COP27

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L’événement, intitulé “Accélérer la transition vers une économie à faible émission de carbone grâce à un commerce durable et inclusif”, a réuni des experts d'organisations internationales travaillant sur le commerce durable ainsi que des représentants de la société civile pour étudier la manière dont la transition vers des économies à faible émission de carbone pouvait être un outil de développement et soutenir les efforts déployés par les pays afin de réaliser leurs contributions déterminées au niveau national (CDN). Chaque partie à l'Accord de Paris conclu en 2015 dans le cadre des Nations Unies, qui fixe comme objectif de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, est tenue d'établir un plan d'action aux fins de sa CDN et de l'actualiser tous les cinq ans.

Cet événement a été organisé par l'OMC, la Banque africaine d'import-export, le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), le Bureau du Haut Représentant des Nations Unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement (UNOHRLLS) et l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).

Aik Hoe Lim, Directeur de la Division du commerce et de l'environnement de l'OMC, a repris à son compte les interventions faites à la COP27 par la Directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala en déclarant que le rôle du commerce était une pièce manquante des discussions sur le climat et a dit que le Rapport sur le commerce mondial de cette année visait à combler cette lacune. 

Reconnaissant que des marchés et une logistique commerciale plus écologiques étaient nécessaires pour une transition rapide vers une économie à faible émission de carbone, M. Lim a dit qu'il y avait deux façons d'y parvenir: la première concernait l'énergie et l'approvisionnement énergétique, et la seconde la technologie. Il a invité les pays à utiliser les politiques commerciales pour renforcer les CDN et réduire le coût des technologies vertes nécessaires à la transition énergétique. 

La Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan, a cité le besoin urgent de passer à des économies à faible émission de carbone et a encouragé les pays en développement et les PMA à étudier les moyens de diversifier leurs exportations pour inclure les produits “respectueux du climat”. Elle a dit que les normes de produits constituaient un obstacle considérable pour les pays en développement, mais que certaines entreprises étaient prêtes à effectuer la transition et devraient servir d'exemples. 

Mme Grynspan a appelé les banques multilatérales de développement à stimuler l'investissement “par effet d'entraînement” et à fournir une assistance technique pour promouvoir des pratiques efficaces en matière de transfert de technologie. Cet appel a été amplifié par Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive du Centre du commerce international, qui a noté que 40% des entreprises africaines étaient prêtes à faire quelque chose pour éviter les effets de la crise climatique, mais que les 60% restants devaient avoir accès au financement et aux technologies.

María Cecilia Quaglino, défenseure de l'action climatique argentine, a demandé des efforts conjoints visant à transformer les pratiques commerciales et les modèles économiques actuels. Elle a reconnu qu'avant de parler de pratiques commerciales durables, il fallait remédier aux obstacles structurels tels que la pauvreté.

La Directrice exécutive de l'ITC, Pamela Coke-Hamilton, a dit que les voix des petites entreprises, des femmes, des jeunes et des communautés vulnérables devaient être entendues dans les négociations sur le climat. “Si nous voulons accélérer la transition vers une économie sobre en carbone, si nous voulons garder encore l'espoir d'une planète saine, nous devons faire entendre ces voix”, a-t-elle déclaré.

Rabab Fatima, Haute Représentante de l'UN-OHRLLS, a quant à elle déclaré ce qui suit: “Une attention particulière doit être accordée aux pays les plus vulnérables face au changement climatique — notamment les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement — qui sont aussi parmi ceux qui ont le moins contribué à causer la situation actuelle.”

Pour de plus amples renseignements, voir l'enregistrement de l'activité parallèle.

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