La pêche durable en Malaisie — en images

 

Des membres du Secrétariat de l'OMC se sont rendus en Malaisie du 23 au 25 mai 2023 pour la tenue d'un atelier régional de l'OMC sur les subventions à la pêche et ont pu, à cette occasion, visiter un port de pêche à Sungai Sembilang. Les photos ci-dessous permettent de découvrir les personnes et les tâches quotidiennes qui contribuent à l'effort déployé de façon plus large pour garantir une pêche durable en Malaisie.


Le port de Sungai Sembilang, qui est situé à environ 65 kilomètres de Kuala Lumpur, a été créé en 2018 par la Direction nationale des pêches. Il accueille 32 pêcheurs artisanaux agréés et leurs bateaux.
Munira, Zuwairi, Habi et Farah (de gauche à droite) du Département des pêches (DOF) de la Malaisie sont chargés de délivrer des licences de pêche et de contrôler que ces licences, comme les bateaux et le matériel sont correctement utilisés. Le DOF a également apporté un soutien pour la mise en œuvre de projets par la communauté des pêcheurs, notamment en fournissant des installations de stockage et des ateliers de réparation de bateaux au port, ainsi que d'autres équipements. Le DOF procède en outre à des évaluations des stocks tous les cinq ans.
En vertu de la réglementation malaisienne, la zone située à moins de 1 mille marin de la ligne de base de la côte ouest est considérée comme une zone de conservation où la pêche est limitée, tandis que la zone située entre 1 et 8 milles marins est réservée aux pêcheurs pratiquant la pêche à petite échelle et artisanale, avec des navires ne mesurant pas plus de 15 mètres.
Norhizam bin Salleh a hérité du bateau de pêche et de la licence de ses parents et espère qu'il pourra lui aussi les transmettre à ses enfants. Il s'inquiète du fait qu'en raison du changement climatique, il est plus difficile de pêcher qu'il y a dix ans.
Omar bin Abdul Rahman (deuxième à partir de la gauche), qui préside l'Association des pêcheurs de Selangor, souligne que la pêche est un emploi à plein temps, avec des prises moyennes comprises entre 100 et 250 kg par jour. L'Association gère le port et propose une formation aux pêcheurs sur les meilleures pratiques, y compris sur la conservation et la diversification des sources de revenu. Selon lui, l'océan contribue aux moyens de subsistance des pêcheurs, qui doivent donc aussi lui témoigner leur reconnaissance.