Le Forum se déroulera dans le
contexte de la crise financière mondiale. Le
ralentissement de l'économie mondiale, le renforcement
de la protection et du protectionnisme, le résultat
incertain des négociations de Doha et les interrogations
sur la pertinence du système commercial multilatéral
face à la crise retiennent de plus en plus l'attention.
Le Forum de cette année sera donc l'occasion de
réfléchir au rôle du système commercial multilatéral
dans le contexte de la crise économique mondiale. Il
vise à confirmer l'importance constante du commerce et
la contribution significative qu'un système commercial
multilatéral fondé sur des règles peut apporter en
stimulant l'économie mondiale dans le marasme. Le Forum
sera aussi l'occasion d'un débat et d'une réflexion sur
le programme de travail de l'OMC après la crise, de
façon à ce que le système commercial multilatéral soit
dans la meilleure situation possible pour faire face à
l'environnement postérieur à la crise.
Voici les principaux sous-thèmes du Forum public:
-
Sous-thème I: Apporter des solutions mondiales aux
problèmes mondiaux: la voie à suivre pour améliorer la
gouvernance mondiale
Sous-thème II: Le rôle de l'OMC et des
négociations du Cycle de Doha face à la crise
financière actuelle
Sous-thème III: L'impact de la crise économique
mondiale sur les pays en développement, en particulier
les PMA, et le rôle du financement du commerce
Sous-thème IV: Principaux défis pour le système
commercial multilatéral et réflexions sur le programme
de travail de l'OMC après la crise
Les questions qui seront
abordées au cours des différentes séances du Forum sont
présentées brièvement ci-après:
Sous-thème I: Apporter des solutions mondiales aux
problèmes mondiaux: la voie à suivre pour améliorer la
gouvernance mondiale
Séance 1: Le rôle des dirigeants d'entreprises dans
l'amélioration de la gouvernance mondiale du commerce
international
Débat organisé par: Groupe d'Évian — IMD
Date: Lundi 28 septembre, 12 h 30-14 h
Les efforts entrepris pour développer et renforcer le
système commercial multilatéral ont peu progressé depuis
2001. En particulier, le Cycle de négociations de Doha
est maintenant dans l'impasse. Cette situation est
imputable aux gouvernements mais aussi aux milieux
d'affaires qui n'ont pas apporté le soutien nécessaire
pour faire avancer l'agenda commercial. Or, ce soutien
est indispensable pour trouver des solutions mondiales
aux problèmes mondiaux et pour améliorer la gouvernance
économique mondiale.
Le but de cette séance sera
d'examiner la situation des milieux d'affaires par
rapport à la crise actuelle. Les experts seront invités
à faire part de leurs réflexions sur le rôle des
dirigeants d'entreprises dans la promotion et le
renforcement d'une économie de marché mondiale ouverte
et sur le système multilatéral fondé sur des règles en
général et la conclusion du Cycle de Doha en
particulier.
Les questions qui seront abordées sont les suivantes:
-
Quels sont pour les
entreprises les arguments en faveur du système
commercial multilatéral?
-
Comment les dirigeants
d'entreprises peuvent-ils contribuer à la promotion du
système commercial multilatéral?
-
Quel est l'impact à court
terme de la crise sur les entreprises et le commerce
au niveau mondial et comment faire pour l'atténuer?
-
Quel est l'impact possible à
long terme de la crise sur le modèle d'entreprise
mondiale?
-
Comment mieux coordonner et
développer le régime commercial mondial et le système
financier mondial dans une architecture de gouvernance
économique mondiale du XXIe siècle?
Séance 2: Commerce international, spéculation et flambée
des prix des produits agricoles
Débat organisé par: OMC — Division de l'agriculture et
des produits de base
Date: Lundi 28 septembre, 14 h-17 h
Les fluctuations des prix sont un phénomène normal sur
les marchés de produits agricoles. Néanmoins, la flambée
des prix des produits alimentaires observée au niveau
international en 2007 2008 a suscité des inquiétudes
concernant les effets potentiels de ces fluctuations sur
la pauvreté, en raison de la rapidité de la hausse des
prix et de son ampleur particulière pour certains
produits. L'objectif de cette séance est d'offrir une
tribune pour examiner dans quelle mesure les politiques
commerciales et la spéculation financière ont contribué
à la flambée des prix des produits alimentaires en 2008.
Il est prévu d'aborder, entre autres, les questions
suivantes:
-
Dans quelle mesure l'année
2008 a t elle été inhabituelle du point de vue de
l'instabilité des prix des produits alimentaires?
-
Quels sont les facteurs qui
ont contribué à la hausse rapide des prix vers la fin
de l'année?
-
Quel a été le rôle relatif
de la spéculation financière dans cette hausse rapide
des prix?
-
À quoi peut on s'attendre
dans l'avenir en termes de hausse et d'instabilité des
prix?
-
Quels types de mécanismes
seraient efficaces pour protéger les populations
pauvres contre de futures flambées des prix?
Séance 10: Les politiques en matière de changement
climatique et les règles commerciales: conflit ou
cohérence?
Center for International Environmental Law (CIEL) et
Friends of the Earth Europe (FOEE)
Date: Mardi 29 septembre, 9 h-11 h
Les experts se pencheront sur
une question essentielle, celle de savoir si
l'interprétation des Accords de l'OMC laisse aux
gouvernements une marge de manœuvre suffisante pour
lutter efficacement contre le changement climatique.
La discussion, entre juristes venus de divers horizons
et ayant des points de vue différents, portera sur
l'état du droit de l'OMC concernant le commerce
international et le changement climatique. Les experts
examineront les problèmes et les possibilités découlant
du lien entre le commerce et le changement climatique et
aborderont, entre autres, les questions suivantes:
-
Quelle est la relation entre
les règles multilatérales relatives au climat et les
règles de l'OMC?
-
En quoi la libéralisation des
services liés à l'énergie contribue t elle à la mise en
œuvre dans ce secteur de réformes et/ou de mesures
importantes pour lutter contre le changement climatique?
Les règles commerciales vont elles dans le sens ou à
l'encontre des efforts faits pour mettre en place, dans
le secteur de l'énergie, les réformes ou les mesures
nécessaires pour lutter contre le changement climatique?
-
Les droits de propriété
intellectuelle sont ils une condition – ou un obstacle –
à l'adoption de mesures de protection du climat?
Séance 13: Le protectionnisme: quel impact sur les
investissements étrangers directs? Conséquences pour la
gouvernance mondiale
Débat organisé par: AmCham EU (American Chamber of
Commerce to the EU)
Date: Mardi 29 septembre, 11 h 15-13 h 15
Il existe de nombreuses restrictions et un nombre
croissant de mesures protectionnistes qui ont pour effet
de paralyser l'investissement étranger direct (IED). Ces
restrictions et ces mesures affectent la libre
circulation des marchandises, des services et des
capitaux, au détriment des investisseurs potentiels et
de la croissance, qui est particulièrement menacée par
la crise économique mondiale actuelle. Cela a aussi une
incidence sur les objectifs des Accords de l'OMC.
Cette séance abordera les questions suivantes:
-
Quels sont les obstacles
protectionnistes actuels et prévus à l'IED dans
différents secteurs et dans différents pays et
régions?
-
Quelle est l'incidence de
ces mesures sur les entreprises?
-
Quelles solutions mondiales
peuvent être apportées à ces problèmes mondiaux afin
d'assurer une reprise durable et la croissance à long
terme de l'activité économique (par exemple, nouveaux
engagements au titre de l'Accord général sur le
commerce des services (AGCS), recours à l'Accord sur
les mesures concernant l'investissement et liées au
commerce (MIC), autres disciplines ou accords
internationaux ou traités d'investissement
bilatéraux)?
-
Quelles sont les
conséquences pour la gouvernance mondiale?
Séance 14: Interaction entre concurrence et politique
commerciale
Débat organisé par: Commission fédérale de la
concurrence, Mexique (CFC)
Date: Mardi 29 septembre, 11 h 15 13 h 15
Cette séance sera l'occasion d'analyser la relation
complexe qui existe entre la politique commerciale et la
politique de la concurrence, et de montrer, à l'aide
d'exemples, comment ces politiques contribuent au
développement économique. Des recommandations seront
faites sur la manière dont les gouvernements peuvent
promouvoir une plus grande cohérence entre ces
politiques, particulièrement en période de crise
économique mondiale, alors que les pays sont soumis à de
fortes pressions protectionnistes.
La structure thématique de la séance sera la suivante:
-
Dans quelle mesure les
réformes du commerce et de la concurrence sont elles
complémentaires? Leurs objectifs se recoupent ils? Ces
réformes contribuent elles à la promotion du
développement économique?
-
Comment la cohérence des
politiques a-t-elle été assurée dans différentes
juridictions? Quelles tensions ou contradictions
apparaissent dans l'élaboration des politiques en
matière de commerce et de concurrence?
-
Les gouvernements devraient
ils chercher à renforcer les dispositions relatives à
la concurrence dans les accords commerciaux régionaux,
ou bien devraient ils plutôt promouvoir une
coopération internationale plus active entre les
autorités chargées de la concurrence, tout en
renforçant leur législation nationale en la matière?
En temps de crise, comment les pays devraient ils
réagir aux pressions protectionnistes en faveur de
l'instauration d'obstacles au commerce et aussi
d'obstacles “à l'intérieur des frontières”, sous la
forme d'une réglementation nationale
anticoncurrentielle? Pour élaborer une réforme
proconcurrentielle des marchés, prévoyant à la fois la
libéralisation des échanges et le renforcement du
régime national de la concurrence, quelle est la
séquence appropriée des politiques?
Séance 16: Promouvoir la gouvernance mondiale en
renforçant la primauté du droit
Débat organisé par: Secrétariat de l'Organe d'appel
Date: Mardi 29 septembre, 14 h 15-17 h 15
Le monde connaît actuellement
un ralentissement économique spectaculaire. Il est de
plus en plus largement admis qu'il faut renforcer le
cadre réglementaire et institutionnel mondial.
Dans ce contexte, les participants examineront comment
le renforcement de la primauté du droit peut contribuer
à la gouvernance mondiale. La séance sera organisée
selon une approche thématique, les intervenants
représentant divers domaines du système international
comme la finance, l'environnement, le commerce et le
travail. Le débat visera à déterminer comment il serait
possible de renforcer la primauté du droit dans chaque
domaine pour rendre la gouvernance mondiale plus
efficace. Il sera aussi question de l'interaction des
règlements internationaux dans différents domaines et
des possibilités de coopération.
Séance 21: Le commerce et l'emploi en temps de crise
Débat organisé par: Confédération syndicale
internationale (CSI)
Date: Mardi 29 septembre, 16 h 30-18 h 30
Cette séance examinera l'impact de la crise financière
actuelle sur le commerce et l'emploi et ses conséquences
sur l'emploi, en particulier dans les secteurs
exportateurs. Elle analysera les différentes réponses
apportées jusqu'à présent par les gouvernements, les
politiques appliquées, et leur incidence sur le maintien
des niveaux et de la qualité de l'emploi et sur les
incidences futures du commerce sur l'emploi.
Les experts examineront notamment les questions
suivantes:
-
La crise a entraîné une
contraction de la demande, du commerce et de l'emploi,
mais quelles sont les relations entre ces éléments et
comment s'influencent-ils mutuellement?
-
Quels sont les secteurs
affectés par les pertes d'emplois? Les secteurs
exportateurs sont-ils particulièrement touchés?
-
Quelles mesures ont été
prises par les pays développés et par les pays en
développement pour faire face à la crise en termes de
plans de relance et de redressement, et en quoi cela a
affecté l'emploi?
-
Quelles politiques
commerciales ont été adoptées par les pays pour
sauvegarder l'emploi face à la crise, et de quelle
“marge de manœuvre” ont ils besoin pour réagir
efficacement à la crise?
-
Quel a été l'impact de la
crise sur les salaires et les conditions de travail
dans les secteurs exportateurs? A-t-on enregistré une
détérioration, et comment les gouvernements y ont-ils
remédié?
Le débat sur les orientations
et les programmes fournira aux gouvernements des
renseignements utiles pour élaborer leurs réponses
actuelles et futures.
Séance 22: Partager et promouvoir des technologies
novatrices dans le cadre de partenariats mondiaux public
privé pour le développement
Débat organisé par: CropLife International
Date: Mardi 29 septembre, 16 h 30-18 h 30
L'agriculture est un secteur où les progrès
technologiques peuvent jouer un rôle particulièrement
important en aidant les pays à faire face aux problèmes
auxquels ils peuvent être confrontés, comme les
sécheresses ou les parasites destructeurs. Or, pour
surmonter ces problèmes de manière durable, il faudra de
nouvelles idées, de nouveaux outils et de nouvelles
technologies. CropLife International voudrait engager ce
débat en demandant à un groupe d'experts venant
d'horizons divers et possédant une vaste expérience de
terrain de donner leurs points de vue sur les solutions
innovantes qui pourraient être apportées aux problèmes
cruciaux qui se posent dans le monde.
Les experts discuteront en particulier des questions
suivantes:
-
l'importance croissante des
partenariats public privé pour le développement;
-
comment ces partenariats
stimulent, protègent et diffusent l'innovation;
-
le cas de l'innovation
agricole comme exemple du rôle des partenariats
mondiaux public privé pour le développement pour
stimuler, protéger et partager l'innovation.
Séance 24: Problèmes mondiaux, solutions mondiales: vers
une meilleure gouvernance mondiale dans la chaîne
agroalimentaire
Débat organisé par: Comité européen de liaison des
commerces agroalimentaires (CELCAA); Confédération des
industries agroalimentaires de l'UE (CIAA); Union
européenne du commerce du bétail et de la viande (UECBV)
Date: Mercredi 30 septembre, 16 h 30-18 h 30
Cette séance examinera les défis que la chaîne
alimentaire devra relever du fait des évolutions
actuelles et à long terme. Des problèmes comme le
changement climatique, la mondialisation et
l'urbanisation, les fortes fluctuations des prix de
l'énergie et l'accroissement de la population mondiale
ont tous un impact sur la chaîne alimentaire aux niveaux
mondial et local. Dans ce contexte, on a identifié
quatre sujets hautement prioritaires pour les opérateurs
de la chaîne alimentaire:
-
l'accès des opérateurs
économiques à un financement;
-
la sécurité alimentaire et la
vente des produits alimentaires à un prix abordable;
-
le changement climatique et la
viabilité de la production et de la consommation du
point de vue de l'environnement;
-
la sécurité sanitaire des
aliments et la menace de problèmes sanitaires à grande
échelle.
La discussion permettra de
trouver des réponses à ces problèmes urgents en
esquissant des stratégies mondiales et locales pour les
opérateurs de la chaîne alimentaire.
Séance 25: Réglementer les marchés agricoles: une
nécessité mise en relief par les crises
Débat organisé par: Collectif Stratégies alimentaires
(CSA), Belgique; Producteurs canadiens de lait, de
volaille et d'œufs, Canada; Réseau des organisations
paysannes et des producteurs agricoles de l'Afrique de
l'Ouest (ROPPA), Afrique de l'Ouest; Federação dos
Trabalhadores na Agricultura Familiar da Região Sul (FETRAF),
Brésil; Eastern Africa Farmers Federation (EAFF), Kenya;
Asia Adhra AFA
Date: Mercredi 30 septembre, 9 h 11 h
Les crises que nous traversons actuellement plaident
toutes en faveur d'une nouvelle gouvernance pour
l'agriculture et pour l'échange des produits
“agroalimentaires”. La nécessité de trouver de nouvelles
solutions pour le commerce des produits agroalimentaires
est de plus en plus évidente.
Les questions suivantes seront examinées pendant la
séance:
-
Comment établir des règles
internationales permettant de développer la production
agricole et les marchés de produits alimentaires aux
niveaux local et régional, en réduisant la dépendance
à l'égard des marchés mondiaux volatils?
-
L'utilisation d'instruments
de réglementation et de sécurité est elle compatible
avec les orientations de l'Accord sur l'agriculture et
avec les modalités et conditions qui sont négociées
actuellement?
-
La sécurité alimentaire de
chacun ne serait elle pas mieux assurée au moyen d'un
processus de gouvernance multilatéral qui tienne
compte des déséquilibres du pouvoir de marché dans la
chaîne agroalimentaire (agriculteurs, agro-industries,
supermarchés, etc.)?
-
La réglementation des
marchés agricoles et alimentaires, qui jouent un rôle
décisif dans l'accès à l'alimentation, ne devrait elle
pas reposer sur l'établissement d'une hiérarchie de
traités et d'accords internationaux reflétant la
primauté des droits de l'homme, et notamment du droit
à l'alimentation?
Séance 26: Les études d'impact sur les droits humains:
un outil utile pour éclairer et améliorer la gouvernance
commerciale?
Débat organisé par: 3D → Trade — Human Rights —
Equitable Economy
Date: Mercredi 30 septembre, 9 h-11 h
Les acteurs des secteurs du commerce et des droits
humains ne sont guère d'accord sur la nature des
interactions entre la libéralisation des échanges et le
cadre des droits humains et sur l'étendue des conflits
réels qui surviennent.
Le système commercial multilatéral actuel aurait
beaucoup à gagner s'il ouvrait ses portes aux
préoccupations et aux aspirations concernant les droits
humains pour répondre efficacement aux nouveaux défis
mondiaux. Les EIDH peuvent apporter la preuve empirique
des incidences réelles et potentielles des accords
commerciaux internationaux sur l'exercice des droits
humains, notamment parmi les populations les plus
vulnérables et les plus marginalisées.
Le but de cette séance est d'examiner les principales
questions relatives à la conceptualisation et à la
réalisation de ces études, leur spécificité et leur
influence potentielle sur la formulation de la politique
commerciale. Les experts donneront un aperçu des
méthodes et des outils les plus récents qui sont
employés pour organiser, réaliser et évaluer les EIDH.
Ils établiront une distinction claire entre les EIDH et
les autres études d'impact, comme les études d'impact
social ou environnemental, et mettront en lumière les
avantages d'une approche fondée sur les droits humains.
Comme la valeur ajoutée des EIDH dépend de l'application
d'un cadre méthodologique rigoureux, le débat accordera
une place particulière aux questions de méthodologie, en
mettant l'accent sur les indicateurs des droits humains
et sur l'analyse de la chaîne causale. Cette séance
examinera aussi les pratiques actuelles dans le domaine
des EIDH. Les intervenants feront part de leur
expérience de l'utilisation de cet outil d'évaluation et
chercheront à tirer des enseignements en vue de
l'améliorer. Les participants soupèseront les avantages
et les risques liés aux EIDH, afin de tirer des
conclusions sur l'opportunité de leur utilisation
systématique par les États et d'autres acteurs.
Séance 28: Est-il temps d'enterrer le “Consensus de
Washington”? Implications face aux défis actuels du
développement
Débat organisé par: Oxfam International
Date: Mercredi 30 septembre, 11 h 15-13 h 15
Le “Consensus de Washington” a façonné la gouvernance
économique mondiale au cours des 25 dernières années. La
crise économique actuelle est une occasion de repenser
cette approche.
Les politiques prescrites sur la base du Consensus de
Washington s'adressaient principalement aux
gouvernements des pays en développement. Pendant plus de
30 ans, les organisations de la société civile ont
contesté les principes du modèle de déréglementation et
la capacité d'autocorrection des marchés, arguant que
ces approches ne faisaient qu'aggraver la pauvreté.
Les participants se poseront la question de savoir s'il
est temps d'enterrer le Consensus de Washington comme
prochaine étape indispensable pour relever les défis
actuels du développement.
Le débat portera sur certains éléments des diverses
politiques liées au Consensus de Washington, comme le
Consensus de Genève du Directeur général de l'OMC et le
Consensus de Londres du Premier Ministre du Royaume-Uni,
Gordon Brown, et on examinera ce qu'il faut faire pour
instaurer une gouvernance économique mondiale favorable
aux pauvres.
Séance 31: Améliorer la transparence des mesures SPS
Débat organisé par: The International Food &
Agricultural Trade Policy Council (IPC)
Date: Mercredi 30 septembre, 11 h 15-13 h 15
Les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) sont
nécessaires à la protection de la santé des personnes et
des animaux et à la préservation des végétaux et sont
importantes pour le commerce international. Cependant,
les entreprises et les pays exportateurs se disent
préoccupés par l'harmonisation insuffisante et l'absence
de notification préalable des nouvelles mesures, et par
le manque de transparence perçu de l'élaboration et de
l'application de certaines mesures. Cette séance
examinera comment répondre à ces préoccupations.
Les questions abordées seront, notamment, les suivantes:
-
améliorer l'utilisation du
système de notification SPS;
-
le Mécanisme d'examen des
politiques commerciales de l'OMC et le traitement des
mesures SPS;
-
efforts faits pour suivre
l'utilisation des normes internationales;
-
point de vue des
entreprises;
-
point de vue de l'OMC;
-
point de vue d'un organisme
international de normalisation.
La séance s'achèvera par une
série de recommandations sur l'opportunité, ou non, de
mettre certaines (ou la totalité) de ces propositions
sur la table des discussions concernant le commerce
international et, dans l'affirmative, sur la manière de
le faire.
Séance 39: Les normes environnementales privées:
possibilités et défis
Débat organisé par: OMC — Division du commerce et de
l'environnement
Date: Mercredi 30 septembre, 9 h 11 h
Cette séance sera axée sur l'observation des normes
environnementales, en particulier par les petits
producteurs des pays en développement.
Il sera d'abord question:
-
des possibilités que peuvent
offrir les normes environnementales en matière d'accès
aux marchés;
-
des difficultés que pose
leur application: diversité et prolifération des
normes, critères et coûts, notamment coûts
d'évaluation de la conformité et d'étiquetage;
-
de la pertinence des travaux
de l'OMC.
La prolifération non
coordonnée des normes environnementales privées observée
récemment pose des problèmes particuliers liés au
commerce pour la conception d'une gouvernance mondiale
dans le domaine de l'environnement.
Sous-thème II: Le rôle de l'OMC et des négociations du
Cycle de Doha face à la crise financière actuelle
Séance 7: Le commerce international des services:
engagements pris dans le cadre de l'OMC et règles de l'AGCS
dans le contexte de la crise économique et financière
actuelle
Débat organisé par: European Services Forum (ESF) et
Foreign Trade Association (FTA)
Date: Lundi 28 septembre, 16 h 15 18 h 15
Les services contribuent pour plus de 50 pour cent au
PIB dans plus de 85 pour cent des pays Membres de l'OMC,
et ils représentent plus de 20 pour cent des
exportations mondiales. La libéralisation du commerce
des services favorise le développement, crée des
possibilités d'exportation et attire les investissements
étrangers.
La séance portera sur les points suivants:
-
le rôle de l'OMC dans la
crise financière actuelle;
-
les possibilités pour les
entreprises de services d'utiliser les engagements
contractés à l'OMC comme moyen de protéger leurs
investissements et de renforcer leur compétitivité.
Les entreprises de services
soutiennent un système de règlement des différends
multilatéral dans le cadre de l'OMC, qui leur assure une
sécurité juridique grâce à l'interprétation et à
l'application équitables et transparentes des Accords.
Séance 18: Pourquoi le commerce mondial est-il
important? Points de vue du monde des affaires sur le
rôle du système commercial multilatéral et du Cycle de
Doha dans le contexte de la crise économique actuelle
Débat organisé par: Chambre de commerce internationale
(CCI)
Date: Mardi 29 septembre, 14 h 15-16 h 15
En raison de la crise mondiale actuelle, il est plus
urgent que jamais de lutter contre les pressions
protectionnistes, de relancer le commerce international,
de renforcer le système commercial multilatéral fondé
sur des règles et d'achever les négociations
commerciales du Cycle de Doha.
Cette séance abordera les grandes questions suivantes:
-
le rôle de l'OMC et du Cycle
de Doha dans la lutte contre le protectionnisme;
-
le rôle de l'OMC et du Cycle
de Doha dans la création de nouvelles possibilités
commerciales; et
-
le rôle de l'OMC et du Cycle
de Doha dans le renforcement du système commercial
multilatéral fondé sur des règles.
En concluant le Cycle de Doha,
les gouvernements peuvent envoyer aux négociants, aux
investisseurs et aux consommateurs un signal fort
indiquant qu'ils comptent résister aux pressions
protectionnistes et stimuler la croissance et l'emploi
dans le monde.
Séance 20: Les instruments de l'OMC peuvent-ils faire
rempart contre le protectionnisme en temps de crise?
Débat organisé par: DLA Piper UK LLP
Date: Mardi 29 septembre, 16 h 30-18 h 30
La crise économique qui s'est accélérée tout au long du
second semestre de 2008 a inévitablement abouti à un
dilemme: faut-il appliquer des politiques et des mesures
à court terme pour protéger la production et l'emploi
nationaux contre la concurrence étrangère ou faut-il
rester ouvert à la concurrence internationale pour
stimuler la croissance économique globale? C'est là un
véritable défi pour les décideurs et pour le système
commercial multilatéral.
Nous proposons d'analyser dans quelle mesure l'OMC a
aidé à contenir le protectionnisme en évaluant trois
niveaux d'application de ses règles:
-
La valeur de la
participation à l'OMC et son importance pour les
candidats à l'accession.
-
La valeur de la
participation à l'OMC à travers une évaluation de
l'Accord sur les marchés publics. Le champ
d'application de l'Accord se traduit-il par une
absence de discrimination et par une réelle protection
de l'ouverture des marchés? Les signataires de
l'Accord sont-ils dans une situation beaucoup plus
favorable que les non-signataires?
-
Un bref examen des mesures
adoptées par certains membres montrera dans quelle
mesure l'application de règles compatibles avec les
Accords de l'OMC et l'achèvement du Cycle de
négociations de Doha sont une réponse suffisante face
au ralentissement de l'économie. Cet examen permettra
d'identifier les domaines dans lesquels des
négociations ambitieuses sont nécessaires pour
permettre au système commercial multilatéral de réagir
aux situations de crise.
Séance 23: Le protectionnisme peut il protéger le
commerce? Le point de vue du législateur
Débat organisé par: Union interparlementaire (UIP) et
Parlement européen
Date: Mercredi 30 septembre, 9 h 11 h
Alors que le monde s'enfonce dans la crise économique et
que le commerce international s'effondre, les parlements
sont soumis aux pressions exercées par différents
secteurs de l'économie et de la population, qui
demandent une protection contre les difficultés
économiques et la récession sociale. Les experts
examineront, du point de vue des parlementaires, les
réactions des gouvernements aux pressions croissantes en
faveur d'une restriction des échanges comme moyen de
surmonter la crise mondiale.
Les questions abordées seront les suivantes:
-
De quelle marge de manœuvre
les dirigeants disposent ils pour soutenir les
producteurs nationaux sans réveiller les démons du
protectionnisme tous azimuts?
-
Quelle est la responsabilité
des parlements face à l'adoption par d'autres pays de
mesures qui restreignent les échanges et qui semblent
simplement déplacer les problèmes sur les pays
voisins?
-
Comment garantir des apports
ininterrompus d'Aide pour le commerce aux pays en
développement, et notamment aux pays les moins
avancés, qui n'ont aucune responsabilité dans la crise
économique actuelle mais dont la croissance dépend
fortement des exportations?
-
Quel est le rôle de l'OMC
dans la mise en place d'un mécanisme permettant de
suivre les mesures commerciales et liées au commerce
qui sont prises dans le contexte de la crise, et
comment les législateurs peuvent ils utiliser
efficacement ce mécanisme?
Le groupe parlementaire
s'adresse essentiellement aux représentants élus, mais
il est ouvert à tous les autres participants au Forum de
l'OMC, sous réserve des places disponibles.
Séance 27: L'OMC comme élément essentiel de
l'architecture de gouvernance mondiale: leçons du passé
et défis pour l'avenir
Débat organisé par: Université de Windsor
Date: Mercredi 30 septembre, 9 h-11 h
Le point de départ de cette séance est la reconnaissance
que l'OMC joue un rôle décisif dans l'architecture
économique mondiale. Les experts s'efforceront
d'identifier et d'examiner les difficultés auxquelles se
heurtent actuellement le système commercial mondial et,
par extension, la gouvernance économique mondiale, afin
de proposer des solutions.
Les experts examineront différents aspects de la crise
économique actuelle concernant le commerce international
et l'OMC en tant qu'organisation. L'accent sera mis sur
les points suivants:
-
L'état des négociations du
Cycle de Doha et l'impact de la crise financière.
-
Le rôle des pays en
développement, le concept de plurilatéralisme basé sur
la réciprocité, le principe de l'engagement unique et
le processus de négociation à l'OMC. S'agissant du
plurilatéralisme basé sur la réciprocité, il s'agit de
savoir s'il faut contenir le phénomène du passager
clandestin et de quelle façon, et si la distinction
entre les négociations sur l'accès aux marchés et les
négociations sur les règles est importante pour
aborder cette question.
-
La formulation d'une série
de recommandations de politique générale visant à
renforcer l'architecture de gouvernance mondiale.
Séance 40: La crise financière mondiale: les règles de
l'OMC et le rôle de l'État
Débat organisé par: White & Case LLP
Date: Mercredi 30 septembre, 16 h 30 18 h 30
Les participants examineront les réponses des
gouvernements à la crise financière mondiale à la
lumière des règles pertinentes de l'OMC et de ses
objectifs en matière de libéralisation des échanges. Ils
se pencheront sur la question sous jacente de la
pertinence et du rôle de l'OMC en tant qu'institution et
sur les principes sur lesquels repose le système
commercial multilatéral.
On examinera quatre grandes questions concernant la
manière dont les Membres de l'OMC ont répondu aux
problèmes posés par la crise économique:
-
Les interventions des
gouvernements dans l'économie réelle au cours de
l'année écoulée suscitent elles des préoccupations au
regard des règles de l'OMC relatives aux subventions?
Les opérations de sauvetage risquent elles de devenir
demain des différends commerciaux?
-
Les règles de l'OMC
s'appliquent elles à l'autonomie des gouvernements qui
effectuent des opérations de sauvetage dans le secteur
des services financiers? Des règles de ce genre
seraient elles souhaitables? Dans l'affirmative,
qu'est ce qui empêche d'établir de telles règles?
-
La crise économique amènera
t elle à recourir davantage à des mesures correctives
commerciales, notamment dans le secteur de l'acier?
Quel est le rôle de ces mesures dans le contexte de la
crise actuelle: sont elles une soupape de sécurité
légitime ou un problème en soi?
-
La crise mondiale aura t
elle des retombées négatives sur la crédibilité
institutionnelle de l'OMC et sur l'adhésion continue
des Membres aux principes fondamentaux sur lesquels
repose le système commercial multilatéral?
Séance 41: Quel peut être le rôle des accords sur le
commerce des services dans la crise financière et les
mesures prises pour faire face à la crise économique?
Débat organisé par: Third World Network (TWN) et Centre
for Research on Multinational Corporations (SOMO)
Date: Mercredi 30 septembre, 16 h 30 18 h 30
Alors que l'on a beaucoup parlé des mesures à prendre
pour faire face à la crise financière et éviter des
crises analogues dans l'avenir, il n'y a guère eu de
débat sur le rôle que peuvent jouer les accords sur le
commerce des services. En particulier, le rôle de la
libéralisation des services financiers dans le cadre de
tels accords a reçu peu d'attention dans de nombreuses
instances internationales.
Pour analyser le rôle passé et futur de l'OMC et des
négociations du Cycle de Doha face à la crise
financière, on examinera leur impact sur les mesures de
crise, notamment:
-
la question de savoir si
l'actuel Accord général sur le commerce des services (AGCS),
les accords de libre échange (ALE) et les traités
d'investissement bilatéraux (TIB) qui régissent le
commerce des services influent sur la capacité des
gouvernements de prendre les mesures nécessaires pour
faire face à la crise économique et financière et
éviter des crises analogues dans l'avenir;
-
la question de savoir quels
sont les liens entre les nouveaux règlements
financiers, les plans de sauvetage et les plans de
relance proposés et appliqués et l'AGCS et les autres
accords sur le commerce des services.
Les participants examineront
les domaines où des recherches supplémentaires sont
nécessaires et les enseignements qui s'en dégagent pour
les négociations du Cycle de Doha et la négociation d'ALE
et pour le rôle futur de l'OMC. La séance s'achèvera par
une analyse des conséquences à tirer pour l'amélioration
de la cohérence entre les différents ministères et la
recherche de solutions mondiales aux problèmes mondiaux,
comme la crise économique actuelle.
Séance 42: Élaboration et mise en œuvre d'une
gouvernance dans le domaine de la santé: l'accès aux
médicaments dans les pays en développement et les pays
les moins avancés
Débat organisé par: Centre for Socio Economic
Development (CSEND)
Date: Mercredi 30 septembre, 16 h 30 18 h 30
La Déclaration de Doha sur l'Accord sur les ADPIC et la
santé publique et les décisions qui l'ont suivie ont
constitué une avancée majeure dans l'adoption du
Programme de Doha pour le développement (PDD). Mais
cette nouvelle architecture juridique n'a pas encore été
pleinement et effectivement mise en œuvre, en
particulier dans les pays en développement et les pays
les moins avancés bénéficiaires. Cette séance abordera
les questions institutionnelles du point de vue de
toutes les parties prenantes qui s'efforcent d'améliorer
l'accès aux médicaments, et portera sur les grands
points suivants:
-
les obstacles à la mise en
œuvre de la Déclaration de Doha sur l'Accord sur les
ADPIC et la santé publique, du point de vue de la
coordination des politiques;
-
l'incidence sur l'accès aux
médicaments des dispositions des accords régionaux
relatives aux droits de propriété intellectuelle et
aux normes;
-
la présentation des
conclusions et des éléments concrets tirés des
expériences actuelles, des réussites et des échecs;
-
les intérêts offensifs et
défensifs des pays en développement et des PMA dans le
secteur de la santé, eu égard aux investissements et
au transfert de technologie dans ce secteur;
-
le traitement spécial et
différencié pour les pays en développement et les PMA,
en particulier la période de transition prévue pour
mettre en œuvre l'Accord sur les ADPIC: quelles
mesures ont été prises pour assurer une transition en
douceur et pour faire face à la concurrence?
-
la gestion des stratégies de
négociation et de mise en œuvre pour les questions de
propriété intellectuelle.
Ces questions seront abordées
du point de vue national, régional et multilatéral. Les
participants examineront comment aller de l'avant et
quelles stratégies adopter pour aider les pays
bénéficiaires à “domestiquer” le cadre juridique
multilatéral et à assurer l'utilisation effective des
flexibilités en matière d'accès aux médicaments.
Séance 43: Controverse douanière: la rétention de
médicaments en transit: quel impact sur l'accès aux
médicaments?
Débat organisé par: Campagne de Médecins sans frontières
(MSF) pour l'accès aux médicaments essentiels
Date: Mercredi 30 septembre, 14 h 15 16 h 15
La rétention récente par les autorités douanières de
pays de l'UE de médicaments génériques autorisés
transitant par l'Europe en direction de pays en
développement, et soupçonnés de porter atteinte à un
brevet ou à une marque, a suscité les critiques de
certains États Membres de l'OMC et de la société civile.
Ces incidents ont amené à se demander si le Règlement
(CE) n 1383/2003 et les dispositions qu'il est proposé
d'inclure dans les accords de libre échange étaient
compatibles avec les obligations des États Membres de l'OMC
au titre de l'Accord sur les ADPIC, et en particulier
avec la Déclaration de Doha sur l'Accord sur les ADPIC
et la santé publique et le GATT.
MSF examinera les effets juridiques et pratiques de ces
questions sur l'accès aux médicaments dans les pays en
développement dans une table ronde réunissant des
universitaires, des représentants de plusieurs États
Membres, des fournisseurs de médicaments, des
organisations de la société civile et des représentants
de l'industrie pharmaceutique.
Sous-thème III: L'impact de la crise économique mondiale
sur les pays en développement, en particulier les PMA,
et le rôle du financement du commerce
Séance 5: Les BRIC dans le Cycle de Doha: comparaison
des programmes d'action et des stratégies nés de la
crise
Débat organisé par: Institut Nord-Sud et German Marshall
Fund (États-Unis)
Date: Lundi 28 septembre, 14 h-16 h
Ce groupe d'experts analysera comment l'impact intérieur
de la crise sur les “BRIC” (Brésil, Russie, Inde et
Chine) modifie (ou non) leurs intérêts et leurs
préférences et influe sur leur rôle dans le Cycle de
négociations de Doha. L'analyse donnera une idée de ce
que ces grands pays commerçants considèrent sans doute
comme essentiel, négociable ou non pertinent pour mener
à bien le Cycle de Doha. Elle sera basée sur trois
paramètres:
-
la capacité de ces pays de
coordonner leur action avec d'autres pays dans les
négociations;
-
les enseignements qu'ils ont
tirés des crises précédentes (comme celles qui ont
influé sur leurs positions dans le Cycle d'Uruguay au
début des années 1990 ou leur accession à l'OMC en
pleine crise asiatique);
-
les répercussions de la
crise actuelle sur leurs stratégies de développement.
Les experts décriront quelles
sont les positions communes et les positions divergentes
des BRIC suite à la crise et ils les compareront aux
positions des autres grands pays participant au Cycle.
Séance 6: Les chaînes d'approvisionnement mondialisées
et le commerce à valeur ajoutée
Débat organisé par: OMC — Division de la recherche
économique et des statistiques
Date: Lundi 28 septembre, 16 h 15 18 h 15
Au cours des 20 dernières années, la mondialisation a
accentué la fragmentation géographique des industries,
entraînant d'importantes restructurations dans les
entreprises et dans des secteurs manufacturiers entiers,
ce qui s'est traduit par l'externalisation, la
délocalisation ou la relocalisation de certains
activités. La sous traitance a donné à de nombreux pays
en développement une occasion unique de s'insérer dans
l'économie mondialisée et de créer des emplois. Mais
cette interdépendance accrue a favorisé la propagation
plus large et plus rapide des chocs externes, dont le
rôle dans la récession mondiale actuelle n'est pas
encore pleinement compris. Le débat sur
l'externalisation a aussi alimenté le débat politique
sur les effets économiques et sociaux de la
mondialisation.
Les experts présenteront:
-
des données utiles pour
rectifier les chiffres du commerce mondial et des
éclaircissements sur la valeur ajoutée réelle des flux
commerciaux internationaux;
-
un examen plus minutieux du
rôle de ce nouveau mode de production industrielle
dans le processus d'industrialisation des pays
émergents d'Asie pour aider à comprendre les effets
locaux des chaînes d'approvisionnement industrielles
dans les pays en développement et leur rôle dans la
promotion d'un nouveau type d'intégration régionale;
-
une analyse des nouveaux
défis liés à la crise mondiale et de leurs incidences
sur les chaînes d'approvisionnement mondiales.
Séance 9: Le financement du commerce: comment relancer
le moteur?
Débat organisé par: OMC — Division de l'information et
des relations extérieures: Groupe d'experts de haut
niveau sur le financement du commerce
Date: Mardi 29 septembre, 9 h 12 h
La plupart des échanges mondiaux dépendent des diverses
formes de financement du commerce. La contraction du
financement peut causer d'énormes dommages à l'économie
réelle. La mobilisation de la volonté politique sur
cette question par le Directeur général de l'OMC et ses
homologues de la Banque mondiale et des banques
régionales de développement a abouti à la tenue du
Sommet du G 20 à Londres, qui a proposé un train de
mesures pour “garantir la disponibilité d'au moins 250
milliards de dollars pour financer le commerce”, afin
d'aider à stabiliser les marchés et à combler les
déficits, notamment dans les pays en développement.
Dans ce contexte, le Directeur général dirigera une
séance de haut niveau sur le financement du commerce,
lors du Forum public de l'OMC 2009, le but de cette
séance étant:
-
d'examiner les progrès
accomplis par la communauté internationale pour faire
face à un problème important pour le commerce mondial
et les finances internationales;
-
d'examiner les défis à
relever d'ici à la fin de 2009 et au début de 2010;
-
de tirer les leçons, pour
d'autres domaines de la gouvernance mondiale, de cet
épisode relativement réussi de coopération
intergouvernementale impliquant un vaste réseau
d'institutions, à la limite de la finance et du
commerce.
Séance 32: Les mesures de sauvegarde des pays en
développement échappent au radar de l'OMC
Débat organisé par: Agence de coopération et
d'information pour le commerce international (ACICI) et
International Law Institute
Date: Mercredi 30 septembre, 11 h 15-13 h 15
Dans tous les pays, mais surtout dans les pays en
développement, les industries locales demandent une
“protection” contre la concurrence des importations. Il
est réaliste de dire que de nombreux pays en
développement n'ont pas les moyens d'adopter et
d'administrer un système permettant l'application de
droits antidumping ou de droits compensateurs d'une
manière qui serait compatible avec les dispositions des
Accords de l'OMC applicables à ces mesures.
Au cours de cette séance, les participants examineront:
-
s'il est vrai que les
mécanismes antidumping et compensateurs ne peuvent pas
être utilisés, dans la pratique, par les pays qui n'en
ont pas les moyens et s'il faut un traitement spécial
et différencié pour leur application par les pays en
développement;
-
si l'Accord sur les
sauvegardes devrait prévoir des procédures plus
accessibles pour vérifier la conformité avec les
règles de l'OMC des mesures de sauvegarde prises par
des pays en développement qui affectent principalement
d'autres pays en développement.
La séance se terminera par une
discussion sur la faisabilité de dispositions prévoyant
un traitement spécial et différencié pour l'application
de droits antidumping/compensateurs et de mesures de
sauvegarde par les pays en développement.
Séance 35: La crise économique mondiale et les petites
et moyennes entreprises (PME)
Débat organisé par: Centre du commerce international
(CCI)
Date: Mercredi 30 septembre, 14 h 15 16 h 15
Dans tout le monde en développement, les PME souffrent
de la contraction des échanges due à l'effondrement de
la demande mondiale, au renforcement du protectionnisme
et à la raréfaction du financement du commerce. Au cours
de cette séance, des directeurs de PME et des
représentants de chambres de commerce de pays en
développement et de pays moins avancés feront part de
leur expérience des effets de la crise sur certains
secteurs et des stratégies adoptées pour y faire face et
exprimeront leurs attentes concernant le rôle des
gouvernements et des institutions multilatérales.
Les principales questions abordées seront notamment les
suivantes:
-
les expériences de l'impact
de la crise économique mondiale sur les PME dans les
pays en développement;
-
les pratiques adoptées par
les PME pour faire face à la crise seront examinées du
point de vue des secteurs et des entreprises;
-
les représentants des
chambres de commerce parleront des effets de la crise
et expliqueront ce que les PME attendent des
gouvernements et des institutions multilatérales pour
atténuer son impact.
Les participants examineront
en quoi la crise actuelle est l'occasion de revoir
l'ensemble de la chaîne de valeur et de rechercher des
gains d'efficacité. Ils chercheront des moyens novateurs
d'améliorer l'accès au financement du commerce, d'en
réduire le coût et de le rendre plus prévisible, et ils
examineront les arguments en faveur d'un
approfondissement de l'intégration régionale.
S'agissant des attentes des PME envers les organisations
internationales, et l'OMC en particulier, les
participants souligneront la nécessité de disposer de
mécanismes pour lutter contre les tendances
protectionnistes et de faire en sorte que les
négociations du Cycle de Doha aboutissent à un résultat
qui réponde aux objectifs susmentionnés.
Séance 37: Multilatéralisme, crises mondiales et
stratégies pour l'avenir
Débat organisé par: Centre Sud et Global Development and
Environment Institute, Université Tufts
Date: Mercredi 30 septembre, 14 h 15 16 h 15
Les pays en développement subissent de plein fouet les
conséquences de la crise économique et financière
mondiale. Les questions alimentaires et le changement
climatique restent aussi des problèmes très aigus pour
de nombreux pays très pauvres. Le Cycle de négociations
de Doha, s'il est achevé, aidera t il les pays à réduire
leur vulnérabilité en période de crise ou les en
empêchera t il?
Pour répondre à cette question, on examinera les points
suivants:
-
Que se passe t il dans les
pays en développement dans les domaines de
l'alimentation, de l'agriculture et de
l'industrialisation et aussi en ce qui concerne les
problèmes liés au changement climatique?
-
Qu'est ce qui est demandé
aux pays en développement dans les négociations de
Doha sur l'agriculture, l'accès au marché pour les
produits non agricoles (AMNA) et les services?
-
Le Programme de Doha pour le
développement aidera t il les pays vulnérables à mieux
résister en période de difficulté, ou les en empêchera
t il?
-
Existe t il de nouvelles
approches des règles commerciales qui permettraient de
soutenir davantage les pays en développement en
période de crise et qui les aideraient aussi à
atteindre leurs objectifs de développement à long
terme?
Séance 38: Traitement spécial et différencié ou
traitement égal et équitable? Logique systémique et
intégration sur mesure des pays en développement et des
pays les moins avancés dans le système commercial
multilatéral
Débat organisé par: WTI Advisors et World Trade
Institute
Date: Mercredi 30 septembre, 16 h 30 18 h 30
L'expression “traitement spécial et différencié” semble
indiquer que l'on accorde un soutien charitable aux plus
faibles sous la forme d'exceptions amicales, alors qu'en
fait, il s'agit d'intégrer dans le système des acteurs
ayant des situations différentes, dans l'intérêt
politique et économique de tous. Bien souvent, on se
contente d'échanger des phrases toutes faites et les
potentiels importants des pays en développement et des
PMA restent inexploités parce que le système ne trouve
pas de moyen efficace de “traiter les inégalités de
façon inégale”. Il faudrait peut être avoir le courage
d'améliorer le système sans arrière pensée pour qu'il
produise le maximum de résultats pour tous. Des
solutions novatrices et réalistes ont été proposées,
mais il faut à l'évidence trouver d'autres idées et
engager un débat plus large et plus constructif.
Les experts exposeront leurs idées et chercheront le
meilleur moyen d'encourager l'intégration progressive
des pays en développement, en particulier des PMA, dans
les systèmes commerciaux du XXIe siècle.
Les questions abordées seront notamment les suivantes:
-
Dans quels cas peut on
adopter une approche identique pour tous, et dans
quels cas cela n'est pas possible?
-
Utilisation d'indicateurs et
d'indices: utiliser et combiner les données existantes
et futures.
-
Conjuguer les règles de fond
et de procédure pour adapter les flexibilités.
-
Des flexibilités bien
conçues et une évaluation des avantages nets:
compenser les pertes globales par les gains globaux.
-
Traitement spécial et
différencié et géométrie variable — Quels avantages
pour le système?
-
L'exception confirme la
règle? Les principes fondamentaux et leur (in)capacité
d'adaptation.
Sous-thème IV: Principaux défis pour le système
commercial multilatéral et réflexions sur le programme
de travail de l'OMC après la crise
Séance 3: Entre négociations et différends: réinventer
le “pilier intermédiaire” à l'OMC
Débat organisé par: Commission européenne — DG Commerce
Date: Lundi 28 septembre, 14 h 16 h
L'OMC a été saluée comme l'une des organisations
internationales les plus performantes de l'après-guerre.
Toutefois, dix ans après son institutionnalisation
réussie, il a été demandé à plusieurs reprises de
renforcer le “pilier intermédiaire” de l'architecture de
l'OMC, au-delà des négociations commerciales et des
différends. Un ensemble d'instruments intermédiaires
manquants qui servirait à forger un consensus et à
accroître la transparence pourrait contribuer au
fonctionnement plus efficace du système de l'OMC. Les
experts examineront cette “troisième” fonction de l'OMC
et feront des propositions pour renforcer l'efficacité
de l'Organisation.
Les thèmes de discussion seront, notamment, les
suivants:
-
La mise en place d'un
“pilier intermédiaire” dynamique est importante pour
les questions systémiques et pour le maintien d'un
“équilibre constitutionnel” approprié à l'OMC. Les
experts examineront les avantages qu'il y aurait, dans
certains domaines, à utiliser plus largement des
règles non obligatoires plutôt que des règles
impératives potentiellement inefficaces.
-
L'utilisation du “pilier
intermédiaire” est aussi un moyen de poursuivre des
objectifs plus spécifiques qui font partie du mandat
de base de l'OMC. Cela pourrait concerner le
fonctionnement des différents comités de l'OMC et le
développement d'un dialogue plus constructif entre les
Membres sur diverses questions liées au commerce.
Le débat portera sur les
moyens possibles pour mettre en place le “pilier
intermédiaire”, tels que:
-
des règles de l'OMC non
obligatoires;
-
un modèle de mise en œuvre à
l'OMC;
-
les meilleures pratiques
nationales;
-
les notifications à l'OMC;
-
les examens à l'OMC:
Séance 4: L'OMC est-elle coupée des réalités du monde
des affaires? Quelles questions doit-elle aborder malgré
l'impasse des négociations?
Débat organisé par: BUSINESSEUROPE
Date: Lundi 28 septembre, 14 h-16 h
Dans la conjoncture difficile que traverse actuellement
l'économie mondiale, l'OMC joue un rôle de plus en plus
important. Étant donné qu'aujourd'hui les entreprises se
heurtent de plus en plus à des obstacles au commerce, il
est important que l'OMC examine ce qu'elle peut faire
pour aider à régler ces problèmes. Les participants se
demanderont si l'OMC est capable de répondre aux
préoccupations réelles des entreprises et si elle y
répond encore. La discussion portera sur la façon dont
l'OMC devrait traiter les questions intéressant les
entreprises dans le cadre du PDD et dans le contexte de
l'après-PDD.
-
L'OMC est-elle prête à
négocier et adopter de nouvelles règles commerciales
ou bien risque-t-elle d'aboutir à la paralysie même
après la conclusion réussie du PDD?
-
Quelles seraient les
conséquences de la non-adoption de nouvelles règles?
Le recours à des accords de libre-échange bilatéraux
au niveau mondial?
Les discussions donneront donc
quelques indications sur le rôle et le positionnement
futurs de l'OMC.
Séance 8: L'univers des normes: protection légitime,
protectionnisme subtil ou possibilité de développement?
Débat organisé par: Friedrich Ebert Stiftung (FES)
Date: Lundi 28 septembre, 16 h 15 18 h 15
L'OMC fixe les règles générales concernant les normes de
produits dans l'Accord sur les obstacles techniques au
commerce (OTC) et dans l'Accord sur les mesures
sanitaires et phytosanitaires (SPS). Mais l'univers des
normes est beaucoup plus vaste et complexe.
Les objectifs de la séance sont les suivants:
-
améliorer la connaissance et
la transparence au sujet de l'univers des normes et de
leur importance croissante dans le commerce
international;
-
dépolitiser le débat sur les
normes, et permettre ainsi une vision plus objective
de la question, en comparant les coûts et les
avantages potentiels de l'application des normes;
-
présenter les bonnes
pratiques pour l'application des normes sur le
terrain, et voir comment les normes peuvent créer des
possibilités d'exportation et de développement pour
les petites et moyennes entreprises des pays en
développement.
Le but de la séance sera
d'étudier dans quelle mesure les normes peuvent
favoriser les perspectives d'exportation et de
développement des pays en développement, sur la base de
données empiriques.
Séance 11: Le réseautage mondial comme moyen de
renforcer les capacités des États Membres dans le cadre
du mécanisme de règlement des différends
Débat organisé par: Centre for Democratic Network
Governance, Université de Roskilde
Date: Mardi 29 septembre, 9 h 11 h
Depuis 1995, le mécanisme de règlement des différends de
l'OMC est devenu une pierre angulaire de la gouvernance
mondiale du commerce, aidant à renforcer la confiance
des États Membres dans le caractère juridique des
accords commerciaux qu'ils ont négociés. Bien que le
mécanisme ait un caractère intergouvernemental, le
règlement des différends à l'OMC ne serait pas possible
sans la participation d'un réseau plus large de parties
prenantes. Entreprises privées, conseillers juridiques
et organisations non gouvernementales, tous apportent
une aide précieuse aux États Membres qui espèrent
surmonter leurs désaccords grâce à ce mécanisme.
Cette séance a pour but d'examiner, du point de vue du
développement:
-
quel a été le rôle des
acteurs non étatiques dans les différends portés
jusqu'à présent devant l'OMC;
-
si ces acteurs représentent
une menace pour le système en limitant son caractère
intergouvernemental; et
-
comment ils sont utilisés,
et pourraient l'être dans l'avenir pour aider à
renforcer la capacité des États Membres de participer
au processus.
Séance 12: Comprendre les disciplines de l'OMC régissant
le soutien interne à l'agriculture
Débat organisé par: Institut international de recherche
sur les politiques alimentaires (IFPRI)
Date: Mardi 29 septembre, 9 h 11 h
La formulation de nouvelles règles applicables au
soutien interne à l'agriculture en vue de réduire les
distorsions du marché international reste l'un des
principaux défis à relever pour le système commercial
multilatéral. La hausse des prix des produits
alimentaires en 2008, certes tempérée par les événements
mondiaux ultérieurs, a de nouveau attiré l'attention sur
le soutien interne, mais d'une manière différente:
comment renforcer l'agriculture pour répondre dans
l'avenir à la demande alimentaire et aux objectifs
environnementaux?
Les présentateurs et les intervenants se pencheront sur
quatre questions:
-
L'OMC a t elle réussi à
rendre les politiques plus transparentes?
-
Les règles de l'OMC ont
elles incité les pays à modifier leurs politiques de
façon à réduire leurs effets de distorsion sur
l'économie?
-
Les négociations en cours
pourraient aboutir à l'adoption de règles et
d'engagements en matière de soutien interne. Les
nouvelles règles se traduiront elles par un ensemble
de mesures plus efficace incitant à réduire les
distorsions de la production et des échanges?
-
Même si un accord est
conclu, il subsistera des questions importantes
concernant le soutien interne. Les points qui
pourraient appeler encore l'attention sont notamment
les suivants: comment rendre plus contraignantes les
prescriptions en matière de notification; comment
modifier les règles pour faire en sorte que les
modifications apportées aux mesures internes de
soutien des prix ne puissent pas être revendiquées
comme des réductions si elles n'ont pas d'effet sur
les prix du marché; et comment remédier plus
directement aux politiques ayant des effets de
distorsion qui font monter les prix agricoles mondiaux
au détriment des importateurs de produits
alimentaires.
Séance 15: Renforcement de la gouvernance mondiale du
commerce: les leçons de l'expérience de l'Amérique
latine
Débat organisé par: Programa de Comercio y Pobreza en
América Latin (Programme Commerce et pauvreté en
Amérique latine); Overseas Development Institute (ODI,
Royaume-Uni); Réseau latino-américain de politique
commerciale (LATN); Consortium de recherche économique
et sociale (CIES, Pérou)
Date: Mardi 29 septembre, 11 h 15-13 h 15
Au cours de cette séance, les participants examineront
les contradictions qui existent au sein du système
commercial multilatéral entre, d'une part, le fait
d'élargir la libéralisation du commerce tout en
renforçant la protection des investissements et, d'autre
part, la nécessité de laisser un “espace politique” aux
gouvernements. À la lumière de l'expérience de
l'Amérique latine, ils aborderont plusieurs questions
concernant la façon dont les gouvernements nationaux
peuvent faire face aux problèmes de développement à
court et à long terme sans céder à la tentation du
“chacun pour soi”.
-
Élaboration des politiques
au niveau national et coopération entre États: Comment
les gouvernements latino-américains réagissent-ils aux
conséquences internes des chocs exogènes? Comment les
gouvernements peuvent-ils résister aux tentations
protectionnistes? Y résistent-ils? Comment le système
commercial multilatéral fait il face à la destruction
d'emplois au niveau national?
-
Flexibilité de la protection
et libéralisation en profondeur: La résistance du
système commercial multilatéral dépend-elle des
“excédents de consolidation” qui subsistent dans les
engagements du Cycle d'Uruguay? Une libéralisation
plus large et plus “ambitieuse” de l'accès aux marchés
pour les produits non agricoles (AMNA) aiderait-elle
les gouvernements à résoudre la crise et
placerait-elle les économies sur un nouveau chemin de
croissance? De quelle manière?
-
Leçons tirées de
l'expérience de l'Amérique latine: Quelles sont les
bonnes pratiques observées en Amérique latine? Quelles
leçons ont été tirées?
Le débat devrait déboucher sur
des propositions concrètes sur les moyens de renforcer à
la fois la position de l'Amérique latine dans le système
commercial multilatéral et la gouvernance mondiale du
commerce.
Séance 17: Un nouveau contrat mondial pour
l'alimentation et l'agriculture: quelle peut être la
contribution de l'OMC?
Débat organisé par: Institute for Agriculture and Trade
Policy (IATP)
Date: Mardi 29 septembre, 14 h 15-16 h 15
En 2009, plus d'un milliard de personnes souffriront de
la faim, selon l'Organisation pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO), et la crise économique mondiale
actuelle ne fait qu'aggraver les choses. Il est
indispensable de réformer la gouvernance internationale
de l'alimentation et de l'agriculture pour remédier à
cette situation. La réforme des politiques agricoles et
commerciales fera partie de cet effort mondial, que ce
soit sous la forme d'un partenariat, d'un contrat ou
d'une convention, et l'OMC devra y contribuer.
Cette séance sera l'occasion:
-
de présenter des idées
novatrices pour réformer la gouvernance mondiale de
l'alimentation et de l'agriculture;
-
de définir le rôle que l'OMC
pourrait jouer dans un nouveau cadre de ce genre; et
-
d'examiner les prochaines
étapes possibles dans cette discussion.
La séance aura pour but
d'examiner le rôle de l'OMC dans un système rénové de
gouvernance de l'agriculture et de l'alimentation. Elle
s'appuiera sur les perspectives et les compétences
diverses des participants au Forum public.
Séance 19: L'effondrement du commerce mondial: éviter le
protectionnisme “occulte” en temps de crise
Débat organisé par: Centre for Trade and Economic
Integration, Institut de hautes études internationales
et du développement
Date: Mardi 29 septembre, 14 h 15-16 h 15
Le commerce connaît actuellement un effondrement soudain
et marqué qui touche simultanément toutes les régions.
Des tendances protectionnistes sont déjà apparues et
elles se renforcent à mesure que la récession s'aggrave.
Elles ne se manifestent cependant pas sous la forme de
droits de douane comme dans les années 1930. Il s'agit
au contraire d'un protectionnisme “occulte” ou ambigu —
ayant l'apparence de politiques de crise qui semblent
salutaires mais qui sont orientées de manière à
favoriser les entreprises, les travailleurs et les
investisseurs nationaux. Une rétroaction négative entre
récession et protectionnisme n'est plus seulement un
souvenir des années 1930; c'est désormais un scénario
possible — quoique peu probable, il faut l'espérer —
pour les mois et les années à venir.
S'appuyant sur des recherches effectuées pour une étude
récente de la Banque mondiale, les participants
examineront les tendances des mesures protectionnistes
et formuleront plusieurs propositions concrètes dont les
dirigeants mondiaux pourraient s'inspirer pour éviter ce
protectionnisme “occulte”.
Séance 29: Les dispositions relatives au travail et à
l'environnement dans les accords bilatéraux et
régionaux: enjeux pour le système commercial
multilatéral
Débat organisé par: The International Centre for Trade
and Sustainable Development (ICTSD)
Date: Mercredi 30 septembre, 11 h 15 13 h 15
Le nombre d'accords commerciaux régionaux (ACR) notifiés
à l'OMC est en augmentation. L'une des principales
raisons de la multiplication de ces accords est qu'ils
permettent aux Membres de l'OMC d'avancer sur la voie de
la libéralisation du commerce, ce qu'ils ne peuvent pas
faire dans le cadre du système commercial multilatéral.
Parmi les questions couvertes par les ACR, plusieurs
nouvelles questions prennent de l'importance. En outre,
les aspects réglementaires de la relation entre les
normes environnementales et les normes du travail
suscitent des préoccupations croissantes. Si les pays en
développement ont tendance à considérer ces questions
avec une certaine défiance, les préférences des
consommateurs et du marché sont en train de modifier ces
perceptions.
Les principales questions qui seront abordées au cours
de cette séance sont notamment les suivantes:
-
Questions juridiques et
systémiques soulevées par les accords de partenariat
économique (APE) ou points contestés dans les APE
provisoires et les règles de l'OMC: quelles sont les
autres options pour les pays d'Afrique, des Caraïbes
et du Pacifique (ACP)?
-
Quelles sont les
conséquences des nouvelles normes environnementales et
du travail pour les pays en développement?
-
En quoi consisterait un
programme constructif dans les domaines de
l'environnement et du travail?
Séance
30: Propriété intellectuelle, durabilité et système
alimentaire: tendances et nouvelles orientations
Débat organisé par: Bureau quaker auprès des Nations
Unies
Date: Mercredi 30 septembre, 11 h 15-13 h 15
Les participants décriront comment les règles en matière
de propriété intellectuelle influent sur la
disponibilité des semences et sur l'adaptabilité du
système alimentaire aux nouveaux problèmes, tels que le
changement climatique. Ils expliqueront comment ces
règles entrent en vigueur et ils proposeront des idées
nouvelles pour façonner un système agricole et
alimentaire qui soit génétiquement diversifié et qui
réponde aux besoins de subsistance des populations à
travers le monde.
La séance s'appuiera en grande partie sur l'ouvrage de
premier ordre publié par le Quaker International Affairs
Programme, le Centre de recherches pour le développement
international et Earthscan et intitulé “The Future
Control of Food” (G. Tansey et T. Rajotte, éds, 2008).
Séance 33: Le renforcement du multilatéralisme
commercial pour assurer un développement durable:
préparer l'OMC à l'avenir
Débat organisé par: Programme sur la gouvernance
économique mondiale de l'Université d'Oxford et Centre
international pour le commerce et le développement
durable (CICDD)
Date: Mercredi 30 septembre, 14 h 15 16 h 15
Cette séance portera sur les
problèmes rencontrés pour renforcer le système
commercial multilatéral dans l'intérêt du commerce et du
développement durable. Au moment où le Programme de Doha
pour le développement piétine, on note un intérêt
croissant pour les problèmes que rencontrera le système
commercial multilatéral à plus long terme et pour les
réformes de la gouvernance économique mondiale de l'OMC
qui seront nécessaires.
Le point de départ du débat
sera l'idée que l'OMC est une institution essentielle et
utile mais que des améliorations sont nécessaires pour
faire en sorte que le système commercial multilatéral
tienne compte de l'évolution des réalités politiques et
économiques, de la crise financière mondiale et des
défis pressants du développement durable.
Les participants examineront
notamment les questions suivantes:
-
position et rôle de l'OMC
dans la gouvernance économique mondiale, y compris ses
relations avec les autres organisations et processus
internationaux;
-
amélioration des mécanismes
de suivi et de surveillance du commerce;
-
amélioration du processus de
négociation à l'OMC;
-
réforme de la gouvernance
des fonctions et des activités de l'OMC, allant de
l'Aide pour le commerce et de l'assistance technique à
la recherche;
-
innovations en matière de
gouvernance qui pourraient renforcer l'obligation de
rendre des comptes aux citoyens à travers le monde et
de respecter les engagements internationaux comme les
Objectifs du Millénaire pour le développement.
Dans chaque domaine, les
experts accorderont une attention particulière aux
besoins des pays en développement et aux considérations
relatives au développement durable, comme la réduction
de la pauvreté, la viabilité environnementale et la
justice sociale.
Séance 34: Comment la sécurité alimentaire et
l'agriculture durable modifieront le programme de l'OMC
après la crise
Débat organisé par: Fédération internationale des
producteurs agricoles (FIPA)
Date: Mercredi 30 septembre, 14 h 15 16 h 15
Au cours de cette séance, les participants examineront
les modifications qu'il faudra apporter à l'Accord sur
l'agriculture de l'OMC pour atteindre les nouveaux
objectifs mondiaux en matière de sécurité alimentaire et
les objectifs liés au changement climatique et pour
relancer l'économie mondiale.
La séance portera sur les points suivants:
-
Il faut nourrir 1 milliard
de personnes souffrant de la faim. Les agriculteurs
ont besoin de programmes spéciaux d'investissement
dans la production vivrière locale. Ces programmes
sont ils contraires aux règles de l'OMC?
-
Pour atteindre les objectifs
liés au changement climatique, il faut encourager le
développement agricole là où son empreinte carbone est
la plus faible. Faut il pour cela adapter les règles
de l'OMC?
-
Les possibilités de création
d'emplois offertes par les plans de relance budgétaire
de nombreux pays pourraient être axées sur les
“emplois verts”. Ces critères “écologiques” ou de
“gestion des ressources naturelles” sont ils
compatibles avec les règles de l'OMC?
Les experts examineront
comment la spéculation débridée sur les produits
agricoles a contribué (pour près d'un tiers) à la hausse
des prix survenue lors de la récente crise alimentaire.
-
Quelles mesures faut il
prendre pour limiter la spéculation “malsaine” sur les
marchés de produits?
-
Que peut on faire pour mieux
réguler la chaîne de valeur alimentaire et comment les
agriculteurs peuvent ils coopérer à la gestion des
marchés au niveau international pour créer des
systèmes plus justes et plus durables?
La première réunion des
Ministres de l'agriculture du G 8 à Trévise (Italie), en
avril 2009, s'est déclarée favorable à un “partenariat
mondial pour l'agriculture, la sécurité alimentaire et
la nutrition dans le cadre du système des Nations
Unies”. Qu'est-ce que cela implique pour le programme de
travail de l'OMC après la crise?
Séance 36: L'inclusion, problèmes anciens et nouveaux
défis dans un système économique mondial en récession
Débat organisé par: CUTS International, Inde, et
Secrétariat du Commonwealth, Royaume Uni
Date: Mercredi 30 septembre, 14 h 15 16 h 15
L'OMC s'est toujours efforcée
d'assurer l'inclusion des petits pays Membres. De
nombreuses améliorations ont déjà eu lieu à cet égard.
Mais cette question devrait revêtir une importance
particulière pour les pays en développement après la
crise.
Cette séance sera consacrée à l'examen des principaux
défis qui se posent au système commercial multilatéral,
notamment pour améliorer l'inclusion dans l'élaboration
et l'application des politiques commerciales, en
particulier en période de crise économique, afin de
faciliter l'adhésion des parties prenantes dans les pays
en développement. Elle examinera les mesures qui ont été
prises et ce qui reste à faire.
Les principaux objectifs de la séance seront les
suivants:
-
Évaluer les améliorations du
caractère inclusif du système commercial multilatéral,
notamment pour les PMA et les pays africains.
-
Évaluer l'impact de la crise
économique mondiale et de ses différents aspects, tels
que le manque de financement du commerce, sur les pays
en développement, en particulier sur les PMA et les
petites économies vulnérables.
-
Communiquer les résultats
des études de CUTS sur l'élaboration inclusive des
politiques commerciales au Kenya, au Malawi, en
Ouganda, en Tanzanie et en Zambie.
-
Identifier les solutions
possibles aux problèmes d'inclusion qui subsistent,
notamment par le renforcement des liens aux niveaux
national, régional et multilatéral.
Voici quelques unes des
questions auxquelles les participants tenteront de
répondre:
-
Quel a été l'impact de la
crise économique sur les pays en développement,
notamment sur le financement du commerce, en
particulier pour les PMA et les petites économies
vulnérables?
-
Quelles ont été les
principales améliorations apportées à l'OMC en matière
d'inclusion? Quelles sont les principales
préoccupations qui subsistent à cet égard?
-
Comment l'indice d'inclusion
dans l'élaboration des politiques commerciales (ITPMI)
établi pour cinq pays africains (Kenya, Malawi,
Ouganda, Tanzanie et Zambie) peut il être utilisé au
bénéfice des pays en développement au niveau
multilatéral?
-
Comment aborder de façon
constructive la question de l'inclusion dans le cadre
du programme de travail de l'OMC après la crise?
Séance 44: Droits fondamentaux de l'homme au travail et
rôle de l'OMC: quelles voies opérationnelles?
Débat organisé par: Confédération européenne des
syndicats (CES)
Date: Mercredi 30 septembre, 14 h 15-16 h 15
Le début du XXIe siècle est marqué, sur les plans
économique et politique, par l'émergence de nouvelles
puissances mondiales, au premier rang desquelles
figurent les deux pays les plus peuplés de la planète;
la Chine et l'Inde. De ce phénomène historique naît un
nouvel ordre international qui pose globalement la
question des valeurs qui domineront la scène mondiale au
cours des prochaines décennies.
Si dans certains pays émergents, au final peu nombreux,
la pauvreté a reculé avec la croissance économique, le
développement – en tant que source de bien-être et
d'amélioration des conditions de vie de la très grande
majorité de la population – n'est pas au rendez-vous. Et
c'est d'autant plus vrai que les violations des droits
de l'Homme au travail ont perduré, voire se sont
développées. Pour répondre à cette problématique, cette
session examinera:
Les voies juridiques, au travers de deux questions
-
Quels sont les arguments pour
l'inclusion des droits fondamentaux de l'Homme au
travail dans le droit de l'OMC?
-
Comment et à quelles
conditions l'acteur syndical peut-il faire entendre sa
voix à l'OMC?
Les voies économiques
La voie contractuelle
Les voies politiques et
institutionnelles
-
Le développement durable: un
concept exigeant qui demande une cohérence nouvelle aux
institutions mondiales de gouvernance.
-
Le développement durable comme
levier pour le respect des droits fondamentaux de
l'Homme au travail.
|