OMC: NOUVELLES 2006
27-28 juillet 2006
CONSEIL GÉNÉRAL: RÉSUMÉ
Le Conseil général soutient la suspension des négociations commerciales, l'Équipe spéciale présente des recommandations sur l'“Aide pour le commerce”
A sa réunion des 27 et 28 juillet 2006, le Conseil général a soutenu une recommandation du Directeur général Pascal Lamy visant à suspendre les négociations de Doha. L'Équipe spéciale chargée de l'Aide pour le commerce a présenté son rapport et ses recommandations visant à aider les pays en développement à accroître leurs exportations de marchandises et de services.
> Rapport
du Président du Comité des négociations commerciales
> Pour
en savoir plus sur la réunion du Conseil général du 27-28 juillet 2006
>
Aide pour le commerce
> Conseil
général
> Négociations en cours et mise en œuvre: le Programme de Doha
> La Déclaration de Doha expliquée
> La Décision de Doha sur la mise en œuvre expliquée
> Comment les négociations sont organisées
>
Le
Comité des négociations commerciales
VOIR AUSSI:
> Communiqués de presse
> Nouvelles
> Allocutions:
Pascal Lamy
En sa qualité de Président du Comité des négociations commerciales, le
Directeur général a fait un rapport sur ses consultations qui
visaient, par leur effet catalyseur, à faciliter un accord entre les
Membres. Dans son
rapport,
il a indiqué qu'il n'y avait pas eu de changements importants dans les
positions des négociateurs et que les divergences étaient encore trop
importantes. Face à cette situation, le Directeur général a estimé que
la seule voie possible qu'il pouvait recommander était de suspendre
les négociations pour l'ensemble du Cycle afin de permettre aux
participants d'accomplir le travail de réflexion sérieux qui était
manifestement nécessaire.
Dans leurs déclarations, les Membres ont souscrit à cette évaluation
et approuvé la recommandation du Directeur général. Certains ont
exprimé leur profond regret, leur déception et leur frustration face à
l'absence de progrès dans les négociations. Ils sont convenus qu'une
période de réflexion était nécessaire, mais ont également exprimé
l'espoir que cette "pause" serait temporaire et brève car il fallait
remettre les négociations sur la bonne voie aussitôt que possible. Ils
ont aussi indiqué qu'il faudrait préserver les résultats obtenus à ce
jour dans les négociations et faire fond sur ces résultats plutôt que
de défaire ce qui a été fait. De l'avis général, il ne fallait pas
modifier le mandat ni le fractionner, ce qui ne permettrait que des
avancées sélectives.
Le Conseil général a également entendu un rapport sur les travaux
entrepris par l'Équipe spéciale chargée de l'Aide pour le commerce,
qui a été créée conformément à la Déclaration ministérielle de Hong
Kong pour contribuer à la dimension développement du Programme de Doha
pour le développement. Mme l'Ambassadeur Horn Af Rantzien (Suède),
Présidente de l'Équipe spéciale, a fait une déclaration dans laquelle
elle a dit que l'Équipe spéciale avait maintenant achevé ses travaux
et était parvenue à un consensus sur les
recommandations.
La Présidente a indiqué qu'un consensus clair s'était dégagé au sein
de l'Équipe spéciale sur le fait que l'Aide pour le commerce était
importante en elle-même et qu'elle devrait être rapidement mise en
place malgré les difficultés que connaissait actuellement le Cycle.
Par ailleurs, il était tout aussi clair pour les Membres que l'Aide
pour le commerce ne se substituait pas — et ne pouvait pas se
substituer — aux avantages en matière de développement qui
résulteraient de l'aboutissement du Cycle de Doha.
Les Membres ont reconnu l'importance de l'Aide pour le commerce en
tant qu'un instrument visant à aider les pays en développement à
s'intégrer plus pleinement dans le système commercial multilatéral et
à leur offrir des débouchés commerciaux accrus de manière à améliorer
les perspectives de croissance et à réduire la pauvreté. Ils ont dit
que l'Aide pour le commerce constituait un élément important du
Programme de Doha pour le développement et qu'ils espéraient que les
recommandations de l'Équipe spéciale seraient rapidement mises en
œuvre. Certains ont par ailleurs noté que le rapport fournissait un
bon plan quant à la façon de rendre opérationnelles les
recommandations qui y étaient formulées.
Étant donné que le rapport n'avait été publié que jeudi et que les
Membres avaient besoin d'un laps de temps suffisant pour l'étudier
avant d'envisager la voie appropriée à suivre, le Conseil général est
convenu de revenir à cette question à sa réunion suivante (prévue pour
octobre) pour examiner la suite à donner au rapport et aux
recommandations qu'il contenait.