Dix-sept autres délégations ont pris la parole au cours de la réunion informelle du Comité des négociations commerciales, à la suite des 31 délégations qui étaient intervenues le lundi 21 juillet. Les thèmes étaient semblables, reflétant les divers points de vue des Membres sur le développement et les questions qui les préoccupent. Plusieurs délégations ont redit que le Cycle de Doha était nécessaire pour faire face aux incertitudes économiques.

Certaines ont exhorté M. Lamy à faire en sorte que les pourparlers soient transparents, notamment en veillant à ce que les délégations qui ne sont pas présentes dans le “salon vert” soient tenues pleinement informées.

Dans sa déclaration liminaire, M. Lamy a qualifié les discussions en petits groupes de “processus de consultation”. Il a dit que son principal objectif était d'aider les Membres à trouver un consensus au sujet des questions en instance dans les projets de textes concernant l'agriculture et l'accès aux marchés pour les produits non agricoles. Il a assuré les délégations que le processus serait “parfaitement transparent et sans exclusion”.

Consultations du lundi

M. Lamy a indiqué que la réunion de consultation du lundi 21 juillet avait permis d'examiner des questions de politique générale ainsi que le lien et l'équilibre généraux entre le texte concernant l'agriculture et celui concernant l'accès aux marchés pour les produits non agricoles. Les participants représentaient un large éventail de Membres, y compris des groupes régionaux et des coalitions, a-t-il ajouté.

Les Membres ont montré qu'ils étaient déterminés collectivement à œuvrer pour un accord équilibré. “Bien entendu, équilibré ne veut pas dire la même chose pour tout le monde”, comme les Membres l'ont reconnu au cours de leurs débats, a-t-il fait remarquer.

À venir

S'agissant de la session du mardi après-midi avec le groupe représentif, M. Lamy a dit qu'il passerait à des travaux approfondis fondés sur les textes, y compris les chiffres. Une autre réunion informelle des chefs de délégation aura lieu mercredi matin.

Keith Rockwell, porte-parole de l'OMC, à qui l'on posait la question de savoir qui produirait les textes révisés qui résulteraient des négociations de ces prochains jours, a répondu qu'au final, les textes devront être le fait des Membres. “C'est aux Membres qu'il appartiendra de négocier.”

Il a ajouté que certaines questions de nature plus technique pourraient être traitées par des hauts fonctionnaires dans le cadre de négociations “parallèles” distinctes, œuvrant de concert avec les Présidents des négociations sur l'agriculture et sur l'accès aux marchés pour les produits non agricoles, MM. les Ambassadeurs Crawford Falconer et Don Stephenson.

Intervenants

La réunion d'aujourd'hui avec l'ensemble des Membres marque la fin des déclarations liminaires. Les intervenants au cours de ces deux jours étaient les suivants: l'UE; le Lesotho (au nom des pays les moins avancés); les États-unis; le Brésil; la Chine; le Japon; l'Australie; le Kenya (au nom du Groupe africain); le Venezuela; la Suisse; l'Indonésie; la Malaisie; le Pérou; la Norvège; Maurice (au nom du Groupe des pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP)); Singapour; le Burkina Faso (au nom du Groupe “Coton-4”); l'Argentine; le Canada; le Guyana (au nom de la Caricom); la République de Corée; la Nouvelle-Zélande; le Paraguay; Hong Kong, Chine; le Costa Rica; la Jamaïque; le Pakistan; l'Uruguay; le Bangladesh; la Barbade (au nom du Groupe des petites économies vulnérables); l'Inde; Oman; le Cameroun; l'Équateur; le Taipei chinois (au nom des Membres ayant accédé récemment et en son nom propre); Cuba; la Colombie; l'Israël; la Bolivie; la Mongolie; le Chili; le Ghana; l'Afrique du Sud; la Turquie; le Népal et Sri Lanka.

On peut trouver ici le texte de certaines de ces déclarations.