OMC: NOUVELLES 2005

22 mars 2005
SOUS-COMITÉ DU COTON DE L'OMC

Le Sous-Comité commence ses travaux en examinant les négociations sur l'agriculture et les aspects de la question du coton relatifs au développement

À sa deuxième réunion, le 22 mars 2005, le Sous-Comité du coton a été informé de l'état d'avancement des négociations sur l'agriculture et des aspects de la question du coton relatifs au développement; il est passé aux questions de fond après avoir rapidement adopté son programme de travail.

NOTE:
CET ARTICLE VISE À AIDER LE PUBLIC À MIEUX COMPRENDRE L'ÉVOLUTION DE LA QUESTION À L'OMC. BIEN QUE TOUT AIT ÉTÉ FAIT POUR GARANTIR L'EXACTITUDE DES RENSEIGNEMENTS QUI Y FIGURENT, L'ARTICLE NE PRÉJUGE PAS DES POSITIONS DES GOUVERNEMENTS MEMBRES. LE RÉSUMÉ OFFICIEL DES DÉBATS FIGURE DANS LE COMPTE RENDU DE LA RÉUNION.

  

VOIR AUSSI:
> Communiqués de presse
> Nouvelles
> Allocutions: Supachai Panitchpakdi

> Sous-Comité du coton
> Mandat (Cadre de juillet-août 2004, paragraphe 1.b et Annexe A, paragraphe 4)
> Explications de base dans l'aperçu général consacré aux négociations sur l'agriculture

Les rapports présentés par le Secrétariat sur les aspects de la question du coton relatifs au développement ainsi que par le FMI, la CNUCED et l'UE sur leurs activités de développement ont donné lieu à un bref débat sur la manière de tirer le meilleur parti possible de l'aide au développement pour aider les pays bénéficiaires à procéder aux ajustements nécessaires, tout en œuvrant à la réduction des distorsions du commerce par le biais des négociations sur l'agriculture.
  

Le programme de travail

Il a été approuvé rapidement, ce qui a mis fin aux discussions sur certains points de détail et permis au Sous-Comité de s'atteler aux questions de fond. Le programme de travail procède, pour l'essentiel, du cadre du 1er août 2004 dans la mesure où il concerne le coton et l'agriculture.

  
Progrès enregistrés dans les négociations sur l'agriculture

L'une des tâches du Sous-Comité est de les évaluer. Le Président, M. Groser, a rendu compte des progrès accomplis dans le cadre des négociations, notamment en ce qui concerne le coton. M. l'Ambassadeur Groser a également noté que la récente déclaration ministérielle du G-20 faisait aussi référence au coton.

Le Bénin, le Groupe africain (porte-parole: le Rwanda), le Paraguay, les pays les moins avancés (porte parole: la Zambie) ont dit qu'ils attendaient avec impatience des progrès sur le fond. Plusieurs ont indiqué qu'un bon résultat était indispensable à la crédibilité de l'OMC. Le Groupe africain a fait savoir qu'il soumettrait prochainement ses propres propositions.

  
Aspects liés au développement

Pour le Secrétariat de l'OMC, M. Chiedu Osakwe, Directeur de la Division des fonctions spéciales concernant le PDD, a informé les Membres des faits les plus récents. Il a présenté dans leurs grandes lignes les activités les plus récentes de l'OCDE, de l'UE, des États-Unis et de la Banque africaine de développement, en indiquant que, dans le domaine du développement, le travail était en cours et avançait bien, de nouveaux progrès importants ayant été enregistrés depuis le rapport de décembre 2004 du Directeur général de l'OMC.

Le FMI, la CNUCED et l'UE ont aussi rendu compte de leurs activités. L'UE a exposé dans le détail les programmes concernant la région, le coton et les différents pays.

Le Bénin, le Burkina Faso, le Kenya et le Sénégal ont fait observer que ce que les Africains recherchaient c'était un marché équitable pour leurs produits afin de pouvoir “vivre de ce [qu'ils] produis[ent] de [leurs] mains”. Ils ont fait valoir que des institutions comme la Banque mondiale avaient prôné la privatisation; or, sans moyens pour financer l'ajustement et la formation, “la réforme comme fin en soi” restera infructueuse. “La manière de donner compte davantage que le don lui-même”, a dit le Sénégal.

  

Conclusion du Président

M. l'Ambassadeur Groser a noté que l'UE comme le Bénin avaient donné la priorité aux progrès dans le domaine commercial. Pour lui, il était “inconcevable” que les négociations sur l'agriculture débouchent sur des résultats sans réforme sérieuse dans le domaine du soutien interne et du coton. C'est pourquoi, a-t-il prédit, les travaux du Sous-Comité et ceux qui sont réalisés dans le cadre des négociations sur l'agriculture finiront par se rejoindre et l'aide au développement sera nécessaire pour aider les pays à procéder aux ajustements qui s'imposent.

Il a aussi fait observer que l'OMC avait pour rôle de créer des “possibilités” et non des “résultats commerciaux”, mais il arrivait que les pays aient besoin d'aide pour tirer parti des possibilités qui s'offraient à eux. Les pays africains à l'origine de la proposition (Bénin, Burkina Faso, Mali, Tchad) ne veulent pas de préférences mais demandent qu'on les aide à utiliser le système, a-t-il ajouté.

  
Prochaine réunion

28 avril 2005

  
Président:

M. l'Ambassadeur Tim Groser (Nouvelle-Zélande), qui préside aussi les négociations sur l'agriculture.