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Les études conjointes de la Banque mondiale et de l'OMC portent sur les politiques et réglementations appliquées par 54 économies africaines à la fourniture de différents services sur leurs marchés selon divers modes de fourniture. C'est la première fois que des renseignements sur les politiques de ces économies en matière de commerce des services ont été réunis simultanément. Les enquêtes portent sur divers aspects des mesures affectant le commerce des services, comme l'accès aux marchés, les transactions, la concurrence, les prescriptions et procédures en matière de licences, la transparence en matière de réglementation, le transfert de données transfrontières et les questions de localisation des données. Les politiques commerciales de 34 sous-secteurs de services sont examinées, ce qui représente environ les deux tiers de l'économie des services de ces pays. 

Les indices conjoints de restrictivité des échanges de services (IRES) de la Banque mondiale et de l'OMC quantifient le niveau de restriction de la politique commerciale des services de ces pays sur la base des renseignements réglementaires divulgués dans les enquêtes. Ce niveau est calculé pour 34 sous-secteurs et modes de fourniture pertinents. Les enquêtes et les IRES sont disponibles dans la Base de données sur les politiques relatives au commerce des services, qui peut être consultée ici.

La Conférence intitulée “Politiques relatives au commerce des services en Afrique — Tirer parti des enquêtes sur la réglementation pour éclairer les négociations et les politiques commerciales” a servi de plateforme pour la diffusion publique des enquêtes en matière de réglementation et des IRES des pays africains ainsi que la présentation des principaux résultats. Cet événement a également permis aux experts des gouvernements nationaux, des organisations internationales et de la communauté de la recherche en matière de commerce de discuter de la meilleure façon de promouvoir le commerce des services sur le continent et de permettre aux pays africains de tirer parti des avantages que les services peuvent apporter à la diversification et à la croissance économiques.

La plupart des économies africaines s'efforcent de diversifier leurs exportations, qui sont généralement concentrées aux niveaux les plus bas des chaînes de valeur mondiales. Les deux tiers des exportations de services africaines sont concentrées dans les secteurs des transports et des voyages, qui sont moins dynamiques et résilients que les autres services commerciaux, dont le commerce a fortement augmenté au cours des dix dernières années grâce à la numérisation. En outre, si la part des services dans les exportations totales de l'Afrique a augmenté au cours des 15 dernières années, la part du continent dans le commerce mondial des services reste faible, inférieure à 2%.

“Les services constituent la pierre angulaire de l'économie mondiale et la composante la plus dynamique du commerce international”, a dit la DG Okonjo-Iweala. “Le secteur des services représente en moyenne environ 50% du PIB dans l'ensemble de l'Afrique. Les services absorbent une grande partie de l'emploi, en particulier pour les jeunes et les femmes — ce qui rend ce secteur crucial pour le développement économique futur et la parité hommes-femmes.” Citant différents exemples, la Directrice générale a dit: “Nous avons des raisons importantes de croire que le marché africain est plus dynamique que les statistiques officielles ne le montrent.”

“Pour les économies en développement, en particulier celles d'Afrique, l'essor des services ouvre d'immenses possibilités de diversification de leurs économies et de leurs échanges, contribuant au développement durable”, a dit la Directrice générale adjointe de l'OMC, Anabel González, dans ses remarques liminaires à la Conférence.

L'importance de la collecte de données et de renseignements actualisés sur la politique et les réglementations relatives au commerce des services a été soulignée, ainsi que la nécessité d'améliorer la transparence pour attirer les investisseurs sur le continent.

La DG Okonjo-Iweala a dit ce qui suit: “Le manque d'informations complètes sur les politiques et réglementations relatives au commerce des services a porté préjudice aux gouvernements et aux négociateurs commerciaux africains depuis longtemps.” L'intervenante a dit que, en réalisant les vastes enquêtes réglementaires présentées ce matin, l'OMC et la Banque mondiale, soutenues par le Ministère allemand de la coopération économique et du développement, le Centre du commerce international et l'Union européenne, avaient apporté une contribution extraordinaire à toutes les négociations sur le commerce des services auxquelles participent les pays africains. La DG Okonjo-Iweala a ajouté: “J'espère aussi qu'en soutenant les négociations et la réforme des politiques, ces travaux stimuleront davantage la recherche sur le commerce des services.”

Le programme de la Conférence peut être consulté ici.

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