NOUVELLES: NOUVELLES 2004
L'ENSEMBLE DE RÉSULTATS DE JUILLET 2004 DANS LE
CADRE DU PDD:
PROGRESS ON AGRICULTURE AND MEETING SUMMARY, 29 AND 28 JULY
M. Supachai salue la contribution des Cinq comme une première étape décisive
L'accord auquel sont parvenus cinq Membres clés concernant le texte sur l'agriculture est une contribution encourageante et importante dans les négociations, a dit M. Supachai Panitchpakdi le 29 juillet 2004. Il a cependant souligné qu'aucun accord cadre de l'OMC sur l'agriculture ne sera possible en l'absence du soutien du reste des Membres.
NOTES EXPLICATIVES:
>
Notes d'information pour Cancún
>
Agriculture
>
Coton
>
Accès aux marchés pour les produits non agricoles
>
Services
>
Développement
>
Facilitation des échanges
VOIR AUSSI:
> Plus de détails sur la
page consacrée à l'ensemble de résultats de juillet 2004
>
Projet de texte du 16 juillet
AUTRES NOUVELLES:
> Communiqués de presse
> Nouvelles
> Allocutions: Supachai Panitchpakdi
M. Supachai évoquait un accord auquel les Ministres de l'Australie, du
Brésil, des États Unis, de l'Inde et de l'UE étaient parvenus dans la
nuit du 28 au 29 juillet, à l'issue de consultations tenues hors de l'OMC.
Les délégués des Cinq – qui s'étaient réunis avec des représentants
d'autres Membres, en particulier du Groupe de Cairns et du G-20 – ont
consacré la matinée du jeudi 29 juillet à expliquer en privé à divers
autres groupes l'accord auquel ils étaient parvenus.
La veille au soir, lors d'une réunion des chefs de délégation, un
certain nombre de Membres s'étaient plaints de n'avoir été aucunement
informés et avaient déclaré qu'ils ne se laisseraient pas forcer à
accepter un texte qui ne leur plaisait pas pour des raisons de délais
à respecter.
Des progrès ayant été annoncés dans d'autres domaines aussi, les
Membres de l'OMC ont passé une bonne partie de la journée du 29
juillet à attendre d'en connaître les détails dans un projet de
décision révisé, qui devait être distribué plus tard le même jour.
La réunion du 28 juillet:
Le facilitateur voit plus clair pour le texte sur l'agriculture
NOTE:
CETTE NOTE D'INFORMATION EST DESTINÉE À AIDER LES JOURNALISTES ET LE
PUBLIC À COMPRENDRE LE DÉROULEMENT DES TRAVAUX SUR LES NÉGOCIATIONS DU
PROGAMME DE DOHA. ELLE A ÉTÉ RÉDIGÉE AVEC LE SOUCI DE LA PLUS
GRANDE EXACTITUDE POSSIBLE MAIS ELLE NE PRÉJUGE PAS LES POSITIONS DES
GOUVERNEMENTS MEMBRES.
Bien qu'à un stade très tardif du processus, les
délégations clés ont maintenant donné assez d'orientations politiques pour
permettre d'élaborer un projet révisé sur l'agriculture, a déclaré le
facilitateur pour l'agriculture, M. Tim Groser, lors d'une réunion des chefs
de délégation de l'OMC tenue le mercredi 28 juillet 2004 au soir. Il a
indiqué qu'il remettrait un nouveau projet au Président du Conseil général,
M. Shotaro Oshima, le lendemain (jeudi 29 juillet).
“Toutefois, de nombreuses délégations se sont plaintes d'avoir été laissées
en dehors des discussions, qui s'étaient déroulées principalement entre les
Ministres de cinq Membres, et ont appelé l'attention sur des points qu'elles
ne pourraient accepter dans aucun nouveau projet.” L'Ambassadeur Groser a
dit que leurs observations ne seraient pas “ignorées”.
La réunion a commencé à 20h.15 et duré environ 1 heure.
Le processus
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À l'invitation du Président, M. Oshima, M.
l'Ambassadeur Groser a fait connaître l'état d'avancement des travaux dans
les négociations consacrées à l'agriculture. Il a dit qu'il se trouvait
“dans un bien meilleur état d'esprit” qu'il ne l'avait été le matin, car il
avait reçu des indications plus claires sur les moyens de réduire les
divergences de vues sur les principaux points de désaccord. Il a dit qu'il
n'exposerait pas tous les détails pour le moment, préférant examiner d'abord
toutes les nombreuses propositions qu'il avait reçues.
Mais M. l'Ambassadeur Groser a laissé entendre que des progrès avaient été
accomplis en ce qui concernait les moyens de traiter les crédits à
l'exportation subventionnés, l'aide alimentaire et les entreprises
commerciales d'État, d'une manière qui correspondrait à la proposition
d'éliminer les subventions à l'exportation pour une date négociée. Il a
aussi dit que les dispositions relatives au traitement inégal pour les
produits sensibles des pays développés (qui sont décrites avec quelques
détails dans le projet le plus récent), et les dispositions relatives aux
“produits spéciaux” des pays en développement seraient modifiées pour tenir
compte des plaintes exprimées.
Il y avait maintenant une chance réelle de “sauver le Cycle de Doha”, a t il
dit.
Parallèlement, des discussions consacrées à l'initiative sur le coton
étaient en cours, a fait savoir M. l'Ambassadeur Groser.
La discussion
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SLes représentants de 27 pays ont pris la parole.
La plupart ont critiqué le processus, qui, cette semaine, avait largement
consisté en discussions entre les Cinq. Mais presque tous ont rendu hommage
à M. l'Ambassadeur Groser lui-même pour avoir prêté attention à toutes leurs
préoccupations et les avoir informés régulièrement.
Les critiques les plus fortes sont venues des membres du Groupe G-10 (on
trouvera ici des renseignements concernant les groupes) et de quelques
autres. Ils craignaient que, vu le peu de temps qui restait jusqu'à la date
butoir du 30 juillet, ils ne soient forcés d'accepter un texte sans avoir eu
la possibilité de participer à son élaboration.
Le représentant de la Suisse, qui coordonne le Groupe G-10, a lu une
déclaration au nom du Président de la Confédération, M. Joseph Deiss,
affirmant que les Cinq auraient dû au moins “avoir la courtoisie” de tenir
des réunions d'information avec le reste des Membres. Il faudra donner aux
autres Membres une chance de participer aux discussions multilatérales sur
le texte, a-t-il poursuivi. Il ne fallait pas, sous prétexte de respecter
les délais, faire passer le texte de force, “autrement, nous aurons
peut-être sauvé le Cycle de Doha, mais en risquant de tuer l'Organisation”.
“Nous sommes là assis à attendre tandis que d'autres négocient”, s'est
plaint un autre Membre.
Un troisième (membre du Groupe G-20) a dit qu'il ne s'opposait pas à ce
qu'il y ait des réunions en petits groupes, mais que les petits groupes
devaient dire à tous les autres Membres quelles étaient les questions clés
et les principales divergences. Le Groupe G-20 de pays en développement a
été bien informé par le Brésil et l'Inde (tous deux membres du Groupe), mais
de nombreux pays ne sont membres d'aucun groupe et n'ont pas été informés du
tout, a dit cette délégation.
Certains pays ont estimé qu'il n'y avait pas grand-chose d'utile à dire à ce
stade. Le facilitateur pour l'agriculture avait plutôt besoin d'être soutenu
dans ses efforts pour produire un nouveau texte, a souligné un pays.
En ce qui concerne la teneur du texte, les membres du G-10 ont dit qu'ils ne
pouvaient pas accepter un cadre qui envisage des plafonds sur les droits de
douane, l'accroissement obligatoire des contingents tarifaires et des
limites strictes sur les produits sensibles pour lesquels un traitement plus
souple serait autorisé.
Les membres du Groupe G-33 ont insisté de nouveau pour que les pays en
développement se voient reconnaître la liberté de choisir les produits qui
sont “spéciaux” (et exemptés de réductions tarifaires), qu'un mécanisme de
sauvegarde spéciale soit créé pour les pays en développement et que d'autres
formes de traitement spécial et différencié leur soient accordées, en
particulier s'ils sont petits et vulnérables. Au moins un pays (le Paraguay)
a dit que le meilleur moyen de renforcer les petits pays n'était pas de
protéger leurs marchés intérieurs, mais de leur permettre d'exporter.
Suite des travaux
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M. l'Ambassadeur Groser a dit qu'il mettrait au point son nouveau projet pour le jeudi 29 juillet et le remettrait à M. l'Ambassadeur Oshima. Ce texte sera alors incorporé dans l'ensemble de textes, distribué aux Membres, et une réunion des chefs de délégation sera organisée pour en discuter.
Président:
Le Président du Conseil général, M. Shotaro Oshima (Japon)
Facilitateur pour l'agriculture:
M. l'Ambassadeur Tim Groser (Nouvelle Zélande), qui préside les
négociations sur l'agriculture