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Dans son discours liminaire, la Directrice générale, Ngozi Okonjo-Iweala, a appelé les gouvernements et les entreprises à “continuer d'identifier les goulets d'étranglement des chaînes d'approvisionnement et à mettre en œuvre des mesures pour atténuer leur impact sur le commerce” et à œuvrer pour “rendre les chaînes d'approvisionnement mondiales plus résilientes”.

La séance d'information, qui s'inscrit dans le cadre des efforts renforcés et continus déployés par l'OMC pour analyser la situation dynamique des chaînes d'approvisionnement mondiales, a été organisée pour partager des informations sur les contraintes que rencontrent les Membres pour importer et exporter des marchandises en raison des perturbations actuelles du transport maritime et pour échanger des points de vue sur les mesures à prendre pour atténuer l'impact de ces perturbations.  

Le rôle essentiel que l'OMC peut jouer pour aider à renforcer les chaînes d'approvisionnement mondiales a également été évoqué. La mise en œuvre de mesures de facilitation des échanges, l'accélération de l'automatisation et de la numérisation et l'ouverture des marchés dans le domaine des services de transport et de logistique figurent parmi les éléments cités comme bénéfiques. Soulignant les avantages de l'Accord sur la facilitation des échanges, le Ministre mauricien des affaires étrangères, de l'intégration régionale et du commerce international, Alan Ganoo, a appelé à “rationaliser, moderniser et numériser les procédures commerciales, à réduire les contacts physiques entre les travailleurs du secteur des transports maritimes, tout en assurant la circulation des navires et l'ouverture des ports”. Il a également appelé à trouver des approches créatives, comme la coopération transnationale entre les pays et les prestataires de services de transport.

La DG a appelé les gouvernements et les entreprises à continuer d'identifier les goulets d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement et à mettre en œuvre des mesures pour en atténuer l'impact sur le commerce.

Les perturbations opérationnelles — notamment les fermetures de grands ports causées par la pandémie de COVID-19 — ont mis les systèmes logistiques sous pression, engendré de l'incertitude et fait augmenter les coûts commerciaux. Les pressions exercées sur les chaînes d'approvisionnement ont été causées par la forte reprise récente du commerce mondial et la flambée de la demande de biens de consommation durables, notamment une augmentation de la demande de conteneurs maritimes en provenance d'Asie de l'Est, combinée aux restrictions liées à la pandémie COVID-19.

“La pandémie de COVID-19 a mis en évidence à la fois la vulnérabilité et la résilience des chaînes d'approvisionnement interconnectées”, a déclaré la DG Okonjo-Iweala. “Les données recueillies au cours des 18 derniers mois montrent que les chaînes de valeur mondiales ont, dans l'ensemble, bien résisté. Parce que les gouvernements ont été le plus souvent modérés dans leur recours au protectionnisme commercial, les chaînes d'approvisionnement ont pu reprendre leurs activités lorsque l'activité économique a recommencé l'été dernier.”

Dans le même temps, la DG a noté que les goulets d'étranglement des chaînes d'approvisionnement “sont apparus comme un risque important pesant sur la reprise générale de la production économique et du commerce après la pandémie”.

“Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour atténuer les impacts commerciaux, en particulier sur les petites entreprises du monde entier”, a noté la Directrice générale adjointe Anabel González. “Il est essentiel de le faire pour que tous les pays, notamment les plus pauvres, puissent amorcer la reprise économique post-pandémique. … Il est également important de tirer les leçons de la COVID afin d'éviter que de telles perturbations du transport maritime ne se reproduisent à l'avenir. Cela signifie que nous devons réfléchir à la manière de renforcer la résilience des chaînes d'approvisionnement et aux politiques nécessaires à cette fin.”

Les intervenants ont noté l'impact particulièrement aigu de la hausse des coûts de transport maritime sur les perspectives commerciales et la compétitivité des pays en développement — notamment pour les petits États insulaires en développement, les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires et les pays sans littoral. “Dans la mesure où les goulets d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement maritime empêchent les pays en développement de tirer parti de la demande du marché extérieur, ils freinent la croissance et la reprise économique après la pandémie”, a déclaré la DG Okonjo-Iweala.

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