé l'attention sur les modestes résultats du
Paraguay en matière d'investissements et sur la suspension du processus
de privatisation. Il a été suggéré que, pour stimuler l'investissement,
il était nécessaire d'améliorer la prévisibilité et la transparence du
régime en la matière. À cet égard, de nouveaux engagements du Paraguay
au titre de l'AGCS pourraient jouer un rôle non négligeable.
Les Membres sont convenus que le Paraguay avait pris des mesures
importantes pour moderniser et simplifier son régime commercial. Les
droits de douane effectivement appliqués ont diminué depuis 1997, bien
que le droit moyen global reste plus élevé en ce qui concerne les
produits agricoles qu'en ce qui concerne les autres produits. Des
questions ont été posées au sujet d'autres mesures touchant les
importations, telles que les impositions non tarifaires, ainsi que sur
la notification et la transparence des règlements techniques et des
prescriptions en matière sanitaire et phytosanitaire. Le recours aux
taxes et aux contrôles à l'exportation durant la période considérée a
été mis en question.
Des renseignements ont été demandés concernant les programmes
d'incitations du Paraguay, tels que le régime applicable au secteur
automobile et le régime d'assemblage sous douane, et concernant
l'absence de notifications, présentées à l'OMC, concernant les
subventions et les MIC. Les Membres ont fait remarquer que la
promulgation d'une nouvelle législation sur les marchés publics avait
rendu la passation de ces marchés plus transparente et plus prévisible.
Ils ont aussi noté les mesures prises par le Paraguay pour améliorer la
protection des droits de propriété intellectuelle et ont encouragé le
pays à persévérer dans cette voie.
Les Membres étaient d'avis que le Paraguay devait poursuivre la réforme
de son secteur des services. Ils ont demandé des clarifications, que le
Paraguay leur a fournies, concernant les modifications prévues de la
législation sur les établissements bancaires publics, le traitement des
investisseurs étrangers dans le système bancaire et le développement du
secteur des télécommunications. Il a été noté que les coûts du transport
international restaient parmi les plus élevés de l'hémisphère
occidental, et le Paraguay a été invité à envisager l'ouverture de ce
secteur à une concurrence plus large.
Je remercie la délégation paraguayenne des réponses écrites qu'elle a
apportées aux questions des Membres.
En conclusion, je salue les efforts actuellement déployés par le
Paraguay pour renforcer ses institutions et faire du commerce le
catalyseur de la croissance, et je l'encourage à accroître ses
engagements multilatéraux pour améliorer la prévisibilité de ses régimes
en matière de commerce et d'investissement. En même temps, j'invite les
Membres à s'attaquer aux obstacles au commerce et aux distorsions du
marché qui nuisent aux exportations paraguayennes. Par ces observations,
je conclus l'examen de la politique commerciale du Paraguay.