PROGRAMME DE CHAIRES DE L’OMC

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La NUL était l'une des 17 universités sélectionnées pour rejoindre le réseau de chaires à la fin de 2021. C'est également l'un des cinq établissements de pays les moins avancés (PMA) à être sélectionnés au cours de cette dernière phase, conjointement avec des établissements de l'Éthiopie, du Népal, du Rwanda et de la Tanzanie. Du fait du nouveau contingent, le réseau du PCO compte aujourd'hui 36 membres au total, dont 13 de pays africains et 7 de PMA.   

Dans ses remarques liminaires, le DGA Zhang a souligné l'importance du PCO non seulement pour fournir aux gouvernements un accès à des travaux de recherche au sein de leur propre pays, mais aussi pour renforcer la collaboration avec d'autres établissements universitaires afin de faire en sorte que les perspectives régionales et interrégionales soient prises en compte dans la production de connaissances.

Faisant référence à la conclusion réussie de la douzième Conférence ministérielle de l'OMC (CM12), qui a permis d'obtenir l'ensemble de résultats de Genève, le DGA Zhang a ajouté: “Dans le sillage de ces faits nouveaux importants, le soutien technique doit occuper une place centrale pour permettre aux gouvernements des pays en développement, en particulier ceux des PMA, de comprendre pleinement et de mettre effectivement en œuvre les résultats. Ils devraient avoir accès à de meilleures données, à des renseignements personnalisés et à des connaissances pratiques sur ces sujets. L'idée du Programme de chaires de l'OMC est que, grâce à l'identification des besoins spécifiques des parties prenantes nationales, les chaires peuvent développer la recherche appliquée et conseiller les responsables de la politique commerciale.” Les observations du DGA sont disponibles ici dans leur intégralité.

Le professeur associé Motlamelle Anthony Kapa de la NUL a souligné les activités récentes de recherche et de sensibilisation de l'établissement qui ont été axées sur l'intégration régionale et le système commercial multilatéral dans les PMA sans littoral. “Ces travaux seront soutenus par une équipe spéciale dotée de diverses compétences à la NUL ayant une expérience en matière de facilitation des échanges sous les auspices du Comité de l'AFE de l'OMC, en matière de développement durable et de droit du commerce électronique”, a-t-il dit.

S.E. Thabiso Molapo, Ministre du commerce et de l'industrie du Lesotho, a félicité l'université pour sa qualité de membre du PCO et a noté l'impact que ce programme aurait tant sur le secteur public que le secteur privé. Il a également indiqué qu'il attendait avec intérêt les travaux de recherche et les connaissances qui seraient produites par la NUL, qui contribueraient à améliorer les politiques commerciales du pays. 

L'Ambassadeur Thabang Matjama, Représentant permanent du Lesotho à l'OMC, a dit ce qui suit: “Le Lesotho a déjà apporté des contributions importantes à l'élaboration du droit de l'OMC en dirigeant certains groupes de négociation dans l'Organisation, tels que le Groupe africain à Genève, et en œuvrant avec d'autres PMA. ”

Mme Hortense Nesseler de la Mission permanente de la France auprès de l'OMC a réaffirmé l'importance de la recherche universitaire et des avis des experts pour aider les Membres à comprendre les différents thèmes relevant du commerce et obtenir des résultats plus ambitieux.

Mme Cynthia Zimmermann du Ministère du travail et des affaires économiques de l'Autriche a dit ce qui suit: “le Programme de chaires est un programme gagnant-gagnant pour toutes les parties prenantes concernées et génère une excellente durabilité à long terme en capitalisant sur la spécialisation universitaire. Il augmente également la capacité des pays hôtes au fil des carrières professionnelles des équipes de la chaire dans les universités sélectionnées.”

Dans ses observations finales, le professeur Olusola Isaac Fajana, Vice-Recteur du NUL, a remercié l'OMC, les donateurs et toutes les parties prenantes participant à cette initiative.  “À la NUL, nous considérons que ce programme de chaires nous aidera à devenir un centre d'excellence en matière de production et de diffusion des lois et politiques du commerce international dans la région africaine. Nous espérons avoir une influence sur les secteurs de l'industrie et de l'éducation dans les pays du Sud grâce à une collaboration productive”, a-t-il dit.

 

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