EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES:

Remarques finales du Président

Voir aussi:
  

Le deuxième examen des politiques commerciales des États de l'Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) Membres de l'OMC nous a permis d'évaluer de manière détaillée l'évolution des politiques commerciales de ces Membres depuis 2001. Je remercie M. le Ministre Mayers, M. le Ministre Cort, M. le Ministre Straker, M. l'Ambassadeur Antoine, M. James et M. Berridge, ainsi que les autres membres de leurs délégations. Je tiens également à remercier notre présentateur, M. Cliche, et les Membres qui ont pris part à la discussion dans le cadre de cet exercice.

Les Membres ont pris note des difficultés économiques rencontrées par les six États de l'OECO Membres de l'OMC dont les politiques étaient examinées. Ces difficultés tiennent pour beaucoup à la petite taille des pays en question. L'examen a également montré comment les pays de l'OECO ont coordonné et mis en commun leurs ressources, pour s'efforcer de résoudre ensemble les problèmes de chacun. Certains Membres considèrent que la participation accrue de ces pays à des dispositifs d'intégration régionale constitue la meilleure façon — peut-être la seule — de compenser l'insuffisance des ressources humaines. Dans ce contexte, l'établissement à Genève d'une mission technique conjointe de l'OECO est jugé important, de même que les efforts déployés en vue de créer une union économique de l'OECO.

L'Organe d'examen a chaleureusement félicité les États de l'OECO Membres de l'OMC pour leur attachement aux règles du système commercial multilatéral, ainsi qu'au processus de libéralisation des échanges en tant qu'outil de développement. Les États de l'OECO Membres de l'OMC ont évoqué les difficultés qu'ils ont à tirer parti pleinement du commerce international, en raison de leur taille réduite et de leur vulnérabilité aux chocs extérieurs. En surmontant ces obstacles, ils pourraient diversifier et consolider leurs économies. L'initiative “Aide pour le commerce” pourrait aussi jouer un rôle central à cet égard, bien que les priorités n'aient pas encore été définies dans ce domaine.

Les Membres ont pris note du fait que les taxes prélevées sur les importations génèrent des recettes fiscales essentielles dans tous les pays de l'OECO soumis à examen. Néanmoins, certains Membres ont mis en question l'application par l'OECO de redevances pour opérations douanières ad valorem. Ces redevances — jugées nécessaires par les pays de l'OECO — ainsi que d'autres taxes font actuellement l'objet d'un réexamen. Les États de l'OECO Membres de l'OMC ont été en outre invités à consolider leurs réformes budgétaires, y compris en réorganisant les nombreux régimes d'incitation.

Les États de l'OECO ont évoqué les progrès accomplis pour améliorer le respect des obligations contractées dans le cadre de l'OMC, mais ils ont reconnu que certaines faiblesses persistent. Les participants ont salué la modernisation et la libéralisation des régimes commerciaux opérées par les États de l'OECO Membres de l'OMC. Ils ont toutefois invité ces États à s'atteler en priorité aux modifications de la législation et des politiques nécessaires pour mettre en œuvre leurs obligations dans le cadre de l'OMC. Il conviendrait d'apporter des améliorations dans les domaines suivants: notifications dans le cadre de l'OMC, droits effectivement appliqués par rapport aux droits consolidés, évaluation en douane, licences non automatiques, mesures sanitaires et phytosanitaires, protection de la propriété intellectuelle. De leur côté, les États de l'OECO Membres de l'OMC ont exprimé leur intention de mieux respecter leurs engagements, mais ont dit qu'ils avaient besoin de temps et d'aide pour y parvenir.

Les Membres ont observé que la restructuration économique des États de l'OECO Membres de l'OMC s'était accompagnée d'une expansion du secteur des services. Ils ont félicité les cinq États de l'OECO signataires du Traité établissant l'ECTEL pour leurs efforts en matière de libéralisation des télécommunications. Compte tenu de l'importance des services pour leurs économies, et du caractère généralement libéral des régimes existants, les États de l'OECO Membres de l'OMC ont été invités à prendre des engagements renforcés et plus étendus dans le cadre de l'AGCS. Ils ont répondu à des questions concernant le secteur des services, à propos d'activités comme le tourisme et les télécommunications.

En conclusion, les Membres ont reconnu les progrès accomplis vers la restructuration de leurs économies par les États de l'OECO soumis à examen, et se sont dits conscients des difficultés que ces pays continuent de rencontrer. Les Membres ont encouragé vivement les six pays à poursuivre les réformes. Ils les ont également incités à améliorer la transparence et la prévisibilité de leurs régimes commerciaux en élargissant la portée et en améliorant la mise en œuvre des engagements contractés dans le cadre de l'OMC. Cela permettrait aux États de l'OECO Membres de l'OMC d'attirer les investissements étrangers directs dont ils ont besoin pour renforcer leurs économies. Les partenaires commerciaux peuvent appuyer ces efforts en apportant une assistance technique adaptée en vue d'une participation accrue de l'OECO au système commercial multilatéral. Les États de l'OECO Membres de l'OMC pourraient ainsi bénéficier davantage des possibilités commerciales pour stimuler la croissance et le développement.

J'aimerais clore cet examen en remerciant une fois encore les délégations des États de l'OECO Membres de l'OMC, le présentateur et les Membres qui ont participé à cette réunion d'avoir contribué à un examen instructif. Je souhaite également dire aux délégations des États de l'OECO Membres de l'OMC combien j'apprécie les réponses qu'elles ont fournies durant la réunion. Nous attendons avec intérêt de recevoir les réponses aux questions en suspens dans le courant du mois prochain.

  

> Des problèmes pour visualiser cette page?
Veuillez écrire à [email protected] en indiquant le système d’exploitation et le navigateur que vous utilisez.