OMC: NOUVELLES 2015

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Une publication conjointe OMC-CITES marque 20 ans de coopération en faveur du développement durable

La relation entre l’OMC et la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) est un exemple important de la manière dont les régimes en matière de commerce et d’environnement au niveau mondial peuvent se soutenir mutuellement et concourir efficacement à la réalisation d’objectifs communs, d’après une nouvelle publication lancée par l’OMC et la CITES le 22 juin 2015. Cet ouvrage, intitulé “CITES and the WTO: Enhancing Cooperation for Sustainable Development” (La CITES et l’OMC: Renforcer la coopération en faveur du développement durable), a été lancé aujourd’hui (le 22 juin) par Roberto Azevêdo, Directeur général de l’OMC, et par John E. Scanlon, Secrétaire général de la CITES, au siège de l’OMC, à Genève.


POUR EN SAVOIR PLUS:

 

 

Dans la préface qu'ils ont cosignée, M. Scanlon et M. Azevêdo observent: “Lors de cette année charnière pour le développement durable, nous devons garder à l'esprit la nécessité de renforcer sans relâche la coopération multilatérale et transversale pour relever des défis mondiaux qui sont de plus en plus interconnectés.”

M. Azevêdo a déclaré: “Pour bien comprendre la collaboration de l'OMC avec la CITES, il convient de la replacer dans le contexte de ce que les fondateurs de l'OMC avaient vu très clairement il y a 20 ans, à savoir que le bien-être des sociétés est très étroitement lié à la santé des économies et des habitats. Au cours des ans, la CITES et l'OMC ont trouvé des façons pragmatiques de collaborer pour aider les pays à identifier et à exploiter les situations gagnantes tant pour le commerce que pour l'environnement et le développement. La CITES et l'OMC incarnent toutes deux la conviction que le multilatéralisme et l'état de droit sont indispensables pour relever les défis qui dépassent les frontières nationales. Cela, associé à notre philosophie commune de la transparence et du dialogue, fait de nous des partenaires naturels pour aider à répondre concrètement à l'aspiration générale au développement durable.

Le développement durable reste un chantier en cours. Il existe de nombreuses possibilités encore non exploitées susceptibles de se révéler gagnantes à la fois pour le commerce, l'environnement et le développement. Nous devons donc continuer de renforcer la collaboration entre nos deux organisations, guidés par la nécessité de soutenir les pays, en particulier les moins développés, à tirer pleinement parti des avantages qui s'offrent à eux.”

S'exprimant sur le caractère spécifique de la CITES en tant qu'accord juridiquement contraignant qui veille à ce que les animaux et les plantes sauvages ne soient pas exploités de façon non durable du fait du commerce international, M. Scanlon a déclaré: “Depuis 40 ans, la CITES coexiste harmonieusement avec l'OMC et avec l'organisation qui l'a précédée, l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). Au cours des 20 dernières années, il n'y a pas eu un seul différend avec l'OMC qui mette directement en cause une mesure de la CITES relative au commerce.”

“Lors de cette année charnière pour le développement durable, le moment est bien choisi pour parler des relations harmonieuses que nous avons entretenues au cours des dernières décennies et pour accueillir les promesses d'une collaboration plus étroite grâce à une amélioration du dialogue sur l'information et les politiques, de l'assistance technique et du renforcement des capacités. Nous consacrons beaucoup de temps à analyser ce qui ne fonctionne pas bien, mais marquons rarement une pause pour célébrer ce qui fonctionne et les raisons du succès. Aujourd'hui, nous nous arrêtons quelques instants pour souligner ce que la CITES et l'OMC ont accompli ensemble au cours des 20 dernières années, et les bénéfices que représentent pour les pays les efforts que nous déployons collectivement afin d'apporter une réponse cohérente et efficace à des défis mondiaux de plus en plus interconnectés”, a ajouté M. Scanlon.

 

Au sujet de la CITES

Avec 181 Parties, la CITES reste l'un des instruments les plus puissants au monde pour la conservation de la biodiversité par la réglementation du commerce de la faune et de la flore sauvages. Des milliers d'espèces font l'objet d'un commerce international et sont utilisées par l'homme dans sa vie quotidienne pour se nourrir, se loger, se soigner, ainsi que pour l'écotourisme, les cosmétiques ou la mode.

La CITES règlemente le commerce international de près de 35 000 espèces de plantes et d'animaux, y compris de leurs parties et produits, assurant leur survie dans la nature au bénéfice tant des populations locales qui conservent ainsi leurs moyens de subsistance que de l'environnement mondial. Le système de permis CITES a pour but de veiller à ce que le commerce international des espèces inscrites aux annexes CITES soit durable, légal et traçable.

La CITES a été adoptée à Washington, D.C. le 3 mars 1973.

Pour en savoir plus sur la CITES, veuillez consulter www.cites.org.

 

> Remarques liminaires de Mr. Roberto Azevêdo, Directeur général

> Renseignements complets

> Programme de la présentation du livre

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